Le Crépuscule des Pharaons
Pour en savoir plus : http://crepusculedespharaons.com/fr/le-parcours-0
Le Musée Jacquemart-André propose une exposition jusqu'au 23 juillet prochain : « Le Crépuscule des Pharaons » qui se compose de 5 volets.
Parcours :Introduction
Des dix siècles qui séparent la chute des derniers Ramsès de la triste fin de Cléopâtre VII, on ne retient trop souvent que les troubles qui ont agité la fin de la période libyenne et les invasions dont le pays a eu successivement à souffrir de la part des Kouchites, des Perses, puis des Macédoniens. C’est ce qui incite à ne retenir de cette période qu’un long mais irrémédiable cheminement sur la voie du déclin, au cours duquel l’Égypte finit par perdre définitivement sa souveraineté.
Si nous considérons la qualité de la production dans les divers domaines de l’art, nous devons cependant admettre qu’elle ne concorde pas avec une vision aussi négative de la situation, tant les ateliers ne cessent de créer de beaux objets, sinon des chefs-d’œuvre. C’est à ces témoignages, qui apportent un éclairage nouveau sur le dernier millénaire de l’histoire pharaonique, que l’exposition propose de s’intéresser.
Le fil conducteur naturel pour cette visite parmi les plus belles réalisations de l’Égypte tardive, reste celui qu’offrent les trois sujets au cœur même de la production artistique pharaonique : les hommes, le pharaon et les dieux. Omniprésents dans la statuaire, ils restent les personnages centraux des multiples scènes qui décorent les parois des temples et des tombes.
Au rez-de-chaussée, vous serez accueilli par les œuvres les plus spectaculaires de l’exposition par leurs dimensions. Elles sont réunies autour d’une impressionnante effigie d’Osiris (Statue d’Osiris consacrée par Ptahirdis, Museum of Fine Arts, Boston) et de trois statues « jumelles » de Nakhthorheb, grand personnage de la cour de Psammétique II (British Museum, Londres ; Musée du Louvre, Paris ; Collection privée), présentées ensemble pour la première fois.
L'Egypte aux mille visages
Représenter l’homme est l’un des défis auxquels se sont confrontés les sculpteurs égyptiens depuis l’époque prédynastique jusqu’au temps de la domination romaine. Si une époque s’est particulièrement illustrée par la perfection technique qu’elle a atteint dans ce domaine, c’est bien le dernier millénaire de l’histoire pharaonique (Statue-cube de Padishahededet, dépôt du Petit Palais au Musée du Louvre, Paris).
Une assemblée de statues de grande qualité et parfaitement préservées, figurant des prêtres ou des grands personnages de l’état, montre la diversité des matériaux, des éléments vestimentaires mais surtout des attitudes dans lesquelles hommes et femmes se sont fait représenter : debout, agenouillés, assis à terre ou sur un siège, ils peuvent aussi être accompagnés d’une effigie divine.
La mode archaïsante très en vogue depuis la fin de l’époque libyenne jusqu’à la XXVIe dynastie a remis les vêtements courts au goût du jour, ce qui a permis aux sculpteurs de mettre leur talent au service de la représentation des corps (Statue debout fragmentaire de Horoudja, Musée du Louvre, Paris). Une fois cette mode tombée en désuétude, les artisans n’en sont pas moins demeurés sensibles au traitement du corps dont ils réinterprètent l’anatomie à leur manière et au travail de polissage qui vient parfaire les sculptures (Statue debout fragmentaire dite « Dattari », Brooklyn Museum, New York).
Mais c’est au rendu des visages que les sculpteurs égyptiens ont prêté le plus d’attention : qu’ils soient idéalisés avec des traits ronds et juvéniles (Haut d’une statue masculine, Museo Egizio, Florence) ou au contraire qu’ils témoignent d’une recherche d’individualisation en marquant rides et plis de peaux (Tête verte, Ägyptisches Museum, Berlin), les visages constituent un morceau de choix pour lesquels les sculpteurs déploient tout leur talent.
