Derniers sujets
+22
Flycrusher
canon
-Z-
Mikerynos
zureck33
FLAM
Robot U&P
engie83
sergent garcia
dranozir
combaak
Gaiya
sined
Passiflore
Mirmi
Fissoul
ethane
Apollyôn
casseron
Macha
TrustNo1
Schattenjäger
26 participants
Révolte (Tunisie, Egypte & co)
engie83- newbie
- Nombre de messages : 12
- Message n°41
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
l'algérie pour le 12/02 ! et l'iran montre quelques signes ! sans compter les autres :arrow:
Fissoul- Membre VIP bronze
- Nombre de messages : 713
- Message n°42
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
amis des cieux, silencieux comme toujours, restez la haut comme tout les jours, jusqu'à que l'homme enfant devient plus mature....
Apollyôn- Modérateur
- Nombre de messages : 7232
- Message n°43
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
Ils risquent d'attendre longtemps
(bah, avec toutes les fins du monde qui s'approchent il n'y aura plus personne dans pas longtemps, tant que les visiteurs ne s'attendent pas à un accueil chaleureux et à être logés chez l'habitant )
(bah, avec toutes les fins du monde qui s'approchent il n'y aura plus personne dans pas longtemps, tant que les visiteurs ne s'attendent pas à un accueil chaleureux et à être logés chez l'habitant )
Schattenjäger- Webmaster
- Nombre de messages : 44284
- Message n°44
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
Chute de Moubarak Les célébrations en images
L'annonce du départ du président égyptien Hosni Moubarak a provoqué tout un élan de joie au pays.
Compte tenu des conditions difficiles que traverse le pays, le président Mohammed Hosni Moubarak a décidé d'abandonner le poste de président de la République et chargé le conseil suprême des forces armées de gérer les affaires du pays, s’est contenté de déclarer Souleiman.
Les manifestations qui perduraient depuis maintenant 18 jours ont finalement laissé place aux célébrations dans plusieurs villes du pays, dont au Caire et à Alexandrie.
Voici quelques photos, captées par l'AFP, qui démontrent bien la réaction qui a suivi l'annonce du vice-président Omar Souleiman.
Le président américain Barack Obama a réagi en milieu d'après-midi au départ du président égyptien, Housni Moubarak.
Dans une brève allocution de quelques minutes à la Maison-Blanche, M. Obama a salué le début de cette nouvelle vie pour le peuple égyptien.
«Les Égyptiens ont parlé, leurs voix ont été entendues et l'Égypte ne sera plus jamais la même. En quittant son poste, le président Moubarak a répondu à la faim du changement pour les Égyptiens. Ce n'est pas la fin de la transition, c'est le début», a d'entrée de jeu lancé le président.
Barack Obama a aussi parlé des changements qui devront être apportés à la politique égyptienne et a assuré que Washington fera tout pour aider Le Caire.
«Il faudra maintenant assurer une transition crédible aux yeux des Égyptiens. Cela veut dire protéger les droits des citoyens, lever la loi d'urgence, revoir la constitution et autres lois pour que ces changements soient irréversibles. [...] Les États-Unis continueront d'être un ami et un partenaire. Nous fournirons toute aide nécessaire et demandée pour assurer une transition ordonnée
vers la démocratie», a-t-il dit.
Finalement, le président a tenu a rappelé la riche histoire de l'Égypte en expliquant que les 18 derniers jours marqueront un changement important dans l'évolution du pays.
«L'Égypte a joué un rôle essentiel dans l'histoire de l'humanité depuis 6000 ans, mais au cours des dernières semaines, la roue de l'histoire a tourné à grande vitesse alors que les Égyptiens demandaient leurs droits universels. [...] La plupart des gens ont découvert au cours des derniers jours qu'ils valent quelque chose et cela ne peut plus jamais leur être enlevé. Plus jamais. C'est le pouvoir de la dignité humaine», a affirmé M. Obama.
SOURCE AFP
L'annonce du départ du président égyptien Hosni Moubarak a provoqué tout un élan de joie au pays.
Compte tenu des conditions difficiles que traverse le pays, le président Mohammed Hosni Moubarak a décidé d'abandonner le poste de président de la République et chargé le conseil suprême des forces armées de gérer les affaires du pays, s’est contenté de déclarer Souleiman.
Les manifestations qui perduraient depuis maintenant 18 jours ont finalement laissé place aux célébrations dans plusieurs villes du pays, dont au Caire et à Alexandrie.
