Les maîtres du monde se préparent pour une autre conquête : une guerre contre l’Iran afin de reprendre le contrôle de ce pays. Les nombreux gestes posés récemment en ce sens par les grandes puissances nucléarisées, les Déclarations sur le désarmement nucléaire global dans l’enceinte de l’ONU, les justificatifs pour des sanctions additionnelles invoqués tels que la construction en secret annoncée d’une nouvelle usine de production de combustible nucléaire, la poursuite du processus de diabolisation du régime de Téhéran et de son président sont autant d’indices précurseurs d’une mobilisation sans précédent des pays nucléarisés contre l’Iran. Quel est le scénario le plus vraisemblable en préparation ? Une attaque ciblée des installations nucléaires iraniennes ? Une série de raids aériens effectués contre les principales villes du pays afin de détruire les actifs industriels ? Une infiltration dans les milieux politiques afin de déstabiliser les institutions nationales ? Créer une atmosphère propice aux violences urbaines ? L’imposition de sanctions encore plus sévères ? Voilà autant de voies qui sont sans doute susceptibles d’être examinées depuis un certain temps par les stratèges occidentaux.
« Le président Barack Obama, en effet, a sommé vendredi l’Iran de faire toute la lumière sur ses activités nucléaires à une réunion cruciale prévue le 1er octobre et prévenu la République islamique que le monde était plus uni que jamais pour l’empêcher d’avoir la bombe atomique » (http://www.cyberpresse.ca). Il a déclaré par la même occasion : « L’Iran viole les règles que toutes les nations doivent suivre, mettant en danger le régime de la non-prolifération…et la sécurité du monde » (Le Devoir).
Il a ajouté à l’instar de son prédécesseur à la Maison-Blanche : « J’ai toujours dit que nous n’écartons aucune option quand il s’agit des questions de sécurité nationale américaines, mais je veux à nouveau insister sur le fait que ma préférence va à une solution diplomatique », a-t-il dit lors d’une conférence de presse » (Cyberpresse).
Puis, le cortège des menaces a suivi : « Je crois que l’Iran est prévenu : quand nous les rencontrerons le 1er octobre (à Genève), il va falloir qu’ils fassent toute la lumière et il va falloir qu’ils fassent un choix, a-t-il dit ». Le président a prévenu l’Iran qu’il allait au-devant de nouvelles sanctions s’il ne s’exécutait pas. Il a dit avoir observé cette semaine « une démonstration d’unité sans précédent » à l’Assemblée générale des Nations unies et au sommet des pays avancés et des grandes économies émergentes à Pittsburgh. Une telle « solidarité n’est pas courante. Quiconque a suivi les réponses qu’on faisait à l’Iran aurait douté il y a seulement quelques mois qu’une réaction aussi rapide était possible », a-t-il dit » ((http://www.cyberpresse.ca/international/etats-unis/200909/25/01-905686-obama-necarte-pas-loption-militaire-face-a-liran.php). Les mêmes propos ont été tenus par le président français, Nicolas Sarkozy : « Nous sommes face à un défi lancé à la communauté internationale. Si d’ici au mois de décembre il n’y a pas de changement profond de politique de la part des dirigeants iraniens des sanctions devront être prises. Tout, absolument tout, doit être mis sur la table » (L’Iran s’invite au G20, Le Journal de Québec, le 26 septembre 2009, p. 32).
Pourquoi cette offensive contre l’Iran s’est-elle intensifiée au cours des dernières semaines ? Pourquoi y a t-il urgence d’agir maintenant ? Il est permis de trouver, en partie, une réponse dans les éléments suivants : Le retrait des troupes étatsuniennes de l’Irak peut être vu comme une défaite qu’il importe de faire oublier par un détournement de l’opinion publique vers la question du programme nucléaire de l’Iran, la descente aux enfers des contingents de la coalition en Afghanistan et le SOS lancé par le général Stanley A. McChrystal pour des renforts substantiels (entre 10 000 et 15 000 soldats de plus) devant être déployés d’urgence (Secretary of Defense Memorandum 26 June 2009. Initial United States Forces – Aghanistan (USFOR-A) Assessment), la pression exercée par Israel pour une intervention militaire contre l’Iran par les États-Unis à la suite des déclarations répétées du président de l’Iran concernant l’Holocauste et l’existence même d’Israel, la construction d’une seconde usine de production de combustibles nucléaires et, enfin, la mobilisation de ressources considérables pour la guerre pouvant entraîner des retombées significatives sur l’économie des principaux pays producteurs et exportateurs d’armements.