Le Royaume des Morts
Trois salles de l’exposition sont consacrées au domaine funéraire. Le matériel funéraire de l’Égypte tardive est moins abondant qu’aux époques précédentes mais chacun de ses éléments peut atteindre une qualité remarquable. De splendides exemples ont été rassemblés afin de témoigner du luxe dont s’entouraient les élites égyptiennes tant à l’intérieur du caveau funéraire que dans la chapelle, partie accessible de la tombe où l’on vient rendre le culte aux défunts.
La première salle consacrée au « domaine des morts » réunit les objets traditionnellement présents dans la chapelle funéraire aux époques tardives. Table d’offrandes, situle et stèles étaient utilisées pour procurer magiquement au défunt la nourriture nécessaire dans l’au-delà.
Dans la seconde salle sont présentés de magnifiques exemples de chacun des éléments du mobilier qui entouraient le défunt à l’intérieur du caveau. Cercueil, papyrus richement illustré, scarabée de cœur, vases canopes, effigie du dieu des morts et serviteurs funéraires de diverses époques ont été rassemblés pour leur qualité plastique exceptionnelle.
La troisième salle rassemble les divers éléments de la tombe d’un personnage contemporain du IVe siècle avant notre ère. Ce prêtre, nommé Ânkhemmaât, a officié à Héracléopolis, une ville située à proximité de l’ouverture du Fayoum sur la vallée du Nil, à une centaine de kilomètre au sud de Memphis. Ce notable provincial a emporté avec lui les pièces essentielles lui permettant de survivre dans l’au-delà, ce qui fait de son mobilier funéraire un exemple particulièrement significatif de tombe des époques tardives. À côté de son cercueil et de sa parure de momie (Grand masque funéraire, collection privée), on compte également toute une troupe de serviteurs funéraires, une statue du dieu des morts ainsi qu’un grand coffret magnifiquement décoré, destiné à recueillir les viscères momifiés et des linges utilisés au cours de la momification.
Les Pharaons
Du roi, médiateur entre les hommes et les dieux, les époques tardives ont paradoxalement conservé peu de souvenirs ou, plus exactement, des traces qui ne sont pas à la mesure de son rang. Les pharaons qui se sont succédés sur le trône d’Horus après les Ramsès n’ont certes plus rien de commun avec les bâtisseurs d’empire qui ont fait le prestige de l’Égypte durant les XVIIIe et XIXe dynasties et moins encore avec leurs glorieux prédécesseurs de l’Ancien et du Moyen Empire. Par contre ils ont tous, indigènes ou étrangers, cherché à se présenter comme les défenseurs de la tradition pharaonique, même si leur zèle à assumer ce rôle a beaucoup varié d’une époque à l’autre, notamment en fonction de leur origine.
Des temples qu’ils ont édifiés ou agrandis, peu de vestiges nous sont parvenus, mais il reste une multitude de statues à leur effigie, en pierre ou en métal, qui les représentent éventuellement dans leur rôle d’« exécuteur des rites ». Seulement la plupart se réduisent aujourd’hui à des fragments, corps mutilés ou têtes sans corps, dont on ne peut généralement que reconnaître l’époque, si le nom du roi n’est pas conservé.
Pour évoquer les belles représentations des derniers pharaons, l’exposition ajoute à un relief conservant l’image d’un roitelet libyen (Brooklyn Museum, New York) six têtes royales parmi les plus célèbres que nous a laissées l’Égypte tardive, dont celles attribuées respectivement à Apriès et à Amasis, que possèdent les musées du Louvre et de Berlin (Ägyptisches Museum). Hormis la plus récente des six qui appartient à l’époque ptolémaïque, elles se répartissent entre les XXVe, XXVIe et XXXe dynasties et, à l’exception de celle du musée Jacquemart-André, à laquelle est associée le début du nom d’Horus de Psammétique II, aucune ne peut être assignée avec certitude à un roi particulier.