Voici quelques photos, captées par l'AFP, qui démontrent bien la réaction qui a suivi l'annonce du vice-président Omar Souleiman.
L'Égypte ne sera plus jamais la même
Le président américain Barack Obama a réagi en milieu d'après-midi au départ du président égyptien, Housni Moubarak.
Dans une brève allocution de quelques minutes à la Maison-Blanche, M. Obama a salué le début de cette nouvelle vie pour le peuple égyptien.
«Les Égyptiens ont parlé, leurs voix ont été entendues et l'Égypte ne sera plus jamais la même. En quittant son poste, le président Moubarak a répondu à la faim du changement pour les Égyptiens. Ce n'est pas la fin de la transition, c'est le début», a d'entrée de jeu lancé le président.
Barack Obama a aussi parlé des changements qui devront être apportés à la politique égyptienne et a assuré que Washington fera tout pour aider Le Caire.
«Il faudra maintenant assurer une transition crédible aux yeux des Égyptiens. Cela veut dire protéger les droits des citoyens, lever la loi d'urgence, revoir la constitution et autres lois pour que ces changements soient irréversibles. [...] Les États-Unis continueront d'être un ami et un partenaire. Nous fournirons toute aide nécessaire et demandée pour assurer une transition ordonnée
vers la démocratie», a-t-il dit.
Finalement, le président a tenu a rappelé la riche histoire de l'Égypte en expliquant que les 18 derniers jours marqueront un changement important dans l'évolution du pays.
«L'Égypte a joué un rôle essentiel dans l'histoire de l'humanité depuis 6000 ans, mais au cours des dernières semaines, la roue de l'histoire a tourné à grande vitesse alors que les Égyptiens demandaient leurs droits universels. [...] La plupart des gens ont découvert au cours des derniers jours qu'ils valent quelque chose et cela ne peut plus jamais leur être enlevé. Plus jamais. C'est le pouvoir de la dignité humaine», a affirmé M. Obama.
SOURCE AFP
casseron- Ufologue de Terrain
- Nombre de messages : 10128
- Message n°45
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
Ovni, (pardon, Hosni) Moubarak est parti. Pour l'instant, chapeau Monsieur Obama, le job est bien fait. On attend la suite.
ethane- Membre VIP bronze
- Nombre de messages : 562
- Message n°46
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
"C’est surement en apprenant qu’un cortège s’avançait vers le palais présidentiel que Moubarak a décidé de prendre ses jambes à son coup.
Les militaires ont pris temporairement le contrôle, et c’est surement Souleiman, ancien chef des services secrets (à la botte des américano-sionistes) qui assurera la relève."
:farao: Au peuple égyptien de ne surtout pas relâcher la pression et d’exiger un vrai leader ! L’effort accompli est trop énorme pour se laisser rediriger....
Après la Tunisie, c’est l’Egypte qui donne l’exemple au monde.
Peuple de la Terre, soulevez vous !
Les militaires ont pris temporairement le contrôle, et c’est surement Souleiman, ancien chef des services secrets (à la botte des américano-sionistes) qui assurera la relève."
:farao: Au peuple égyptien de ne surtout pas relâcher la pression et d’exiger un vrai leader ! L’effort accompli est trop énorme pour se laisser rediriger....
Après la Tunisie, c’est l’Egypte qui donne l’exemple au monde.
Peuple de la Terre, soulevez vous !
ethane- Membre VIP bronze
- Nombre de messages : 562
- Message n°47
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
Mais bon
Sarko à déclaré : « c’est un CHANGEMENT historique pour l’Egypte » traduisez => « Rien n’a changé c’est comme d’hab’ ».
Obama,lui, s'est voulu rassurant : « nous allons continuer à soutenir l’Egypte », traduisez => « on va continuer à les arroser pour qu’ils vous fouttent la paix ».
Deux déclarations évidement destinées à Israel ...
Sarko à déclaré : « c’est un CHANGEMENT historique pour l’Egypte » traduisez => « Rien n’a changé c’est comme d’hab’ ».
Obama,lui, s'est voulu rassurant : « nous allons continuer à soutenir l’Egypte », traduisez => « on va continuer à les arroser pour qu’ils vous fouttent la paix ».
Deux déclarations évidement destinées à Israel ...
Schattenjäger- Webmaster
- Nombre de messages : 44284
- Message n°48
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
L'Algérie et le Yémen sur les traces de la Tunisie et de l'Égypte
Les révoltes populaires qui ont provoqué la chute du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et du chef d'État égyptien Hosni Moubarak ont trouvé écho auprès des peuples algérien et yéménite. À leur tour, ils réclament des réformes démocratiques.
