Rencontre du troisième type à SOSPEL
Extrait d'un article de Jean SIDER - le cas de Sospel, France, 30 avril 1983.
Commune de Sospel
« En mai 1983, Janine L., artiste peintre et céramiste m'avait mis en contact avec Mme Ilona Ghisbain qui venait d'avoir une expérience pour le moins troublante de "visiteurs en chambre". Cette brave dame, elle-même artiste peintre, d'origine hongroise (vielle noblesse magyare) résidant à 3 km aux environs de Sospel, dans la montagne, était endormie le 30 avril 1983 au soir, blottie au fond du lit, avec son mari endormi à ses côtés. Je décris le lit, car cela a son importance : il ne s'agissait pas de ces lits modernes, mais d'un véritable monument historique large d'au moins trois mètres sur une longueur d'autant, avec un épais rebord en bois formant en même temps balustrade. On ne risquait pas de glisser pour choir sur le sol, ce qui aurait pu provoquer des blessures, car ce lit était également très haut sur pieds : au-dessus un "ciel de lit" (en fait une lourde tenture d'un brun rouge) supporté par quatre colonnes en bois sculpté. Dans la même pièce une armoire, elle aussi monumentale, avec à son sommet bon nombre de pots de confitures. Le reste de la pièce était meublé d'une longue table pesante et de plusieurs chaises qui semblaient sorties tout droit d'une cathédrale. Bref, un décor de demeure seigneuriale. Sous le lit, il y avait les chiens de garde du couple, des bergers allemands assez turbulents
« Mme Ghisbain a été soudain réveillée par une sensation désagréable, voire inquiétante, de présence dans sa chambre. Il faisait froid dans cette vieille grande bâtisse, aussi tout était soigneusement calfeutré, et avant tout la porte-fenêtre conduisant à une sorte de " balcon ", ou plutôt de plate-forme en bois dominant tout le ravin dit de Mestranol. Elle n'a pas eu autrement le temps de réfléchir. Tout à coup une puissante lueur rouge, pas plus grosse qu'une balle de tennis, est apparue en l'air, en plein milieu de la pièce, juste dans l'encoignure entre la grande table et l'armoire ancienne. Elle était littéralement fascinée par cette lumière. Se redressant sur les coudes, elle a vu la « boule » de lumière rouge s'étendre, se développer sur place pour emplir toute la pièce. Une idée lui a traversé l'esprit : "Mon dieu, c'est la foudre…nous sommes tous morts car la maison va brûler". À ce moment-là, plusieurs êtres sont apparus (six, sept ? elle ne se souvient plus), la regardant en souriant, ou plutôt avec commisération. Ils étaient assez grands, au moins 1,80m, élancés, et tous revêtus d'une sorte de combinaison très moulante d'un gris brillant. Elle ne voyait pas leurs pieds, mais apercevait leurs mains qui étaient nues et semblables aux nôtres, quoiqu'un peu plus fines avec les doigts plus longs que les nôtres.
Ces êtres étaient apparemment tête nue, bien qu'elle pense qu'ils devaient porter une sorte de bandeau couvrant leur front en partie. Elle s'est levée et s'est dirigée vers eux, leur demandant comment ils étaient entrés et ce qu'ils voulaient. L'un d'eux s'est approché d'elle. Il avait un visage un peu allongé doté de grands et longs yeux en amande remontant vers les tempes, comme ceux des Hindous qui se maquillent pour les cérémonies. Toujours souriant, le personnage lui a dit que lui et ses collègues étaient issus d'un autre monde, très lointain, et qu'ils venaient sur Terre en paix afin d'avoir un contact. À l'en croire, ces créatures ne parvenaient pas à avoir de contact avec les humains, car la plupart de ceux-ci ne le supportent pas. L'être a fait soudain apparaître, sortant de nulle part, une petite sphère sur la paume de sa main droite, d'où émanait une lumière pulsante faible de teinte argentée. Puis il a dit à Ilona :"Ceci va vous apaiser…ceci va vous faire beaucoup de bien…regardez ce que je tiens dans le creux de ma main".
« Effectivement, Ilona s'est sentie soudain apaisée, avec une sensation de bien-être profond et une sorte de chaleur qui l'envahissait. Il ne faut pas oublier que cette dame était en chemise de nuit courte, car dormant sous des couettes, couvertures épaisses et autres édredons, elle n'avait nullement prévu de déambuler dans cette tenue très légère de par la maison. Dehors il faisait très froid cette nuit-là (moins 5° selon la météo consultée par la suite). Le ciel était très dégagé, très pur, avec de nombreuses étoiles visibles. Ce détail aura son importance plus tard.