L’Iran. Une menace d’envergure mondiale ?
Cette question est posée depuis des années. En quoi l’Iran peut-il être une menace suffisamment élevée pour l’ensemble des pays du monde pour obliger la conception d’une stratégie en vue de l’anéantir ? Quels sont les fondements de la profonde appréhension de la part des pays occidentaux vis-à-vis du programme de développement nucléaire de l’Iran ? Les enquêtes sur le terrain des inspecteurs de l’Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA) n’ont pas permis d’en arriver à la conclusion formelle que l’Iran était sur le point de construire une bombe atomique. À l’intérieur du débat concernant le bouclier antimissile des craintes ont été formulées par les tenants de ces dispositifs de défense ou d’interception sur les capacités de l’Iran de disposer bientôt d’armements nucléaires. C’est ainsi que ceux-ci, dans le doute, ont recommandé alors d’installer un parapluie protecteur pour contrer cette menace potentielle et ce à n’importe lequel prix.
Cette crainte est alimentée sans cesse par les adeptes de la défense antimissile, mais elle reste au niveau des soupçons. Selon eux, l’Iran possèderait tous les éléments lui permettant de construire une bombe nucléaire et il possède les vecteurs de courte et de moyenne portée capables d’atteindre de nombreuses cibles sensibles de façon efficace, y compris le territoire de l’État hébreu. Ce qu’il importe pour les puissances occidentales c’est de maintenir un doute fondé sur des faits vraisemblables (vérifiés ou non) dans l’esprit de la population des pays nucléarisés. Ce doute pourrait par conséquent être suffisant pour préparer une intervention armée et de la justifier.
Le support de la Russie et de la Chine
L’abandon par les Etats-Unis du projet de bouclier antimissile en Pologne et en République tchèque annoncé le 17 septembre dernier laissant place à un autre dispositif plus souple, soit un bouclier antimissile doté d’intercepteurs de courte et de moyenne portée et l’invitation adressée à la Russie lui demandant de collaborer avec l’OTAN pour mettre au point un système commun de défense antimissile seraient des gestes posés par les Étatsuniens destinés à réchauffer leurs relations avec la Russie et obtenir ainsi de sa part un appui dans la prise de contrôle de l’Asie centrale et éventuellement de celle de l’Iran .
Ce qui a été recherché lors de la dernière réunion du Conseil de sécurité et durant le Sommet de Pittsburgh c’est l’aval tacite de la Russie et de la Chine aux décisions prises par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni concernant la question du nucléaire iranien. Le président de la Russie, Dmitri Medvedev, de même que le Premier Ministre de la Chine, Wen Jiabao, ont ainsi exprimé qu’ils n’étaient pas en désaccord avec le principe de l’imposition de sanctions contre l’Iran. C’est ainsi que les forces impériales arrivent à un consensus quand il en va de leurs prérogatives et de leurs intérêts communs. Selon le président Obama « non seulement les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont rendu publics les nouveaux manquements iraniens aux obligations internationales, mais « on a aussi vu la Chine et la Russie publier des communiqués appelant à une enquête immédiate », a-t-il dit » ((Cyberpresse).
Conclusion
Si les nombreux reproches faits à l’Iran concernant le volet militaire non dévoilé de son programme de développement nucléaire s’avèrent fondés, si des actes de soumission de la part des Iraniens ne sont pas posés face aux diktats des pays occidentaux la méfiance à l’égard de l’État iranien ne pourra que s’accentuer en Occident au cours des prochains mois. Il est à craindre alors que l’option militaire soit envisagée comme étant la seule voie pour résoudre cette crise générée par les grandes puissances.