Quelque 10 000 personnes ont défié une interdiction gouvernementale et ont manifesté au centre de la capitale de l'Algérie, Alger. L'état d'urgence est en place au pays depuis 1992 et interdit tout rassemblement public.
Des affrontements ont éclaté entre les forces de l'ordre et les manifestants et plusieurs personnes ont été arrêtées. Les opposants ont forcé le cordon de sécurité et ont commencé à marcher en direction de leur point d'arrivée, la place des Martyrs.
Les manifestants demandent le départ du président Abdelaziz Bouteflika, en poste depuis 1999. D'ailleurs, des membres de la diaspora algérienne ont manifesté cet après-midi à Montréal en appui au mouvement de contestation.
À Sanaa, la capitale du Yémen, la police est intervenue pour disperser des opposants au régime qui célébraient la démission du président égyptien Hosni Moubarak.
Les manifestants ont profité de l'occasion pour exiger à leur tour le départ de leur président, Ali Abdullah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.
Afin de calmer la grogne de la population, ce dernier a promis récemment de ne pas solliciter de renouvellement de mandat en 2013.
La manifestation s'est produite à la place Tahrir, qui porte le même nom que le lieu de la résistance égyptien, désormais connu du monde entier.
Les autorités tentent d'éviter que le mouvement de contestation ne prenne le même élan qu'en Tunisie et en Égypte.
SOURCE AFP
Les révoltes populaires qui ont provoqué la chute du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et du chef d'État égyptien Hosni Moubarak ont trouvé écho auprès des peuples algérien et yéménite. À leur tour, ils réclament des réformes démocratiques.
Quelque 10 000 personnes ont défié une interdiction gouvernementale et ont manifesté au centre de la capitale de l'Algérie, Alger. L'état d'urgence est en place au pays depuis 1992 et interdit tout rassemblement public.
Des affrontements ont éclaté entre les forces de l'ordre et les manifestants et plusieurs personnes ont été arrêtées. Les opposants ont forcé le cordon de sécurité et ont commencé à marcher en direction de leur point d'arrivée, la place des Martyrs.
Les manifestants demandent le départ du président Abdelaziz Bouteflika, en poste depuis 1999. D'ailleurs, des membres de la diaspora algérienne ont manifesté cet après-midi à Montréal en appui au mouvement de contestation.
À Sanaa, la capitale du Yémen, la police est intervenue pour disperser des opposants au régime qui célébraient la démission du président égyptien Hosni Moubarak.
Les manifestants ont profité de l'occasion pour exiger à leur tour le départ de leur président, Ali Abdullah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.
Afin de calmer la grogne de la population, ce dernier a promis récemment de ne pas solliciter de renouvellement de mandat en 2013.
La manifestation s'est produite à la place Tahrir, qui porte le même nom que le lieu de la résistance égyptien, désormais connu du monde entier.
Les autorités tentent d'éviter que le mouvement de contestation ne prenne le même élan qu'en Tunisie et en Égypte.
SOURCE AFP
Passiflore- VIP
- Nombre de messages : 1074
- Message n°49
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
A mon avis, ces révoltes ne changeront rien du tout...
Macha- Administrateur
- Nombre de messages : 7174
- Message n°50
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
C'est à se demander si ces révoltes ne sont pas un prétexte pour les USA de s'imiscer dans les affaires de ces Etats ... et c'est aussi malheureusement une faille ou l'islamisme va s'infiltrer ...
ethane- Membre VIP bronze
- Nombre de messages : 562
- Message n°51
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
La télévision nationale, CCTV, a noyé l'information parmi d'autres titres samedi. Elle n'a pas diffusé les images des centaines de milliers d'Égyptiens en liesse sur la place Tahrir, dans le centre du Caire, mais montré des plans montrant des rues vides et des magasins fermés.rien
Schattenjäger- Webmaster
- Nombre de messages : 44284
- Message n°52
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
Les Italiennes manifestent
Le comportement et les mœurs légères de Silvio Berlusconi choquent les Italiennes. Elles sont descendues par milliers dans les rues d'Italie, dimanche, pour dire «basta» (ça suffit) au premier ministre.
Elles estiment que la dignité des femmes est bafouée par le Rubygate, le scandale de prostitution de mineure auquel est mêlé le chef du gouvernement.
