(Source : Nation presse)
Lors d’un entretien capital samedi 8 août 2009 à New Dehli entre le premier ministre indien Manmohan Singh et le conseiller d’État chinois Dai Bingguo, la Chine et l’Inde ont décidé de poursuivre leur rapprochement (géo)politique et de renforcer leur coopération bilatérale dans les domaines économique, commercial, culturel, scientifique et technologique. Avec la résolution progressive d’un ancien litige territorial dans la zone himalayenne, ces deux géants émergents aux populations de 2,5 milliards d’habitants sont fermement décidés à développer conjointement leurs économies intérieures et favoriser l’émergence d’un monde multipôlaire respectueux des nations souveraines. En raison de sa nature technocratique et de sa philosophie atlanto-mondialiste, l’UE des 27 représente une monstrueuse entité politique, destinée à affaiblir et faire disparaître des nations souveraines plurimillénaires.
Repères historiques : de la guerre sino-indienne de 1962 à l’accord Jiabao-Singh du 12 avril 2005
La Chine et l’Inde partagent dans la zone himalayenne une frontière de 3.500 km connue sous le nom de ligne McMahon et définie le 27 avril 1914 lors de la Convention de Simla. Mao Zedong (26/12/1893-09/09/1976) dirigea la Chine à partir du 1er octobre 1949. Jawaharlal Nehru (14/11/1889-27/05/1964) dirigea l’Inde dès son accession à l’indépendance le 15 août 1947. Fervent adversaire des anciennes puissances coloniales, le progressiste Nehru avait élaboré une vision géopolitique revancharde, selon laquelle l’Inde et la Chine s’uniraient pour dominer le monde issu de la seconde guerre mondiale et des multiples décolonisations.
Nehru fut ramené à des réalités plus concrètes et amères lorsque la Chine attaqua unilatéralement l’Inde à partir du 10 octobre 1962. Mal préparée à se battre dans des zones de très haute montagne, l’armée indienne fut incapable de riposter à l’agression chinoise et battit en retraite. Lors du cessez-le-feu décrété le 20 novembre 1962, l’armée chinoise (APL) était victorieuse mais choisit d’arrêter sa progression sur le territoire indien. Le conflit sino-indien provoqua la mort de 3.000 indiens et 900 chinois, essentiellement des militaires.
L’Armée Populaire de Libération (APL) se retira rapidement du futur État indien de Arunachal Pradesh et libéra dès 1963 les prisonniers indiens.
En revanche, la Chine poursuivit l’occupation militaire de l’Aksai Chin, actuellement administré par la région autonome du Xinjiang. Étendue sur 37.350 km2 dans une zone montagneuse très difficile d’accès, l’Aksai Chin comprend la partie septentrionale du Cachemire et partage des frontières communes avec l’Inde, le Pakistan et la Chine (régions autonomes du Xinjiang et du Tibet). En raison de ses excellentes relations diplomatiques, économiques et commerciales avec le géant asiatique, le Pakistan avait donné à la Chine en 1963 une petite portion supplémentaire de l’Aksai Chin. Comme l’Inde et la Chine ont par la suite observé un statu-quo, ce litige territorial en zone himalayenne n’a jamais dégénéré.
À l’extrémité occidentale de l’Aksai Chin, le col de Karakoram est situé à la jonction de l’Inde, du Pakistan et de la Chine (Xinjiang). Reliant le Tibet au Xinjiang, la China National Highway 219 traverse l’Aksai Chin et représente une infrastructure géostratégique majeure.
Le rapprochement géopolitique de l’Inde et de la Chine s’effectua d’abord au sein de structures informelles et respectueuses des nations souveraines : le BRIC et l’OCS. Acronyme pour Brésil, Russie, Inde, Chine, le BRIC rassemble ces quatre pays émergents, décidés à pratiquer concrètement une coopération économique de proximité. En raison de leurs spectaculaires développements industriel et économique, la Chine et l’Inde ont un cruel besoin de ressources naturelles (pétrole, gaz) que la Russie et la Brésil possèdent en abondance.