En marge de ces monuments bien connus, figure un témoignage inédit d’un intérêt exceptionnel. Il s’agit d’un modèle de sculpteur (collection privée), conçu pour aider à façonner la tête d’une statue d’un Grand Roi, tel qu’il apparaît dans l’iconographie achéménide. Cet objet de style pharaonique qui doit remonter à la XXVIIe dynastie, le montre ainsi avec la moustache et la longue barbe dont il est habituellement pourvu sur les monuments perses.
L'univers des dieux
Outre les hommes, les femmes et les pharaons, l’univers égyptien est peuplé de nombreuses divinités. La vitalité des cultes est grande dans l’Égypte tardive, si bien qu’au côté des principales figures nationales du panthéon égyptien se multiplient les dévotions à diverses formes divines.
Les principales divinités de l’état égyptien sont représentées par des chefs-d’œuvre exceptionnels, comme la statue d’Amon en or (Metropolitan Museum of Art, New York) ou l’effigie de Bastet sous forme de chatte dite « Gayer Anderson Cat » (British Museum, Londres). Les autres figures du panthéon ne sont pas en reste et sont parfois représentées sous plusieurs aspects, comme Thot qui se manifeste à la fois comme un ibis et comme un babouin (Kunsthistorisches Museum, Vienne).
Parmi les divinités dont la popularité a crû durant le Ier millénaire avant notre ère, la première place revient très vraisemblablement à Osiris. Autour d’une grande effigie de près d’un mètre de haut (Museum of Fine Arts, Boston), ont été rassemblées plusieurs statues du dieu qui le représentent sous ses aspects lunaire ou agraire.
Plusieurs œuvres ont également été regroupées pour illustrer les différents aspects que prend la fille du soleil dans l’Égypte tardive (Egide, The Walters Art Gallery, Baltimore). Cette dangereuse lionne assoiffée de sang (Buste d’une déesse lionne, collection privée) est apaisée par la musique que lui jouent son fils et ses prêtres (Fragment de contrepoids de collier-menat au nom d’Harsiésis, Ägyptisches Museum, Berlin) et prend alors la forme d’une chatte au caractère protecteur.
Des dix siècles qui séparent la chute des derniers Ramsès de la triste fin de Cléopâtre VII, on ne retient trop souvent que les troubles qui ont agité la fin de la période libyenne et les invasions dont le pays a eu successivement à souffrir de la part des Kouchites, des Perses, puis des Macédoniens. C’est ce qui incite à ne retenir de cette période qu’un long mais irrémédiable cheminement sur la voie du déclin, au cours duquel l’Égypte finit par perdre définitivement sa souveraineté.
Si nous considérons la qualité de la production dans les divers domaines de l’art, nous devons cependant admettre qu’elle ne concorde pas avec une vision aussi négative de la situation, tant les ateliers ne cessent de créer de beaux objets, sinon des chefs-d’œuvre. C’est à ces témoignages, qui apportent un éclairage nouveau sur le dernier millénaire de l’histoire pharaonique, que l’exposition propose de s’intéresser.
Le fil conducteur naturel pour cette visite parmi les plus belles réalisations de l’Égypte tardive, reste celui qu’offrent les trois sujets au cœur même de la production artistique pharaonique : les hommes, le pharaon et les dieux. Omniprésents dans la statuaire, ils restent les personnages centraux des multiples scènes qui décorent les parois des temples et des tombes.
Au rez-de-chaussée, vous serez accueilli par les œuvres les plus spectaculaires de l’exposition par leurs dimensions. Elles sont réunies autour d’une impressionnante effigie d’Osiris (Statue d’Osiris consacrée par Ptahirdis, Museum of Fine Arts, Boston) et de trois statues « jumelles » de Nakhthorheb, grand personnage de la cour de Psammétique II (British Museum, Londres ; Musée du Louvre, Paris ; Collection privée), présentées ensemble pour la première fois.