On estime que plus de 50 000 personnes étaient rassemblées à La Piazza del Popoloplus. On comptait autant d'hommes que de femmes et même des enfants dans la foule.
Sur les banderoles, on pouvait lire des slogans tels que «Indignées!» ou «Ne m'appelez pas prostituée, je suis une esclave!».
Ce rassemblement visait aussi à attirer l'attention sur les difficultés de la femme italienne. Parmi ces derniers, on compte le droit au travail, à celui d'être aidée quand elle devient mère et à ne pas être discriminée. Des états généraux sont prévus pour mars.
Plusieurs hommes ont dit être présents pour rejeter une «culture diffuse», qui transforme les femmes comme des «objets d'échange sexuel» dans les publicités, à la télévision ou en politique.
À Milan, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté malgré la pluie et ont fustigé l'«image indécente» donnée par le chef du gouvernement.
Le comportement et les mœurs légères de Silvio Berlusconi choquent les Italiennes. Elles sont descendues par milliers dans les rues d'Italie, dimanche, pour dire «basta» (ça suffit) au premier ministre.
Elles estiment que la dignité des femmes est bafouée par le Rubygate, le scandale de prostitution de mineure auquel est mêlé le chef du gouvernement.
On estime que plus de 50 000 personnes étaient rassemblées à La Piazza del Popoloplus. On comptait autant d'hommes que de femmes et même des enfants dans la foule.
Sur les banderoles, on pouvait lire des slogans tels que «Indignées!» ou «Ne m'appelez pas prostituée, je suis une esclave!».
Ce rassemblement visait aussi à attirer l'attention sur les difficultés de la femme italienne. Parmi ces derniers, on compte le droit au travail, à celui d'être aidée quand elle devient mère et à ne pas être discriminée. Des états généraux sont prévus pour mars.
Plusieurs hommes ont dit être présents pour rejeter une «culture diffuse», qui transforme les femmes comme des «objets d'échange sexuel» dans les publicités, à la télévision ou en politique.
À Milan, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté malgré la pluie et ont fustigé l'«image indécente» donnée par le chef du gouvernement.
Apollyôn- Modérateur
- Nombre de messages : 7232
- Message n°54
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
Le mouvement se propage en Libye, sauf que Kadhafi semble trouver plus simple de réprimer les manifestations en faisant ouvrir le feu sur la foule... il y aurait eut une cinquantaine de morts depuis le début de la semaine...
http://www.lemonde.fr/
(aucune idée de si ce lien marchera ou pas)
Concernant l'Iran, une tentative de révolte a avortée, pour l'instant, les leaders de l'opposition étant à priori très mal barrés puisqu'ils sont accusés de trahison, rien que ça, et des "mouvements populaitres" s'organisent "spontanément" pour dénoncer l'opposition (http://www.lemonde.fr/)
http://www.lemonde.fr/
(aucune idée de si ce lien marchera ou pas)
Concernant l'Iran, une tentative de révolte a avortée, pour l'instant, les leaders de l'opposition étant à priori très mal barrés puisqu'ils sont accusés de trahison, rien que ça, et des "mouvements populaitres" s'organisent "spontanément" pour dénoncer l'opposition (http://www.lemonde.fr/)
Macha- Administrateur
- Nombre de messages : 7174
- Message n°55
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
On parle également du Yemen ...
La révolte se propage ...
C'est à la fois de bonne augure et de mauvaise augure ...
bonne augure si effectivement les peuples prennent réellement en main leur devenir, mauvaise augure si malheureusement l'islam extrême profite de la situation.
Mauvaise augure pour les Américains ... très mauvaise ... et pas seulement pour eux ..
La révolte se propage ...
C'est à la fois de bonne augure et de mauvaise augure ...
bonne augure si effectivement les peuples prennent réellement en main leur devenir, mauvaise augure si malheureusement l'islam extrême profite de la situation.
Mauvaise augure pour les Américains ... très mauvaise ... et pas seulement pour eux ..
Robot U&P- Robot d'animation
- Nombre de messages : 5163
- Message n°57
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
Maroc : des milliers de manifestants réclament des réformes
La "manifestation du 20 février" est le premier mouvement de ce type dans le pays. Quelques incidents ont eu lieu à Marrakech et Larache.
Manifestation à Rabat où entre 3000 et 4000 personnes ne sont rassemblées.
Des incidents se sont produits dimanche 20 février dans deux villes marocaines, Marrakech (sud) et Larache (nord), à l'issue de manifestations à l'échelle nationale pour réclamer des réformes politiques, selon des sources concordantes.
