http://www.maxisciences.com/supervirus-h5n1/les-recherches-sur-le-supervirus-h5n1-finalement-publiees_art24121.html
Malgré la controverse qu'ils ont suscitée au cours des derniers mois, les travaux portant sur la création en laboratoire d'un virus mutant de la grippe aviaire H5N1 ont finalement été publiés ce mercredi dans la revue Nature.
C'est à la fin du mois de novembre 2011 que la polémique est née, lorsque deux groupes de scientifiques l'un américain et l'autre néerlandais ont annoncé avoir créé un supervirus, à partir de mutations du virus H5N1. Un micro-organisme capable de se transmettre entre mammifères et donc potentiellement entre êtres humains alors que le virus de la grippe aviaire en est normalement incapable. Le but de ces recherches était en fait de comprendre si ce virus pouvait muter en une version capable de se transmettre facilement par voie aérienne entre humains et si c'était le cas de pouvoir envisager des moyens d'empêcher une épidémie.
Au vu d'une telle capacité, l'annonce des chercheurs avait donc donné naissance à une vive inquiétude dans la mesure où ceux-ci souhaitaient publier les résultats et la méthode utilisée. Le débat portait alors sur la question de les laisser ou non donner les détails de leurs travaux. Des détails qui selon certains, pouvaient potentiellement permettre de recréer le virus en question. Dans un premier temps, le Bureau national américain de la science pour la biosécurité (NSABB) avait donc demandé aux revues Nature et Science de ne pas publier les recherches des deux équipes. Une mesure qui avait été qualifiée de censure par plusieurs scientifiques.
Par la suite, le NSABB avait ainsi procédé à de nouvelles évaluations et a finalement décidé en mars dernier d'autoriser la publication des études, estimant que "les données (...) ne semblent pas fournir d'informations qui permettraient une utilisation nuisible (...) au point de mettre en danger la santé publique ni la sécurité nationale". Hier, la revue Nature a donc été la première à publier les travaux sur ce supervirus, ceux de l'équipe américaine, dirigée par Yoshihiro Kawaoka de l'Université du Wisconsin.
Un supervirus testé sur des furets
"Les éléments scientifiques essentiels" du manuscrit original "n'ont pas été modifiés" a expliqué Nature qui précise s'être tout de même entouré pour cette publication de plusieurs avis en matière de biosécurité. Dans les pages de la revue, l'équipe de chercheurs explique être partie d'un gène clé du H5N1 codant pour une protéine appelée hémagglutinine et présente à la surface du virus. En ajoutant une mutation à ce fameux gène, ils ont réussi à rendre le H5N1 davantage compatible avec les cellules du système respiratoire humain.
Ensuite, ils ont utilisé un virus H1N1 pour créer un virus hybride H5/H1 qu'ils ont testé sur six furets. Des animaux régulièrement utilisés en laboratoire pour leur proximité avec l'homme au niveau du système respiratoire. Au final, les chercheurs ont constaté que les furets infectés ont transmis le virus par voie aérienne à leurs congénères mais aucun d'entre eux n'en est mort. De tels travaux mettent en lumière les mécanismes d'emprunts génétiques qui permettent à un virus de gagner en transmissibilité, ont ainsi expliqué les chercheurs.
D'ailleurs, la revue Nature ne publie pas l'article seul. Elle l'accompagne d'un rapport provenant d'une agence de biosécurité "non-américaine" qui estime que les bénéfices de cette publication dépassent les risques liés à une potentielle utilisation malveillante. Celle-ci argumente : "ne pas publier cette information ralentirait ou même bloquerait le développement de vaccins contre un virus qui a encore la capacité à muter naturellement vers une forme pandémique".
Quant aux travaux de la seconde équipe, celle dirigée par le virologue Ron Fouchier, du centre médical Erasmus de Rotterdam, ils sont encore en cours de "révision" avant publication dans la revue Science.
Malgré la controverse qu'ils ont suscitée au cours des derniers mois, les travaux portant sur la création en laboratoire d'un virus mutant de la grippe aviaire H5N1 ont finalement été publiés ce mercredi dans la revue Nature.
C'est à la fin du mois de novembre 2011 que la polémique est née, lorsque deux groupes de scientifiques l'un américain et l'autre néerlandais ont annoncé avoir créé un supervirus, à partir de mutations du virus H5N1. Un micro-organisme capable de se transmettre entre mammifères et donc potentiellement entre êtres humains alors que le virus de la grippe aviaire en est normalement incapable. Le but de ces recherches était en fait de comprendre si ce virus pouvait muter en une version capable de se transmettre facilement par voie aérienne entre humains et si c'était le cas de pouvoir envisager des moyens d'empêcher une épidémie.
Au vu d'une telle capacité, l'annonce des chercheurs avait donc donné naissance à une vive inquiétude dans la mesure où ceux-ci souhaitaient publier les résultats et la méthode utilisée. Le débat portait alors sur la question de les laisser ou non donner les détails de leurs travaux. Des détails qui selon certains, pouvaient potentiellement permettre de recréer le virus en question. Dans un premier temps, le Bureau national américain de la science pour la biosécurité (NSABB) avait donc demandé aux revues Nature et Science de ne pas publier les recherches des deux équipes. Une mesure qui avait été qualifiée de censure par plusieurs scientifiques.
Par la suite, le NSABB avait ainsi procédé à de nouvelles évaluations et a finalement décidé en mars dernier d'autoriser la publication des études, estimant que "les données (...) ne semblent pas fournir d'informations qui permettraient une utilisation nuisible (...) au point de mettre en danger la santé publique ni la sécurité nationale". Hier, la revue Nature a donc été la première à publier les travaux sur ce supervirus, ceux de l'équipe américaine, dirigée par Yoshihiro Kawaoka de l'Université du Wisconsin.
Un supervirus testé sur des furets
"Les éléments scientifiques essentiels" du manuscrit original "n'ont pas été modifiés" a expliqué Nature qui précise s'être tout de même entouré pour cette publication de plusieurs avis en matière de biosécurité. Dans les pages de la revue, l'équipe de chercheurs explique être partie d'un gène clé du H5N1 codant pour une protéine appelée hémagglutinine et présente à la surface du virus. En ajoutant une mutation à ce fameux gène, ils ont réussi à rendre le H5N1 davantage compatible avec les cellules du système respiratoire humain.
Ensuite, ils ont utilisé un virus H1N1 pour créer un virus hybride H5/H1 qu'ils ont testé sur six furets. Des animaux régulièrement utilisés en laboratoire pour leur proximité avec l'homme au niveau du système respiratoire. Au final, les chercheurs ont constaté que les furets infectés ont transmis le virus par voie aérienne à leurs congénères mais aucun d'entre eux n'en est mort. De tels travaux mettent en lumière les mécanismes d'emprunts génétiques qui permettent à un virus de gagner en transmissibilité, ont ainsi expliqué les chercheurs.
D'ailleurs, la revue Nature ne publie pas l'article seul. Elle l'accompagne d'un rapport provenant d'une agence de biosécurité "non-américaine" qui estime que les bénéfices de cette publication dépassent les risques liés à une potentielle utilisation malveillante. Celle-ci argumente : "ne pas publier cette information ralentirait ou même bloquerait le développement de vaccins contre un virus qui a encore la capacité à muter naturellement vers une forme pandémique".
Quant aux travaux de la seconde équipe, celle dirigée par le virologue Ron Fouchier, du centre médical Erasmus de Rotterdam, ils sont encore en cours de "révision" avant publication dans la revue Science.
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