« Dans cette histoire, il semble que seule l'une des entités se soit manifestée d'une manière active ; c'est toujours le même personnage qui s'adressait au témoin, les autres semblant faire de la figuration. L'entité lui a expliqué qu'eux, ceux qui venaient d'un autre monde très lointain, connaissaient la planète Terre depuis les tous débuts, et savaient tout sur l'histoire de l'humanité depuis ses origines. Puis il a demandé à Ilona de le suivre. Tous sont alors sortis sur la plate-forme par moins 5° ! Au moment de son éveil, Ilona avait vu le réveil matin du coin de l'œil : il était 22h30. Grâce sans doute à l'objet tenu en main par l'entité que le témoin a décrit comme étant le chef du groupe, elle ne ressentait pas du tout les effets du froid, mais bien au contraire elle se sentait dans un état euphorique, un bien-être absolu. Le chef, suivi par ses acolytes qui ne disaient pas un seul mot et ne semblaient avoir qu'un rôle mineur dans cette affaire, a fait apparaître—il n'y a pas d'autre terme—une autre sphère qu'il a tenu aussi dans sa paume droite, la précédente ayant subitement disparu. Puis il a demandé à Ilona de regarder vers le ciel. Tout d'abord, elle a vu la voûte étoilée et au sol le paysage habituel, plus une sorte de grand disque faiblement lumineux, couleur bleu violet, qui planait en balançant doucement juste au-dessus du vallon de Mestranol, surplombant un ravin et la maigre végétation du secteur.
Les visions
« Le ciel s'est alors ouvert comme un écran de cinéma ; il est devenu blanc en sa totalité. Puis Ilona a commencé par voir des animaux préhistoriques (« comme on en voit dans les musées », a-t-elle dit), des paysages grandioses, des volcans en éruption, des océans bouillonnants, des continents entiers couvert d'une végétation luxuriante avec d'étranges volatiles dans les airs, etc.. Ensuite, de nouvelles séquences se sont succédées avec des sortes de singes en train de vociférer et de se battre (sans doute déjà les débuts de l'humanité !). Elles furent suivies d'images d'êtres moins rudimentaires, mais tout aussi belliqueux. Ilona voyait des scènes très réalistes de combats comme si elle était en plein milieu. "C'était en relief, en couleurs, mieux qu'au cinéma ou à la télévision", m'a-t-elle dit quelques jours plus tard. Elle a fini par dire au chef que ces spectacles d'horreur lui déplaisaient au plus haut point et qu'elle ne voulait plus en voir, qu'elle avait connu l'invasion russe en Hongrie et qu'elle savait hélas trop bien ce qu'était une guerre. Le chef lui a répliqué en souriant : « Mais, en ce monde, n'est-ce pas votre passe-temps favori ? »
« Toutefois, pour la rassurer, un changement de thématique a prévalu. Les batailles rangées ont disparu pour laisser place, toujours en relief et en couleurs, à la vision de Jésus prêchant à ses apôtres dans une plongée sur Jérusalem à l'époque concernée, au milieu de ses ruelles, de ses marchands et d'un petit monde très actif, besogneux, affairé dans des échoppes obscures parmi un bric-à-brac très moyen-oriental. Vision aussi du temple de Jérusalem et visite des lieux, y compris la partie la plus sacrée interdite au profane, derrière le grand voile rouge du tabernacle. Après cette visite guidée des lieux, en réalité virtuelle comme nous le dirions de nos jours, vision de la foule entourant le Christ montant avec la traverse de sa croix en direction du Golgotha. Ilona voyait les soldats romains, « pas du tout habillés comme on les voit dans les films », ainsi que ceux du roi Hérode, « parce qu'ils étaient vêtus d'une sorte de grande cape blanche sur une tunique en peau de mouton ». Après avoir assisté à la crucifixion, puis à une scène montrant le grand éclair traversant le temple et déchirant le voile du tabernacle, alors que le sol tremble, Ilona a dit au chef qu'elle avait apprécié le début de la vision mais pas la fin. Le chef lui a encore souri en lui disant : « Mais n'est-ce pas ainsi que vous vous comportez envers ceux qui sont purs et viennent vous apporter un message de paix et d'espérance ?