A Marrakech, haut-lieu du tourisme marocain, un groupe de 150 à 200 personnes étrangères à la manifestation ont attaqué et pillé des magasins et lancé des pierres contre un édifice public ainsi qu'un établissement de restauration rapide MacDonalds, selon un collaborateur de l'AFP sur place. L'incident s'est produit après la dispersion de la manifestation qui avait rassemblé environ 1.500 personnes.
Des incidents similaires se sont produits à Larache. Des jeunes gens s'en sont pris à des édifices publics, notamment un poste de gendarmerie et un poste de douane, selon plusieurs témoins.
Dans les deux cas, les forces de l'ordre ne sont pas intervenues, selon les mêmes sources.
"Le peuple veut le changement"
Des milliers de Marocains ont participé dimanche à des manifestations dans plusieurs villes du pays pour réclamer des réformes politiques, dont une limitation des pouvoirs du roi. Le Maroc est une "monarchie constitutionnelle" dans laquelle le roi dispose de pouvoirs très étendus et nomme le Premier ministre. La "manifestation du 20 février" est le premier mouvement de ce type dans le pays depuis le début des révoltes dans le monde arabe.
Entre 3.000 et 4.000 personnes - 1.500 en excluant les badauds, selon une source policière - se sont rassemblées à Rabat avant de défiler dans une grande artère du centre scandant "le peuple veut le changement" ou dénonçant "la corruption".
Selon un journaliste de l'AFP, environ 4.000 personnes ont manifesté à Casablanca, principale ville du pays, scandant: "liberté, dignité, justice".
"On n'a rien contre le roi mais on veut plus de justice et du travail"
Des groupes de gauche demandaient "moins de pouvoirs pour la monarchie", et certaines banderoles proclamaient: "Le roi doit régner et non gouverner" ou "le peuple veut une nouvelle Constitution".
"On n'a rien contre le roi mais on veut plus de justice et du travail", ont confié Brahim et Hassan, deux jeunes diplômés d'une école technique qui manifestaient à Casablanca et n'ont donné que leur prénom.
A Rabat, où la police se montrait discrète, Brahim Abou Dahal, un enseignant de 52 ans, a dit être venu pour réclamer une constitution "plus démocratique". "Il faut élargir les pouvoirs du Premier ministre pour qu'il soit responsable devant le peuple", a-t-il déclaré à l'AFP.
Une étudiante de 20 ans, Aicha, a expliqué être venue manifester contre la corruption et pour une "amélioration des conditions de vie" dans ce pays où les inégalités demeurent très forte et le chômage des jeunes élevé.
Un soutien mitigé
A la veille de la manifestation, l'un des jeunes à l'origine de l'appel et deux autres signataires ont annoncé leur retrait de la manifestation, invoquant des divergences "idéologiques" avec une formation islamiste et des groupes de gauche.
Les principaux partis politiques marocains dont l'Istiqlal (du Premier ministre Abbas El Fassi) s'étaient prononcés contre l'appel à manifester.
Sur Facebook, plusieurs groupes "contre la marche du 20 février" et en soutien au roi du Maroc au pouvoir depuis près de 10 ans, Mohammed VI, se sont constitués.
D'autres partis, notamment l'Union socialiste des forces populaires (USFP, coalition gouvernementale) ne se sont pas prononcés, se contentant de réclamer dans leurs organes de presse des "réformes incontournables" (Libération, quotidien de l'USFP).
Risque de "dérapage" ?
Le Maroc a jusqu'à présent été épargné par les mouvements de contestation qui ont renversé les régimes en place en Tunisie puis en Egypte et ont maintenant gagné d'autres pays du monde arabe dont la Libye. Pour de nombreux analystes, le Maroc doit notamment cette situation à la légitimité de sa monarchie et à une certaine ouverture du jeu politique.
Des voix ont cependant commencé à s'élever récemment pour réclamer une évolution vers un système de monarchie parlementaire dans lequel le roi "règnerait mais ne gouvernerait pas".
Le ministre des finances Salahedine Mezouar avait jugé "positif" samedi que de jeunes Marocains s'expriment sur Facebook tout en mettant en garde contre les risques de "dérapage". Soucieuses de prévenir des mouvements sociaux, les autorités marocaines ont augmenté récemment les subventions destinées à éviter des hausses des produits de première nécessité, comme la farine ou le sucre.
SOURCE AFP
La "manifestation du 20 février" est le premier mouvement de ce type dans le pays. Quelques incidents ont eu lieu à Marrakech et Larache.