L'Egypte aux mille visages
Représenter l’homme est l’un des défis auxquels se sont confrontés les sculpteurs égyptiens depuis l’époque prédynastique jusqu’au temps de la domination romaine. Si une époque s’est particulièrement illustrée par la perfection technique qu’elle a atteint dans ce domaine, c’est bien le dernier millénaire de l’histoire pharaonique (Statue-cube de Padishahededet, dépôt du Petit Palais au Musée du Louvre, Paris).
Une assemblée de statues de grande qualité et parfaitement préservées, figurant des prêtres ou des grands personnages de l’état, montre la diversité des matériaux, des éléments vestimentaires mais surtout des attitudes dans lesquelles hommes et femmes se sont fait représenter : debout, agenouillés, assis à terre ou sur un siège, ils peuvent aussi être accompagnés d’une effigie divine.
La mode archaïsante très en vogue depuis la fin de l’époque libyenne jusqu’à la XXVIe dynastie a remis les vêtements courts au goût du jour, ce qui a permis aux sculpteurs de mettre leur talent au service de la représentation des corps (Statue debout fragmentaire de Horoudja, Musée du Louvre, Paris). Une fois cette mode tombée en désuétude, les artisans n’en sont pas moins demeurés sensibles au traitement du corps dont ils réinterprètent l’anatomie à leur manière et au travail de polissage qui vient parfaire les sculptures (Statue debout fragmentaire dite « Dattari », Brooklyn Museum, New York).
Mais c’est au rendu des visages que les sculpteurs égyptiens ont prêté le plus d’attention : qu’ils soient idéalisés avec des traits ronds et juvéniles (Haut d’une statue masculine, Museo Egizio, Florence) ou au contraire qu’ils témoignent d’une recherche d’individualisation en marquant rides et plis de peaux (Tête verte, Ägyptisches Museum, Berlin), les visages constituent un morceau de choix pour lesquels les sculpteurs déploient tout leur talent.
Le Royaume des Morts
Trois salles de l’exposition sont consacrées au domaine funéraire. Le matériel funéraire de l’Égypte tardive est moins abondant qu’aux époques précédentes mais chacun de ses éléments peut atteindre une qualité remarquable. De splendides exemples ont été rassemblés afin de témoigner du luxe dont s’entouraient les élites égyptiennes tant à l’intérieur du caveau funéraire que dans la chapelle, partie accessible de la tombe où l’on vient rendre le culte aux défunts.
La première salle consacrée au « domaine des morts » réunit les objets traditionnellement présents dans la chapelle funéraire aux époques tardives. Table d’offrandes, situle et stèles étaient utilisées pour procurer magiquement au défunt la nourriture nécessaire dans l’au-delà.
Dans la seconde salle sont présentés de magnifiques exemples de chacun des éléments du mobilier qui entouraient le défunt à l’intérieur du caveau. Cercueil, papyrus richement illustré, scarabée de cœur, vases canopes, effigie du dieu des morts et serviteurs funéraires de diverses époques ont été rassemblés pour leur qualité plastique exceptionnelle.
La troisième salle rassemble les divers éléments de la tombe d’un personnage contemporain du IVe siècle avant notre ère. Ce prêtre, nommé Ânkhemmaât, a officié à Héracléopolis, une ville située à proximité de l’ouverture du Fayoum sur la vallée du Nil, à une centaine de kilomètre au sud de Memphis. Ce notable provincial a emporté avec lui les pièces essentielles lui permettant de survivre dans l’au-delà, ce qui fait de son mobilier funéraire un exemple particulièrement significatif de tombe des époques tardives. À côté de son cercueil et de sa parure de momie (Grand masque funéraire, collection privée), on compte également toute une troupe de serviteurs funéraires, une statue du dieu des morts ainsi qu’un grand coffret magnifiquement décoré, destiné à recueillir les viscères momifiés et des linges utilisés au cours de la momification.