« Il est difficile de répondre à de tels arguments, même si Ilona n'y pouvait rien et ne porte aucune responsabilité dans tout ceci. Le chef lui a encore fait voir des contrées lointaines, à diverses époques, mais sans présence d'habitants, ou alors il n'y en avait pas aux temps concernés par les scènes montrées. Le chef qui a alors déclaré posséder les enregistrements de toute l'histoire de la Terre, ainsi que de beaucoup d'autres mondes, et qu'il aurait pu, si elle l'avait souhaité, lui faire voir l'histoire entière de son pays d'origine, la Hongrie. Du moins, il l'aurait fait si cette dame en avait émis le souhait de regarder défiler la longue série de guerres, de massacres et d'exécutions ayant accompagné cette histoire. Ilona a fermement refusé, disant qu'elle en avait assez vu. Puis elle a demandé au chef d'où il venait. Il a répondu « d'un autre monde, de très loin ». Elle l'a également questionné sur l'absence de femmes dans son équipage, car elle aurait bien voulu converser avec un membre du beau sexe venu de cet autre monde. Le chef a rétorqué que c'était trop dangereux, mais la prochaine fois qu'ils viendraient lui rendre visite, alors promis, il y il aurait au moins une femme, visite censée se produire dans six mois. À ce moment-là, un des autres personnages a pris entre ses doigts le tissu synthétique de la manche de la chemisette de nuit d'Ilona, regardant cette matière avec une curiosité évidente. Le chef dit à Ilona : "Ne craignez rien, c'est la première fois qu'il voit et touche cette matière, c'est tout nouveau pour lui". L'être a alors relâché son emprise.
« Le chef a pris congé d'Ilona, promettant une fois encore de revenir dans un délai de six mois. Avant de partir, il lui a répété que les humains ne supportaient pas ce qui émanait d'eux, que c'était trop puissant, et que c'est pour cette raison qu'ils évitaient les mélanges (sic). Il a aussi déclaré : "Nous ne pouvons pas intervenir, c'est à vous d'aller jusqu'au bout, de finir par savoir où est l'intérêt de votre planète, votre avantage ; c'est à vous de faire l'expérience, de l'analyser, de la comprendre et d'en tirer des conclusions".
« Puis tous se sont regroupés sur la plate-forme et une longue bande de lumière est venue jusqu'à eux ; ils se sont engagés dessus comme si c'était solide et sont entrés dans l'objet en sustentation au-dessus du ravin, mais sans qu'il y ait d'ouverture apparente. En fait, c'est comme s'ils avaient traversé la paroi de l'engin. La longue route de lumière s'est rétractée dans l'appareil et celui-ci a commencé par émettre une sorte de bourdonnement (comme si une ruche était en effervescence, a précisé Mme Ghisbain) ; il est devenu d'un bleu plus lumineux et il est allé se perdre au milieu des étoiles.
Les suites de l'expérience
« Elle a subitement senti le froid très vif et s'est trouvée toute étonnée d'être ainsi, debout, immobile sur la plate-forme, et elle est rentrée vite se jeter sous les couettes. Il devait être plus de minuit et son mari, qui s'est retourné en grognant quand elle est retournée dans le lit, ne s'était pas réveillé un seul instant. Or, son époux avait le sommeil très léger et le moindre mouvement de sa femme le dérangeait (d'où de petites querelles pas bien méchantes). Les chiens, quant à eux semblaient anesthésiés, toujours sous le lit d'où ils n'avaient pas bougé ni même manifesté par des grognements ou des aboiements.
« Le lendemain, n'osant rien dire à son mari (ex-architecte de nationalité belge), elle a demandé à Janine de venir la voir de toute urgence « pour des raisons très graves ». C'est comme cela que l'affaire est venue à sa connaissance, puis de la mienne.
« C'est moi-même qui suis allé trouver Mme Ghisbain, sur recommandation téléphonique et écrite de Janine. Celle-ci m'a fort gentiment reçu, les chiens m'ont flairé, léché, et sont devenus des copains. L'époux d'Ilona n'étant toujours pas au courant de cette histoire compliquée et hors du commun, elle a prétendu que je venais jeter un coup d'œil sur les lieux car j'étais un ami de Janine, intéressé « par les vieilles pierres et aussi par la céramique ». Je ne sais si M. Ghisbain a cru à ce prétexte, du moins a-t-il fait semblant.