Manifestation à Rabat où entre 3000 et 4000 personnes ne sont rassemblées.
Des incidents se sont produits dimanche 20 février dans deux villes marocaines, Marrakech (sud) et Larache (nord), à l'issue de manifestations à l'échelle nationale pour réclamer des réformes politiques, selon des sources concordantes.
A Marrakech, haut-lieu du tourisme marocain, un groupe de 150 à 200 personnes étrangères à la manifestation ont attaqué et pillé des magasins et lancé des pierres contre un édifice public ainsi qu'un établissement de restauration rapide MacDonalds, selon un collaborateur de l'AFP sur place. L'incident s'est produit après la dispersion de la manifestation qui avait rassemblé environ 1.500 personnes.
Des incidents similaires se sont produits à Larache. Des jeunes gens s'en sont pris à des édifices publics, notamment un poste de gendarmerie et un poste de douane, selon plusieurs témoins.
Dans les deux cas, les forces de l'ordre ne sont pas intervenues, selon les mêmes sources.
"Le peuple veut le changement"
Des milliers de Marocains ont participé dimanche à des manifestations dans plusieurs villes du pays pour réclamer des réformes politiques, dont une limitation des pouvoirs du roi. Le Maroc est une "monarchie constitutionnelle" dans laquelle le roi dispose de pouvoirs très étendus et nomme le Premier ministre. La "manifestation du 20 février" est le premier mouvement de ce type dans le pays depuis le début des révoltes dans le monde arabe.
Entre 3.000 et 4.000 personnes - 1.500 en excluant les badauds, selon une source policière - se sont rassemblées à Rabat avant de défiler dans une grande artère du centre scandant "le peuple veut le changement" ou dénonçant "la corruption".
Selon un journaliste de l'AFP, environ 4.000 personnes ont manifesté à Casablanca, principale ville du pays, scandant: "liberté, dignité, justice".
"On n'a rien contre le roi mais on veut plus de justice et du travail"
Des groupes de gauche demandaient "moins de pouvoirs pour la monarchie", et certaines banderoles proclamaient: "Le roi doit régner et non gouverner" ou "le peuple veut une nouvelle Constitution".
"On n'a rien contre le roi mais on veut plus de justice et du travail", ont confié Brahim et Hassan, deux jeunes diplômés d'une école technique qui manifestaient à Casablanca et n'ont donné que leur prénom.
A Rabat, où la police se montrait discrète, Brahim Abou Dahal, un enseignant de 52 ans, a dit être venu pour réclamer une constitution "plus démocratique". "Il faut élargir les pouvoirs du Premier ministre pour qu'il soit responsable devant le peuple", a-t-il déclaré à l'AFP.
Une étudiante de 20 ans, Aicha, a expliqué être venue manifester contre la corruption et pour une "amélioration des conditions de vie" dans ce pays où les inégalités demeurent très forte et le chômage des jeunes élevé.
Un soutien mitigé
A la veille de la manifestation, l'un des jeunes à l'origine de l'appel et deux autres signataires ont annoncé leur retrait de la manifestation, invoquant des divergences "idéologiques" avec une formation islamiste et des groupes de gauche.
Les principaux partis politiques marocains dont l'Istiqlal (du Premier ministre Abbas El Fassi) s'étaient prononcés contre l'appel à manifester.
Sur Facebook, plusieurs groupes "contre la marche du 20 février" et en soutien au roi du Maroc au pouvoir depuis près de 10 ans, Mohammed VI, se sont constitués.
D'autres partis, notamment l'Union socialiste des forces populaires (USFP, coalition gouvernementale) ne se sont pas prononcés, se contentant de réclamer dans leurs organes de presse des "réformes incontournables" (Libération, quotidien de l'USFP).
Risque de "dérapage" ?
Le Maroc a jusqu'à présent été épargné par les mouvements de contestation qui ont renversé les régimes en place en Tunisie puis en Egypte et ont maintenant gagné d'autres pays du monde arabe dont la Libye. Pour de nombreux analystes, le Maroc doit notamment cette situation à la légitimité de sa monarchie et à une certaine ouverture du jeu politique.
Des voix ont cependant commencé à s'élever récemment pour réclamer une évolution vers un système de monarchie parlementaire dans lequel le roi "règnerait mais ne gouvernerait pas".