Ce qui est sur la table c’est la question globale de la transparence concernant les arsenaux nucléaires. Dans les faits, les membres du Club nucléaire et les autres pays nucléarisés ne présentent pas toutes les composantes de leur programmes de développement de leurs armements nucléaires et de leurs projets de transferts des technologies nucléaires. Cette situation a d’ailleurs été déplorée à plusieurs reprises par le secrétaire général de l’ONU. Ce qui est en jeu est le comportement des pays nucléarisés eux-mêmes qui ne respectent pas les dispositions du Traité de Non Prolifération nucléaire (TNP). Dans un tel contexte, ce qui réclamé par l’Iran c’est d’abord des gestes concrets de la part des grandes puissances concernant le désarmement nucléaire. Un monde sans armes nucléaires sera possible quand le principe de l’équité sera respecté. La politique de deux poids deux mesures préconisée par l’Occident ne peut que nous entraîner tous dans l’impasse et le chaos et c’est la raison pour laquelle l’on souhaite en arriver, le plus tôt possible, à la conclusion d’un « Traité de désarmement général et complet sous strict contrôle international ».
« Le président Barack Obama, en effet, a sommé vendredi l’Iran de faire toute la lumière sur ses activités nucléaires à une réunion cruciale prévue le 1er octobre et prévenu la République islamique que le monde était plus uni que jamais pour l’empêcher d’avoir la bombe atomique » (http://www.cyberpresse.ca). Il a déclaré par la même occasion : « L’Iran viole les règles que toutes les nations doivent suivre, mettant en danger le régime de la non-prolifération…et la sécurité du monde » (Le Devoir).
Il a ajouté à l’instar de son prédécesseur à la Maison-Blanche : « J’ai toujours dit que nous n’écartons aucune option quand il s’agit des questions de sécurité nationale américaines, mais je veux à nouveau insister sur le fait que ma préférence va à une solution diplomatique », a-t-il dit lors d’une conférence de presse » (Cyberpresse).
Puis, le cortège des menaces a suivi : « Je crois que l’Iran est prévenu : quand nous les rencontrerons le 1er octobre (à Genève), il va falloir qu’ils fassent toute la lumière et il va falloir qu’ils fassent un choix, a-t-il dit ». Le président a prévenu l’Iran qu’il allait au-devant de nouvelles sanctions s’il ne s’exécutait pas. Il a dit avoir observé cette semaine « une démonstration d’unité sans précédent » à l’Assemblée générale des Nations unies et au sommet des pays avancés et des grandes économies émergentes à Pittsburgh. Une telle « solidarité n’est pas courante. Quiconque a suivi les réponses qu’on faisait à l’Iran aurait douté il y a seulement quelques mois qu’une réaction aussi rapide était possible », a-t-il dit » ((http://www.cyberpresse.ca/international/etats-unis/200909/25/01-905686-obama-necarte-pas-loption-militaire-face-a-liran.php). Les mêmes propos ont été tenus par le président français, Nicolas Sarkozy : « Nous sommes face à un défi lancé à la communauté internationale. Si d’ici au mois de décembre il n’y a pas de changement profond de politique de la part des dirigeants iraniens des sanctions devront être prises. Tout, absolument tout, doit être mis sur la table » (L’Iran s’invite au G20, Le Journal de Québec, le 26 septembre 2009, p. 32).
Pourquoi cette offensive contre l’Iran s’est-elle intensifiée au cours des dernières semaines ? Pourquoi y a t-il urgence d’agir maintenant ? Il est permis de trouver, en partie, une réponse dans les éléments suivants : Le retrait des troupes étatsuniennes de l’Irak peut être vu comme une défaite qu’il importe de faire oublier par un détournement de l’opinion publique vers la question du programme nucléaire de l’Iran, la descente aux enfers des contingents de la coalition en Afghanistan et le SOS lancé par le général Stanley A. McChrystal pour des renforts substantiels (entre 10 000 et 15 000 soldats de plus) devant être déployés d’urgence (Secretary of Defense Memorandum 26 June 2009. Initial United States Forces – Aghanistan (USFOR-A) Assessment), la pression exercée par Israel pour une intervention militaire contre l’Iran par les États-Unis à la suite des déclarations répétées du président de l’Iran concernant l’Holocauste et l’existence même d’Israel, la construction d’une seconde usine de production de combustibles nucléaires et, enfin, la mobilisation de ressources considérables pour la guerre pouvant entraîner des retombées significatives sur l’économie des principaux pays producteurs et exportateurs d’armements.
L’Iran. Une menace d’envergure mondiale ?