« Après au moins trois de mes passages chez elle, un jeune ufologue demeurant à Menton, est venu voir Mme Ghisbain, mais elle ne lui a pas raconté les trois quarts de l'histoire, reprenant ce qui avait été déjà divulgué. (Il s'agit de M. Marc Tolosano, enquêteur pour la revue Lumières Dans La Nuit, dont l'éditeur avait été informé par J. C. Dufour--NdJS).
« Pour plus de sécurité, quelques jours après ma première visite préliminaire chez Ilona, je suis revenu, après lui avoir téléphoné, mais en compagnie de mon père, alors âgé de 76 ans. Comme il était plus âgé qu'elle, cela convenait parfaitement. Il faut que je précise ceci : Ilona est issue d'une famille de la noblesse hongroise, à la fois victime du nazisme dans un premier temps, puis des Soviétiques dans un second. Bref, elle n'avait pu poursuivre complètement ses études universitaires et s'est retrouvée en France après maintes péripéties. Elle s'est alors tournée vers l'art et plus précisément pour la peinture et la céramique (études à Bruxelles où elle a fait la connaissance de celui qui est devenu son mari par la suite.
« Mon père, ancien militaire mais aussi officier de police judiciaire et, ce qui ne gâte rien, ancien violoniste et luthier, a engagé la conversation sur ce dernier sujet. Ilona savait également jouer du violon, classique comme de musique tzigane. Ils ont très vite sympathisé. Mon père était enchanté de son après-midi et trouvait cette dame non seulement sympathique mais aussi très cultivée. Il m'avait alors dit sa certitude qu'il lui était arrivé quelque chose hors du commun, qu'elle ne mentait pas, n'avait pas eu d'hallucination ni fait un rêve, tous ses propos dénotant un esprit clair, rationnel et non porté sur l'affabulation.
« Plusieurs années plus tard, elle racontait toujours cette histoire (à Janine et à moi), sans qu'elle varie d'un iota, revenant cependant parfois sur un détail déjà donné quelques années auparavant, mais qu'elle venait d'oublier.
« Pour ce qui est du prétendu retour au bout de six mois allégué par le chef des entités, disons qu'elle attend encore. En fait, c'est après l'expérience qu'elle a éprouvé une très grande peur ; elle en tremblait de tous ses membres le lendemain matin, une fois son mari levé et parti. Ce qui explique mieux son appel au secours lancé à Janine. Tout laisse penser que Mme Ghisbain a eu ce que l'on appelle un "choc post-traumatique" en langage médical (accident personnel, perte d'un être cher, etc.). Heureusement, Janine sait écouter les gens, les comprendre et les apaiser. Elle a demandé l'autorisation de son amie Ilona avant de me téléphoner pour me révéler cet incident.
« Peu avant la date fatidique des six mois écoulés, soit octobre 1983, Ilona a commencé à noter des phénomènes étranges dans cette grande maison glaciale : coups très puissants dans les murs (il n'y avait aucun voisin !), bruits de pas sur les planchers du premier étage. Et, en apothéose à ces démonstrations insolites, des meubles pourtant très lourds qui ont commencé à se déplacer parfois sous ses yeux ou ceux de son époux. Les chiens étaient totalement fous, enragés, tournant en rond comme des toupies dans la pièce pour saisir l'air entre leurs dents juste au-dessus de leur queue ! Ils aboyaient, bondissaient contre des choses invisibles. Bien entendu, M. Ghisbain, exaspéré, les expulsait de la maison le temps que les phénomènes se dissipent. Un après-midi, le couple était en train de déjeuner tranquillement lorsque la lourde armoire déjà citée, avec tout son contenu et ses pots de confitures, a basculé et s'est écrasée à terre. M. Ghisbain a eu une explication vite trouvée : la cause venait d'un tremblement de terre. Etrangement, seule cette armoire s'était déplacée avant de basculer. Aucun autre meuble n'avait bougé et personne n'avait noté de secousse sismique ce jour-là (ni les autres jours d'ailleurs).
Autres précisions
« Qu'est devenue Ilona depuis sa rencontre rapprochée du 3e type ? Comme nous tous, elle a pris de l'âge et, maintenant dans les 80 ans, elle s'est installée avec l'aide de la municipalité locale dans un petit appartement douillet, bien chauffé. Là, elle peut recevoir des soins car elle est percluse de rhumatismes. Son mari est décédé, à 75 ans, des suites d'une maladie cardiaque. Elle n'avait plus de raisons de séjourner dans une grande bâtisse difficile à chauffer, à entretenir, du moins dans de bonnes conditions de sécurité (route enneigée dès le mois de décembre, difficultés énormes d'approvisionnement, etc.).