Le ministre des finances Salahedine Mezouar avait jugé "positif" samedi que de jeunes Marocains s'expriment sur Facebook tout en mettant en garde contre les risques de "dérapage". Soucieuses de prévenir des mouvements sociaux, les autorités marocaines ont augmenté récemment les subventions destinées à éviter des hausses des produits de première nécessité, comme la farine ou le sucre.
SOURCE AFP
Robot U&P- Robot d'animation
- Nombre de messages : 5163
- Message n°58
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
Libye au bord de la guerre civile?
Au moins 173 personnes auraient été tuées par les forces de l'ordre en Libye depuis le début du soulèvement contre le régime de Mouammar Kadhafi.
Les affrontements ont atteint un point tel que le fils du dirigeant libyen parlé d'une possible «guerre civile» qui engouffrerait le pays si les manifestations ne cessent pas.
Seif Al-Islam Kadhafi, le fils de Mouammar Kadhafi
Seif Al-Islam Kadhafi a également affirmé que son père dirigerait la bataille dans la capitale Tripoli, où se dirigeraient des «dizaines de milliers» d'opposants.
L'information provenant de Libye circule au compte-gouttes, ce qui ne permet pas d'avoir de confirmation de cette offensive anti-Kadhafi. CNN rapporte toutefois que la deuxième ville du pays,
Benghazi, serait maintenant sous contrôle des manifestants.
Ces derniers bénéficieraient notamment de l'appui de certains hauts gradés de l'armée, qui auraient changé de camp.
Bilan des victimes revu à la hausse
C'est l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) qui fait état du bilan des victimes, revu à la hausse dimanche après de nouveaux affrontements entre les forces de
sécurité et les manifestants.
Le colonel Mouammar Kadhafi au pouvoir depuis 42 ans.
Il s'agit de chiffres incomplets selon HRW, mais basés sur des sources hospitalières. Un très grand nombre de blessés, probablement par balle, aurait aussi été dénombré.
Un avocat qui a pris part aux manifestations rapporte pour sa part que 200 personnes sont mortes à Benghazi, deuxième ville du pays et bastion de l'opposition situé à 1000 km à l'est de la
capitale Tripoli.
Un des organisateurs des protestations a décrit les événements comme une «guerre ouverte entre les manifestants et les forces de sécurité».
Malgré la répression violente des contestataires commandée par le colonel Kadhafi, qui dirige le pays d'une main de fer depuis 42 ans, des milliers de personnes manifestaient toujours dimanche
devant un tribunal de Benghazi. D'autres «attaquent la garnison, ils affrontent des tirs», assure ce même avocat.
Les protestations ont même atteint la capitale, Tripoli, qui était restée calme jusqu'à présent.
Des dizaines d'avocats ont en effet participé à un sit-in en opposition à la répression, pendant que de nombreux Libyens faisaient des réserves de nourriture en prévision d'une possible crise.
De plus, des échanges de tir nourris se feraient entendre dans plusieurs quartiers de la capitale.
Kadhafi garde le silence
Le colonel Kadhafi n'a toujours pas fait de déclaration officielle depuis le début du mouvement de révolte. Les révolutionnaires, pilier du régime, ont promis vendredi aux «groupuscules» à
l'origine des manifestations une riposte «foudroyante».
En Égypte, des manifestants ont défilé dans les rues du Caire en soutien aux Libyens.
Toutes les communications Internet ont été coupées en Libye et le gouvernement interfère dans les liaisons téléphoniques mobiles et fixes afin de compliquer la transmission des informations.
Les protestataires réclament un changement de gouvernement et de constitution, à l'image de l'Égypte et de la Tunisie.
SOURCE AFP
Au moins 173 personnes auraient été tuées par les forces de l'ordre en Libye depuis le début du soulèvement contre le régime de Mouammar Kadhafi.
Les affrontements ont atteint un point tel que le fils du dirigeant libyen parlé d'une possible «guerre civile» qui engouffrerait le pays si les manifestations ne cessent pas.
Seif Al-Islam Kadhafi, le fils de Mouammar Kadhafi
Seif Al-Islam Kadhafi a également affirmé que son père dirigerait la bataille dans la capitale Tripoli, où se dirigeraient des «dizaines de milliers» d'opposants.
L'information provenant de Libye circule au compte-gouttes, ce qui ne permet pas d'avoir de confirmation de cette offensive anti-Kadhafi. CNN rapporte toutefois que la deuxième ville du pays,
Benghazi, serait maintenant sous contrôle des manifestants.
Ces derniers bénéficieraient notamment de l'appui de certains hauts gradés de l'armée, qui auraient changé de camp.