Cette question est posée depuis des années. En quoi l’Iran peut-il être une menace suffisamment élevée pour l’ensemble des pays du monde pour obliger la conception d’une stratégie en vue de l’anéantir ? Quels sont les fondements de la profonde appréhension de la part des pays occidentaux vis-à-vis du programme de développement nucléaire de l’Iran ? Les enquêtes sur le terrain des inspecteurs de l’Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA) n’ont pas permis d’en arriver à la conclusion formelle que l’Iran était sur le point de construire une bombe atomique. À l’intérieur du débat concernant le bouclier antimissile des craintes ont été formulées par les tenants de ces dispositifs de défense ou d’interception sur les capacités de l’Iran de disposer bientôt d’armements nucléaires. C’est ainsi que ceux-ci, dans le doute, ont recommandé alors d’installer un parapluie protecteur pour contrer cette menace potentielle et ce à n’importe lequel prix.
Cette crainte est alimentée sans cesse par les adeptes de la défense antimissile, mais elle reste au niveau des soupçons. Selon eux, l’Iran possèderait tous les éléments lui permettant de construire une bombe nucléaire et il possède les vecteurs de courte et de moyenne portée capables d’atteindre de nombreuses cibles sensibles de façon efficace, y compris le territoire de l’État hébreu. Ce qu’il importe pour les puissances occidentales c’est de maintenir un doute fondé sur des faits vraisemblables (vérifiés ou non) dans l’esprit de la population des pays nucléarisés. Ce doute pourrait par conséquent être suffisant pour préparer une intervention armée et de la justifier.
Le support de la Russie et de la Chine
L’abandon par les Etats-Unis du projet de bouclier antimissile en Pologne et en République tchèque annoncé le 17 septembre dernier laissant place à un autre dispositif plus souple, soit un bouclier antimissile doté d’intercepteurs de courte et de moyenne portée et l’invitation adressée à la Russie lui demandant de collaborer avec l’OTAN pour mettre au point un système commun de défense antimissile seraient des gestes posés par les Étatsuniens destinés à réchauffer leurs relations avec la Russie et obtenir ainsi de sa part un appui dans la prise de contrôle de l’Asie centrale et éventuellement de celle de l’Iran .
Ce qui a été recherché lors de la dernière réunion du Conseil de sécurité et durant le Sommet de Pittsburgh c’est l’aval tacite de la Russie et de la Chine aux décisions prises par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni concernant la question du nucléaire iranien. Le président de la Russie, Dmitri Medvedev, de même que le Premier Ministre de la Chine, Wen Jiabao, ont ainsi exprimé qu’ils n’étaient pas en désaccord avec le principe de l’imposition de sanctions contre l’Iran. C’est ainsi que les forces impériales arrivent à un consensus quand il en va de leurs prérogatives et de leurs intérêts communs. Selon le président Obama « non seulement les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont rendu publics les nouveaux manquements iraniens aux obligations internationales, mais « on a aussi vu la Chine et la Russie publier des communiqués appelant à une enquête immédiate », a-t-il dit » ((Cyberpresse).
Conclusion
Si les nombreux reproches faits à l’Iran concernant le volet militaire non dévoilé de son programme de développement nucléaire s’avèrent fondés, si des actes de soumission de la part des Iraniens ne sont pas posés face aux diktats des pays occidentaux la méfiance à l’égard de l’État iranien ne pourra que s’accentuer en Occident au cours des prochains mois. Il est à craindre alors que l’option militaire soit envisagée comme étant la seule voie pour résoudre cette crise générée par les grandes puissances.
Ce qui est sur la table c’est la question globale de la transparence concernant les arsenaux nucléaires. Dans les faits, les membres du Club nucléaire et les autres pays nucléarisés ne présentent pas toutes les composantes de leur programmes de développement de leurs armements nucléaires et de leurs projets de transferts des technologies nucléaires. Cette situation a d’ailleurs été déplorée à plusieurs reprises par le secrétaire général de l’ONU. Ce qui est en jeu est le comportement des pays nucléarisés eux-mêmes qui ne respectent pas les dispositions du Traité de Non Prolifération nucléaire (TNP). Dans un tel contexte, ce qui réclamé par l’Iran c’est d’abord des gestes concrets de la part des grandes puissances concernant le désarmement nucléaire. Un monde sans armes nucléaires sera possible quand le principe de l’équité sera respecté. La politique de deux poids deux mesures préconisée par l’Occident ne peut que nous entraîner tous dans l’impasse et le chaos et c’est la raison pour laquelle l’on souhaite en arriver, le plus tôt possible, à la conclusion d’un « Traité de désarmement général et complet sous strict contrôle international ».
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