« C'est une dame élevée dans la religion catholique, mais elle a été peu pratiquante tout au long de son existence. Disons que, comme beaucoup d'Européens de cette génération, du moins dans un certain milieu bourgeois, elle aperçu une éducation religieuse. Tout comme moi et bien d'autres, et nous n'avons pas été transformés pour autant en théologiens distingués !
« L'entité qui paraissait être le chef lui a précisé que lui et les siens connaissaient tout de l'espèce humaine en particulier, et de la Terre en général, depuis que la planète a été formée. Il a aussi prétendu qu'en aucun cas des entités "venant d'autres mondes" étaient intervenues dans le processus naturel d'évolution. Il a également affirmé, mais sans donner de détails, que "l'évolution existait mais n'était pas du tout celle que nous expliquions en ce moment à nos enfants, et que le processus était tout de même différent et parfois très abrupt" (n'oublions pas que les propos d'Ilona, reprenant ceux du chef des entités à l'allure indienne, datent de mai 1983 !).
« Fait important : Ilona entendait les paroles du chef directement dans son esprit, l'entité se contentant (si l'on peut dire) de lui sourire tout en la regardant droit dans les yeux. Ilona m'a déclaré :"Vous savez, s'il avait été de notre monde lorsque j'étais encore jeune, j'en serais tombée éperdument amoureuse, tant ses grands yeux d'un gris-bleu reflétaient un océan d'amour et de compassion" Elle percevait les propos du chef en hongrois, langue qu'elle parle bien entendu à la perfection mais qu'elle n'emploie plus depuis des années. D'ailleurs, elle n'a vraiment aucun accent en parlant français ; seules certaines attitudes et réactions trahissent son origine étrangère. En 1983, elle ne pratiquait sa langue maternelle qu'en été, quand elle recevait des cousins venus de Hongrie, lesquels ne parlaient pas un mot de français.
« Le chef lui a spécifié également que sans sa petite sphère qu'il tenait dans la main, elle n'aurait pu supporter la puissance de ce contact ; c'est un problème qui semblait le chagriner car il déplorait la grande frayeur engendrée par leurs apparitions auprès d'humains de notre planète. Bien entendu, elle lui a demandé comment, eux, avec le pouvoir qui semblait être le leur, ils n'arrivaient pas à endiguer cette forte crainte de manière permanente. Il lui a répondu que l'effet de la sphère, qu'il faisait flotter au-dessus de la paume droite, disparaissait lorsqu'ils repartaient vers leur monde d'origine, et qu'il n'y avait aucun moyen de faire différemment. En fait le terme employé télépathiquement par le chef a été celui-ci : sphère d'apaisement.
« Il a ensuite fait la comparaison suivante : "Lorsque des humains s'approchent d'animaux sauvages, pour les soigner ou les nourrir, même avec des pensées positives, ces bêtes s'enfuient en proie à une peur panique. Souvent, il faut les anesthésier, soit en les capturant, soit tirant sur eux des projectiles appropriés pour les endormir". Il en va de même avec eux, lorsqu'ils se manifestent, les humains, même les plus solides, ressentent au plus profond de leur être cette peur viscérale. Il s'agit de la peur due aux radiations psychiques de ces êtres. Ils ne peuvent rien faire pour l'empêcher. D'où cet appareil dénommé sphère d'apaisement, certes beaucoup moins barbare qu'une fléchette anesthésique. Le chef a aussi expliqué que la forme humaine était très couramment répandue dans de très nombreux mondes, même si certains détails créaient des différences. À l'en croire, il existe une infinité de mondes semblables, ou presque, à la Terre, à des niveaux de progression évidemment très diversifiés. Tous les mondes structurés comme la Terre, selon lui, portent une espèce semblable, à peu de choses près, à l'espèce humaine. Cela va du primate aux humains supra évolués, dotés de capacités phénoménales. De nombreux mondes pareils à la Terre ont échoué dans leur progression et, ou bien ils se sont autodétruits suite à des guerres avec des armes de plus en plus élaborées, ou bien ont connu une fin prématurée suite à des pandémies ou a des collisions avec d'autres corps célestes.
« Toujours selon le chef : "Chaque planète semblable à la Terre constitue à elle seule une expérience unique. Faire échouer l'expérience est une perte tragique, car elle ne recommencera jamais de la même manière, ni sur les mêmes bases. Chaque espèce humaine est une chose unique en son genre".