Bilan des victimes revu à la hausse
C'est l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) qui fait état du bilan des victimes, revu à la hausse dimanche après de nouveaux affrontements entre les forces de
sécurité et les manifestants.
Le colonel Mouammar Kadhafi au pouvoir depuis 42 ans.
Il s'agit de chiffres incomplets selon HRW, mais basés sur des sources hospitalières. Un très grand nombre de blessés, probablement par balle, aurait aussi été dénombré.
Un avocat qui a pris part aux manifestations rapporte pour sa part que 200 personnes sont mortes à Benghazi, deuxième ville du pays et bastion de l'opposition situé à 1000 km à l'est de la
capitale Tripoli.
Un des organisateurs des protestations a décrit les événements comme une «guerre ouverte entre les manifestants et les forces de sécurité».
Malgré la répression violente des contestataires commandée par le colonel Kadhafi, qui dirige le pays d'une main de fer depuis 42 ans, des milliers de personnes manifestaient toujours dimanche
devant un tribunal de Benghazi. D'autres «attaquent la garnison, ils affrontent des tirs», assure ce même avocat.
Les protestations ont même atteint la capitale, Tripoli, qui était restée calme jusqu'à présent.
Des dizaines d'avocats ont en effet participé à un sit-in en opposition à la répression, pendant que de nombreux Libyens faisaient des réserves de nourriture en prévision d'une possible crise.
De plus, des échanges de tir nourris se feraient entendre dans plusieurs quartiers de la capitale.
Kadhafi garde le silence
Le colonel Kadhafi n'a toujours pas fait de déclaration officielle depuis le début du mouvement de révolte. Les révolutionnaires, pilier du régime, ont promis vendredi aux «groupuscules» à
l'origine des manifestations une riposte «foudroyante».
En Égypte, des manifestants ont défilé dans les rues du Caire en soutien aux Libyens.
Toutes les communications Internet ont été coupées en Libye et le gouvernement interfère dans les liaisons téléphoniques mobiles et fixes afin de compliquer la transmission des informations.
Les protestataires réclament un changement de gouvernement et de constitution, à l'image de l'Égypte et de la Tunisie.
SOURCE AFP
TrustNo1- VIP
- Nombre de messages : 3166
- Message n°59
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
Ce qui est grave surtout en lybie c'est que la répression se transforme en Genocide pas étonnant avec ce dictateur de Kadhafi dire qu'on a accueuili ce criminel dans notre pays ..........tout comme ben ali avant remaque
dranozir- Modérateur
- Nombre de messages : 2455
- Message n°60
Re: Révolte (Tunisie, Egypte & co)
Les révolutions dans les pays pétrolier risquent de faire monter le cour du pétrole de façon drastique. On pourrai se retrouver avec un barril a 200$ voire plus.
Mer 20 Nov - 22:39 par Schattenjäger
» La France en 2024
Mer 20 Nov - 21:59 par Schattenjäger
» Le Roswell Italien : crash d’ovni, secrets et rumeurs
Mar 19 Nov - 21:25 par Satanas
» Quand des français ont osé, en 1940 !
Dim 17 Nov - 17:51 par anoy
» OVNIs : nouvelles révélations incroyables au Congrès Américain, on fait le point !
Dim 17 Nov - 7:47 par anoy
» L'Iceberg des Red Rooms : La plus grande enquête sur ce mystère d'internet
Sam 16 Nov - 18:12 par Schattenjäger
» Sujet pour les fans de One piece
Sam 16 Nov - 11:24 par Schattenjäger
» Décés de Gildas Bourdais
Ven 15 Nov - 22:38 par Schattenjäger
» GILDAS BOURDAIS
Ven 15 Nov - 16:04 par Invité
» Une grotte mystérieuse...En réalité pas grand chose!
Jeu 14 Nov - 12:37 par Satanas
» L'HISTOIRE QUI A TERRIFIÉ L'EST DE LA FRANCE
Lun 11 Nov - 19:29 par Schattenjäger
» Le cas Paul Bernardo
Lun 11 Nov - 18:09 par Satanas
» 11 Km de Profondeur Sous l’Océan : Ce Que Cachent les Abysses
Mer 6 Nov - 21:50 par Schattenjäger
» 5 THÉORIES SUR BOUDDHA
Mer 6 Nov - 15:11 par Satanas
» Lieux hantés d'Écosse : châteaux, légendes et malédictions.
Ven 1 Nov - 18:45 par Schattenjäger