Selon la radio publique israélienne, une femme a été légèrement blessée près de la ville de Maalot, proche de la frontière libanaise, par l’explosion d’une roquette tirée du Liban.
Les urgences israéliennes ont fait état pour leur part de "trois blessés légers" israéliens.
"Deux roquettes ont été tirées à partir du Liban. L’une est tombée sur le territoire libanais. L’autre a traversé la frontière" avec Israël, a déclaré un porte-parole de l’armée libanaise.
En représailles, "l’ennemi israélien a agressé le Liban en tirant l’un après l’autre huit obus d’artillerie sur la région d’el-Qlailé", une zone d’influence du Hezbollah chiite au sud de la ville côtière de Tyr, a-t-il ajouté.
L’armée israélienne a confirmé avoir "répliqué" aux tirs, en visant le secteur d’où étaient partis les engins, qualifiant l’incident de "sérieux".
Aucune victime n’a été signalée côté libanais.
Le Hezbollah chiite, contre lequel l’Etat hébreu a mené une guerre en 2006 après l’enlèvement de deux de ses soldats, a nié toute implication dans cet incident, le troisième du genre depuis le début de l’année.
"Le Hezbollah n’a rien à voir avec les tirs de roquettes", a assuré à l’AFP un porte-parole du mouvement, Ibrahim Moussaoui.
Le commandant de la Force des Nations unies au Liban (Finul), Claudio Graziano, qui a contacté de hauts responsables au sein des armées israélienne et libanaise, "a appelé à la retenue", selon la porte-parole de la Finul Yasmina Bouziane.
Les 9 et 14 janvier, des roquettes avaient été tirées du Liban en direction de l’Etat hébreu, en pleine offensive israélienne contre le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza. Cette opération a fait 1.330 morts palestiniens entre le 27 décembre et le 18 janvier.
Le Hezbollah avait alors également nié toute implication.
Le gouvernement israélien a prévenu récemment qu’il tiendrait non seulement le Hezbollah mais également les dirigeants libanais pour responsables des attaques visant son territoire, soulignant que le "parti de Dieu" faisait partie du gouvernement libanais.
Ce dernier a condamné les tirs d’où qu’ils viennent.
"Les obus israéliens constituent une violation inacceptable et injustifiée de la souveraineté libanaise", a souligné le Premier ministre libanais Fouad Siniora dans un communiqué.
"Les roquettes tirées à partir du Liban menacent la sécurité et la stabilité" dans le sud du pays "et violent la résolution 1701" du Conseil de sécurité de l’ONU qui a mis fin au conflit de 2006, a-t-il ajouté.
La Finul a précisé que les deux roquettes avaient été "tirées d’une plantation de bananes à l’intérieur du territoire libanais, à sept kilomètres au sud de Tyr".
Deux plateformes de lancement de roquettes ont été retrouvées dans les environs du village d’el-Henniyé, qui a été la cible des obus israéliens, selon le correspondant de l’AFP.
"Les gens ont été pris de panique, l’école a été évacuée et a fermé ses portes", a raconté Ali Diab, 55 ans.
Le conflit de 2006 a fait plus de 1.200 tués au Liban, civils pour la plupart, et 160 tués, côté israélien, en majorité des militaires.
Des analystes estiment que ces tirs répétés sont l’oeuvre d’un groupuscule palestinien qui aurait agi avec l’accord tacite du Hezbollah.
Les urgences israéliennes ont fait état pour leur part de "trois blessés légers" israéliens.
"Deux roquettes ont été tirées à partir du Liban. L’une est tombée sur le territoire libanais. L’autre a traversé la frontière" avec Israël, a déclaré un porte-parole de l’armée libanaise.
En représailles, "l’ennemi israélien a agressé le Liban en tirant l’un après l’autre huit obus d’artillerie sur la région d’el-Qlailé", une zone d’influence du Hezbollah chiite au sud de la ville côtière de Tyr, a-t-il ajouté.
L’armée israélienne a confirmé avoir "répliqué" aux tirs, en visant le secteur d’où étaient partis les engins, qualifiant l’incident de "sérieux".
Aucune victime n’a été signalée côté libanais.
Le Hezbollah chiite, contre lequel l’Etat hébreu a mené une guerre en 2006 après l’enlèvement de deux de ses soldats, a nié toute implication dans cet incident, le troisième du genre depuis le début de l’année.
"Le Hezbollah n’a rien à voir avec les tirs de roquettes", a assuré à l’AFP un porte-parole du mouvement, Ibrahim Moussaoui.
Le commandant de la Force des Nations unies au Liban (Finul), Claudio Graziano, qui a contacté de hauts responsables au sein des armées israélienne et libanaise, "a appelé à la retenue", selon la porte-parole de la Finul Yasmina Bouziane.
Les 9 et 14 janvier, des roquettes avaient été tirées du Liban en direction de l’Etat hébreu, en pleine offensive israélienne contre le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza. Cette opération a fait 1.330 morts palestiniens entre le 27 décembre et le 18 janvier.
Le Hezbollah avait alors également nié toute implication.
Le gouvernement israélien a prévenu récemment qu’il tiendrait non seulement le Hezbollah mais également les dirigeants libanais pour responsables des attaques visant son territoire, soulignant que le "parti de Dieu" faisait partie du gouvernement libanais.
Ce dernier a condamné les tirs d’où qu’ils viennent.
"Les obus israéliens constituent une violation inacceptable et injustifiée de la souveraineté libanaise", a souligné le Premier ministre libanais Fouad Siniora dans un communiqué.
"Les roquettes tirées à partir du Liban menacent la sécurité et la stabilité" dans le sud du pays "et violent la résolution 1701" du Conseil de sécurité de l’ONU qui a mis fin au conflit de 2006, a-t-il ajouté.
La Finul a précisé que les deux roquettes avaient été "tirées d’une plantation de bananes à l’intérieur du territoire libanais, à sept kilomètres au sud de Tyr".
Deux plateformes de lancement de roquettes ont été retrouvées dans les environs du village d’el-Henniyé, qui a été la cible des obus israéliens, selon le correspondant de l’AFP.
"Les gens ont été pris de panique, l’école a été évacuée et a fermé ses portes", a raconté Ali Diab, 55 ans.
Le conflit de 2006 a fait plus de 1.200 tués au Liban, civils pour la plupart, et 160 tués, côté israélien, en majorité des militaires.
Des analystes estiment que ces tirs répétés sont l’oeuvre d’un groupuscule palestinien qui aurait agi avec l’accord tacite du Hezbollah.
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