« Le chef a poursuivi en affirmant que chaque espèce humaine, en chaque monde, possède au départ les mêmes chances d'arriver au but : transcender l'esprit et la matière, avancer spirituellement et par venir à la lumière ! Il a aussi ajouté à Ilona que lui-même et ses compagnons n'étaient nullement parvenus au sommet du spirituel, et qu'il leur restait un très long chemin à accomplir, en un mot qu'ils étaient loin d'être parfaits. Ilona, en effet, supposait que des créatures capables de venir d'autres mondes quels qu'ils soient, ne pouvaient que posséder une spiritualité pratiquement achevée. Le chef a aussi assuré Ilona qu'ils adaptaient leurs contacts avec certains humains de la Terre en fonction des croyances de ces derniers, et qu'ils choisissaient tout de même des sujets susceptibles de comprendre la portée du message. Il a surtout bien dit ceci : "Le message est en vous, c'est comme une petite graine qui est plantée, et demain elle germera".
(Source : http://nousnesommespasseuls.xooit.com/t1619-Rencontre-du-troisi%C3%A8me-type-%C3%A0-SOSPEL.htm )
:arrow: Cas relaté également par Jean Goupil et Didier Leroux au Repas Ufologique Parisien du 1er février 2011 :
https://www.dailymotion.com/video/xgwegc_les-ovnis-une-intelligence-artificielle_techundefined
Extrait d'un article de Jean SIDER - le cas de Sospel, France, 30 avril 1983.
Commune de Sospel
« En mai 1983, Janine L., artiste peintre et céramiste m'avait mis en contact avec Mme Ilona Ghisbain qui venait d'avoir une expérience pour le moins troublante de "visiteurs en chambre". Cette brave dame, elle-même artiste peintre, d'origine hongroise (vielle noblesse magyare) résidant à 3 km aux environs de Sospel, dans la montagne, était endormie le 30 avril 1983 au soir, blottie au fond du lit, avec son mari endormi à ses côtés. Je décris le lit, car cela a son importance : il ne s'agissait pas de ces lits modernes, mais d'un véritable monument historique large d'au moins trois mètres sur une longueur d'autant, avec un épais rebord en bois formant en même temps balustrade. On ne risquait pas de glisser pour choir sur le sol, ce qui aurait pu provoquer des blessures, car ce lit était également très haut sur pieds : au-dessus un "ciel de lit" (en fait une lourde tenture d'un brun rouge) supporté par quatre colonnes en bois sculpté. Dans la même pièce une armoire, elle aussi monumentale, avec à son sommet bon nombre de pots de confitures. Le reste de la pièce était meublé d'une longue table pesante et de plusieurs chaises qui semblaient sorties tout droit d'une cathédrale. Bref, un décor de demeure seigneuriale. Sous le lit, il y avait les chiens de garde du couple, des bergers allemands assez turbulents
« Mme Ghisbain a été soudain réveillée par une sensation désagréable, voire inquiétante, de présence dans sa chambre. Il faisait froid dans cette vieille grande bâtisse, aussi tout était soigneusement calfeutré, et avant tout la porte-fenêtre conduisant à une sorte de " balcon ", ou plutôt de plate-forme en bois dominant tout le ravin dit de Mestranol. Elle n'a pas eu autrement le temps de réfléchir. Tout à coup une puissante lueur rouge, pas plus grosse qu'une balle de tennis, est apparue en l'air, en plein milieu de la pièce, juste dans l'encoignure entre la grande table et l'armoire ancienne. Elle était littéralement fascinée par cette lumière. Se redressant sur les coudes, elle a vu la « boule » de lumière rouge s'étendre, se développer sur place pour emplir toute la pièce. Une idée lui a traversé l'esprit : "Mon dieu, c'est la foudre…nous sommes tous morts car la maison va brûler". À ce moment-là, plusieurs êtres sont apparus (six, sept ? elle ne se souvient plus), la regardant en souriant, ou plutôt avec commisération. Ils étaient assez grands, au moins 1,80m, élancés, et tous revêtus d'une sorte de combinaison très moulante d'un gris brillant. Elle ne voyait pas leurs pieds, mais apercevait leurs mains qui étaient nues et semblables aux nôtres, quoiqu'un peu plus fines avec les doigts plus longs que les nôtres.