Créée les 14 et 15 juin 2001 dans la capitale économique de la Chine, l’Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS) rassemble la Russie, la Chine et quatre pays d’Asie Centrale, le Kazakhstan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et l’Ouzbékistan. Basée sur une coopération de proximité, cette structure géostratégique et économique compte quatre membres observateurs, la Mongolie depuis 2004, l’Inde, le Pakistan et l’Iran depuis 2005.
Le 12 avril 2005 constitua une date historique et un tournant capital pour les relations diplomatiques sino-indiennes. Ce jour là, deux réformateurs visionnaires se rencontrent à Bangalore (Sud, État de Karnataka) et signent un accord bilatéral, qui amorce non seulement un réchauffement diplomatique mais surtout un fructueux processus de coopération économique, commerciale, culturelle, géopolitique, technologique et scientifique entre les deux géants économiques émergents.
Venu spécialement à Bangalore fleuron scientifique et technologique de l’Inde, Wen Jiabao est le premier ministre chinois depuis le 16 mars 2003. Né le 15 septembre 1942 dans la municipalité autonome de Tianjin, Wen Jiabao effectua des études de géologie et devint ingénieur. Avec le président Hu Jintao en poste depuis le 15 mars 2003, il mène une audacieuse politique de réformes politiques et économiques. En février 2007, il prononça son plus important discours où il expliqua que la démocratie était un concept universel et non occidental et où il plaida pour une progressive démocratisation de la vie politique chinoise après l’adoption de nécessaires réformes économiques et éducatives.
Premier sikh à devenir Premier ministre en Inde, Manmohan Singh assure cette fonction depuis le 22 mai 2004. Né le 26 septembre 1932 dans une modeste localité aujourd’hui en territoire pakistanais, Manmohan Singh effectua de brillantes études économiques au sein des prestigieuses Universités d’Oxford, de Cambridge et du Penjab. Lorsque il fut ministre des Finances durant près de cinq ans (21 juin 1991-16 mai 1996), Manmohan Singh mit en application un audacieux programme de réformes économiques. Très apprécié de ses concitoyens, il favorisa notamment l’ouverture économique et commerciale mondiales de l’Inde ainsi que l’émergence d’une classe moyenne de plus ou plus nombreuse, gage d’une prospérité économique solide et durable.
Lors d’un entretien capital samedi 8 août 2009 à New Dehli entre le premier ministre indien Manmohan Singh et le conseiller d’État chinois Dai Bingguo, la Chine et l’Inde ont décidé de poursuivre leur rapprochement (géo)politique et de renforcer leur coopération bilatérale dans les domaines économique, commercial, culturel, scientifique et technologique. Avec la résolution progressive d’un ancien litige territorial dans la zone himalayenne, ces deux géants émergents aux populations de 2,5 milliards d’habitants sont fermement décidés à développer conjointement leurs économies intérieures et favoriser l’émergence d’un monde multipôlaire respectueux des nations souveraines. En raison de sa nature technocratique et de sa philosophie atlanto-mondialiste, l’UE des 27 représente une monstrueuse entité politique, destinée à affaiblir et faire disparaître des nations souveraines plurimillénaires.
Repères historiques : de la guerre sino-indienne de 1962 à l’accord Jiabao-Singh du 12 avril 2005
La Chine et l’Inde partagent dans la zone himalayenne une frontière de 3.500 km connue sous le nom de ligne McMahon et définie le 27 avril 1914 lors de la Convention de Simla. Mao Zedong (26/12/1893-09/09/1976) dirigea la Chine à partir du 1er octobre 1949. Jawaharlal Nehru (14/11/1889-27/05/1964) dirigea l’Inde dès son accession à l’indépendance le 15 août 1947. Fervent adversaire des anciennes puissances coloniales, le progressiste Nehru avait élaboré une vision géopolitique revancharde, selon laquelle l’Inde et la Chine s’uniraient pour dominer le monde issu de la seconde guerre mondiale et des multiples décolonisations.
Nehru fut ramené à des réalités plus concrètes et amères lorsque la Chine attaqua unilatéralement l’Inde à partir du 10 octobre 1962. Mal préparée à se battre dans des zones de très haute montagne, l’armée indienne fut incapable de riposter à l’agression chinoise et battit en retraite. Lors du cessez-le-feu décrété le 20 novembre 1962, l’armée chinoise (APL) était victorieuse mais choisit d’arrêter sa progression sur le territoire indien. Le conflit sino-indien provoqua la mort de 3.000 indiens et 900 chinois, essentiellement des militaires.