Les Pharaons
Du roi, médiateur entre les hommes et les dieux, les époques tardives ont paradoxalement conservé peu de souvenirs ou, plus exactement, des traces qui ne sont pas à la mesure de son rang. Les pharaons qui se sont succédés sur le trône d’Horus après les Ramsès n’ont certes plus rien de commun avec les bâtisseurs d’empire qui ont fait le prestige de l’Égypte durant les XVIIIe et XIXe dynasties et moins encore avec leurs glorieux prédécesseurs de l’Ancien et du Moyen Empire. Par contre ils ont tous, indigènes ou étrangers, cherché à se présenter comme les défenseurs de la tradition pharaonique, même si leur zèle à assumer ce rôle a beaucoup varié d’une époque à l’autre, notamment en fonction de leur origine.
Des temples qu’ils ont édifiés ou agrandis, peu de vestiges nous sont parvenus, mais il reste une multitude de statues à leur effigie, en pierre ou en métal, qui les représentent éventuellement dans leur rôle d’« exécuteur des rites ». Seulement la plupart se réduisent aujourd’hui à des fragments, corps mutilés ou têtes sans corps, dont on ne peut généralement que reconnaître l’époque, si le nom du roi n’est pas conservé.
Pour évoquer les belles représentations des derniers pharaons, l’exposition ajoute à un relief conservant l’image d’un roitelet libyen (Brooklyn Museum, New York) six têtes royales parmi les plus célèbres que nous a laissées l’Égypte tardive, dont celles attribuées respectivement à Apriès et à Amasis, que possèdent les musées du Louvre et de Berlin (Ägyptisches Museum). Hormis la plus récente des six qui appartient à l’époque ptolémaïque, elles se répartissent entre les XXVe, XXVIe et XXXe dynasties et, à l’exception de celle du musée Jacquemart-André, à laquelle est associée le début du nom d’Horus de Psammétique II, aucune ne peut être assignée avec certitude à un roi particulier.
En marge de ces monuments bien connus, figure un témoignage inédit d’un intérêt exceptionnel. Il s’agit d’un modèle de sculpteur (collection privée), conçu pour aider à façonner la tête d’une statue d’un Grand Roi, tel qu’il apparaît dans l’iconographie achéménide. Cet objet de style pharaonique qui doit remonter à la XXVIIe dynastie, le montre ainsi avec la moustache et la longue barbe dont il est habituellement pourvu sur les monuments perses.
L'univers des dieux
Outre les hommes, les femmes et les pharaons, l’univers égyptien est peuplé de nombreuses divinités. La vitalité des cultes est grande dans l’Égypte tardive, si bien qu’au côté des principales figures nationales du panthéon égyptien se multiplient les dévotions à diverses formes divines.
Les principales divinités de l’état égyptien sont représentées par des chefs-d’œuvre exceptionnels, comme la statue d’Amon en or (Metropolitan Museum of Art, New York) ou l’effigie de Bastet sous forme de chatte dite « Gayer Anderson Cat » (British Museum, Londres). Les autres figures du panthéon ne sont pas en reste et sont parfois représentées sous plusieurs aspects, comme Thot qui se manifeste à la fois comme un ibis et comme un babouin (Kunsthistorisches Museum, Vienne).
Parmi les divinités dont la popularité a crû durant le Ier millénaire avant notre ère, la première place revient très vraisemblablement à Osiris. Autour d’une grande effigie de près d’un mètre de haut (Museum of Fine Arts, Boston), ont été rassemblées plusieurs statues du dieu qui le représentent sous ses aspects lunaire ou agraire.
Plusieurs œuvres ont également été regroupées pour illustrer les différents aspects que prend la fille du soleil dans l’Égypte tardive (Egide, The Walters Art Gallery, Baltimore). Cette dangereuse lionne assoiffée de sang (Buste d’une déesse lionne, collection privée) est apaisée par la musique que lui jouent son fils et ses prêtres (Fragment de contrepoids de collier-menat au nom d’Harsiésis, Ägyptisches Museum, Berlin) et prend alors la forme d’une chatte au caractère protecteur.
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