Ces êtres étaient apparemment tête nue, bien qu'elle pense qu'ils devaient porter une sorte de bandeau couvrant leur front en partie. Elle s'est levée et s'est dirigée vers eux, leur demandant comment ils étaient entrés et ce qu'ils voulaient. L'un d'eux s'est approché d'elle. Il avait un visage un peu allongé doté de grands et longs yeux en amande remontant vers les tempes, comme ceux des Hindous qui se maquillent pour les cérémonies. Toujours souriant, le personnage lui a dit que lui et ses collègues étaient issus d'un autre monde, très lointain, et qu'ils venaient sur Terre en paix afin d'avoir un contact. À l'en croire, ces créatures ne parvenaient pas à avoir de contact avec les humains, car la plupart de ceux-ci ne le supportent pas. L'être a fait soudain apparaître, sortant de nulle part, une petite sphère sur la paume de sa main droite, d'où émanait une lumière pulsante faible de teinte argentée. Puis il a dit à Ilona :"Ceci va vous apaiser…ceci va vous faire beaucoup de bien…regardez ce que je tiens dans le creux de ma main".
« Effectivement, Ilona s'est sentie soudain apaisée, avec une sensation de bien-être profond et une sorte de chaleur qui l'envahissait. Il ne faut pas oublier que cette dame était en chemise de nuit courte, car dormant sous des couettes, couvertures épaisses et autres édredons, elle n'avait nullement prévu de déambuler dans cette tenue très légère de par la maison. Dehors il faisait très froid cette nuit-là (moins 5° selon la météo consultée par la suite). Le ciel était très dégagé, très pur, avec de nombreuses étoiles visibles. Ce détail aura son importance plus tard.
« Dans cette histoire, il semble que seule l'une des entités se soit manifestée d'une manière active ; c'est toujours le même personnage qui s'adressait au témoin, les autres semblant faire de la figuration. L'entité lui a expliqué qu'eux, ceux qui venaient d'un autre monde très lointain, connaissaient la planète Terre depuis les tous débuts, et savaient tout sur l'histoire de l'humanité depuis ses origines. Puis il a demandé à Ilona de le suivre. Tous sont alors sortis sur la plate-forme par moins 5° ! Au moment de son éveil, Ilona avait vu le réveil matin du coin de l'œil : il était 22h30. Grâce sans doute à l'objet tenu en main par l'entité que le témoin a décrit comme étant le chef du groupe, elle ne ressentait pas du tout les effets du froid, mais bien au contraire elle se sentait dans un état euphorique, un bien-être absolu. Le chef, suivi par ses acolytes qui ne disaient pas un seul mot et ne semblaient avoir qu'un rôle mineur dans cette affaire, a fait apparaître—il n'y a pas d'autre terme—une autre sphère qu'il a tenu aussi dans sa paume droite, la précédente ayant subitement disparu. Puis il a demandé à Ilona de regarder vers le ciel. Tout d'abord, elle a vu la voûte étoilée et au sol le paysage habituel, plus une sorte de grand disque faiblement lumineux, couleur bleu violet, qui planait en balançant doucement juste au-dessus du vallon de Mestranol, surplombant un ravin et la maigre végétation du secteur.
Les visions
« Le ciel s'est alors ouvert comme un écran de cinéma ; il est devenu blanc en sa totalité. Puis Ilona a commencé par voir des animaux préhistoriques (« comme on en voit dans les musées », a-t-elle dit), des paysages grandioses, des volcans en éruption, des océans bouillonnants, des continents entiers couvert d'une végétation luxuriante avec d'étranges volatiles dans les airs, etc.. Ensuite, de nouvelles séquences se sont succédées avec des sortes de singes en train de vociférer et de se battre (sans doute déjà les débuts de l'humanité !). Elles furent suivies d'images d'êtres moins rudimentaires, mais tout aussi belliqueux. Ilona voyait des scènes très réalistes de combats comme si elle était en plein milieu. "C'était en relief, en couleurs, mieux qu'au cinéma ou à la télévision", m'a-t-elle dit quelques jours plus tard. Elle a fini par dire au chef que ces spectacles d'horreur lui déplaisaient au plus haut point et qu'elle ne voulait plus en voir, qu'elle avait connu l'invasion russe en Hongrie et qu'elle savait hélas trop bien ce qu'était une guerre. Le chef lui a répliqué en souriant : « Mais, en ce monde, n'est-ce pas votre passe-temps favori ? »
« Toutefois, pour la rassurer, un changement de thématique a prévalu. Les batailles rangées ont disparu pour laisser place, toujours en relief et en couleurs, à la vision de Jésus prêchant à ses apôtres dans une plongée sur Jérusalem à l'époque concernée, au milieu de ses ruelles, de ses marchands et d'un petit monde très actif, besogneux, affairé dans des échoppes obscures parmi un bric-à-brac très moyen-oriental. Vision aussi du temple de Jérusalem et visite des lieux, y compris la partie la plus sacrée interdite au profane, derrière le grand voile rouge du tabernacle. Après cette visite guidée des lieux, en réalité virtuelle comme nous le dirions de nos jours, vision de la foule entourant le Christ montant avec la traverse de sa croix en direction du Golgotha. Ilona voyait les soldats romains, « pas du tout habillés comme on les voit dans les films », ainsi que ceux du roi Hérode, « parce qu'ils étaient vêtus d'une sorte de grande cape blanche sur une tunique en peau de mouton ». Après avoir assisté à la crucifixion, puis à une scène montrant le grand éclair traversant le temple et déchirant le voile du tabernacle, alors que le sol tremble, Ilona a dit au chef qu'elle avait apprécié le début de la vision mais pas la fin. Le chef lui a encore souri en lui disant : « Mais n'est-ce pas ainsi que vous vous comportez envers ceux qui sont purs et viennent vous apporter un message de paix et d'espérance ?