L’Armée Populaire de Libération (APL) se retira rapidement du futur État indien de Arunachal Pradesh et libéra dès 1963 les prisonniers indiens.
En revanche, la Chine poursuivit l’occupation militaire de l’Aksai Chin, actuellement administré par la région autonome du Xinjiang. Étendue sur 37.350 km2 dans une zone montagneuse très difficile d’accès, l’Aksai Chin comprend la partie septentrionale du Cachemire et partage des frontières communes avec l’Inde, le Pakistan et la Chine (régions autonomes du Xinjiang et du Tibet). En raison de ses excellentes relations diplomatiques, économiques et commerciales avec le géant asiatique, le Pakistan avait donné à la Chine en 1963 une petite portion supplémentaire de l’Aksai Chin. Comme l’Inde et la Chine ont par la suite observé un statu-quo, ce litige territorial en zone himalayenne n’a jamais dégénéré.
À l’extrémité occidentale de l’Aksai Chin, le col de Karakoram est situé à la jonction de l’Inde, du Pakistan et de la Chine (Xinjiang). Reliant le Tibet au Xinjiang, la China National Highway 219 traverse l’Aksai Chin et représente une infrastructure géostratégique majeure.
Le rapprochement géopolitique de l’Inde et de la Chine s’effectua d’abord au sein de structures informelles et respectueuses des nations souveraines : le BRIC et l’OCS. Acronyme pour Brésil, Russie, Inde, Chine, le BRIC rassemble ces quatre pays émergents, décidés à pratiquer concrètement une coopération économique de proximité. En raison de leurs spectaculaires développements industriel et économique, la Chine et l’Inde ont un cruel besoin de ressources naturelles (pétrole, gaz) que la Russie et la Brésil possèdent en abondance.
Créée les 14 et 15 juin 2001 dans la capitale économique de la Chine, l’Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS) rassemble la Russie, la Chine et quatre pays d’Asie Centrale, le Kazakhstan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et l’Ouzbékistan. Basée sur une coopération de proximité, cette structure géostratégique et économique compte quatre membres observateurs, la Mongolie depuis 2004, l’Inde, le Pakistan et l’Iran depuis 2005.
Le 12 avril 2005 constitua une date historique et un tournant capital pour les relations diplomatiques sino-indiennes. Ce jour là, deux réformateurs visionnaires se rencontrent à Bangalore (Sud, État de Karnataka) et signent un accord bilatéral, qui amorce non seulement un réchauffement diplomatique mais surtout un fructueux processus de coopération économique, commerciale, culturelle, géopolitique, technologique et scientifique entre les deux géants économiques émergents.
Venu spécialement à Bangalore fleuron scientifique et technologique de l’Inde, Wen Jiabao est le premier ministre chinois depuis le 16 mars 2003. Né le 15 septembre 1942 dans la municipalité autonome de Tianjin, Wen Jiabao effectua des études de géologie et devint ingénieur. Avec le président Hu Jintao en poste depuis le 15 mars 2003, il mène une audacieuse politique de réformes politiques et économiques. En février 2007, il prononça son plus important discours où il expliqua que la démocratie était un concept universel et non occidental et où il plaida pour une progressive démocratisation de la vie politique chinoise après l’adoption de nécessaires réformes économiques et éducatives.
Premier sikh à devenir Premier ministre en Inde, Manmohan Singh assure cette fonction depuis le 22 mai 2004. Né le 26 septembre 1932 dans une modeste localité aujourd’hui en territoire pakistanais, Manmohan Singh effectua de brillantes études économiques au sein des prestigieuses Universités d’Oxford, de Cambridge et du Penjab. Lorsque il fut ministre des Finances durant près de cinq ans (21 juin 1991-16 mai 1996), Manmohan Singh mit en application un audacieux programme de réformes économiques. Très apprécié de ses concitoyens, il favorisa notamment l’ouverture économique et commerciale mondiales de l’Inde ainsi que l’émergence d’une classe moyenne de plus ou plus nombreuse, gage d’une prospérité économique solide et durable.
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