« Il est difficile de répondre à de tels arguments, même si Ilona n'y pouvait rien et ne porte aucune responsabilité dans tout ceci. Le chef lui a encore fait voir des contrées lointaines, à diverses époques, mais sans présence d'habitants, ou alors il n'y en avait pas aux temps concernés par les scènes montrées. Le chef qui a alors déclaré posséder les enregistrements de toute l'histoire de la Terre, ainsi que de beaucoup d'autres mondes, et qu'il aurait pu, si elle l'avait souhaité, lui faire voir l'histoire entière de son pays d'origine, la Hongrie. Du moins, il l'aurait fait si cette dame en avait émis le souhait de regarder défiler la longue série de guerres, de massacres et d'exécutions ayant accompagné cette histoire. Ilona a fermement refusé, disant qu'elle en avait assez vu. Puis elle a demandé au chef d'où il venait. Il a répondu « d'un autre monde, de très loin ». Elle l'a également questionné sur l'absence de femmes dans son équipage, car elle aurait bien voulu converser avec un membre du beau sexe venu de cet autre monde. Le chef a rétorqué que c'était trop dangereux, mais la prochaine fois qu'ils viendraient lui rendre visite, alors promis, il y il aurait au moins une femme, visite censée se produire dans six mois. À ce moment-là, un des autres personnages a pris entre ses doigts le tissu synthétique de la manche de la chemisette de nuit d'Ilona, regardant cette matière avec une curiosité évidente. Le chef dit à Ilona : "Ne craignez rien, c'est la première fois qu'il voit et touche cette matière, c'est tout nouveau pour lui". L'être a alors relâché son emprise.
« Le chef a pris congé d'Ilona, promettant une fois encore de revenir dans un délai de six mois. Avant de partir, il lui a répété que les humains ne supportaient pas ce qui émanait d'eux, que c'était trop puissant, et que c'est pour cette raison qu'ils évitaient les mélanges (sic). Il a aussi déclaré : "Nous ne pouvons pas intervenir, c'est à vous d'aller jusqu'au bout, de finir par savoir où est l'intérêt de votre planète, votre avantage ; c'est à vous de faire l'expérience, de l'analyser, de la comprendre et d'en tirer des conclusions".
« Puis tous se sont regroupés sur la plate-forme et une longue bande de lumière est venue jusqu'à eux ; ils se sont engagés dessus comme si c'était solide et sont entrés dans l'objet en sustentation au-dessus du ravin, mais sans qu'il y ait d'ouverture apparente. En fait, c'est comme s'ils avaient traversé la paroi de l'engin. La longue route de lumière s'est rétractée dans l'appareil et celui-ci a commencé par émettre une sorte de bourdonnement (comme si une ruche était en effervescence, a précisé Mme Ghisbain) ; il est devenu d'un bleu plus lumineux et il est allé se perdre au milieu des étoiles.
Les suites de l'expérience
« Elle a subitement senti le froid très vif et s'est trouvée toute étonnée d'être ainsi, debout, immobile sur la plate-forme, et elle est rentrée vite se jeter sous les couettes. Il devait être plus de minuit et son mari, qui s'est retourné en grognant quand elle est retournée dans le lit, ne s'était pas réveillé un seul instant. Or, son époux avait le sommeil très léger et le moindre mouvement de sa femme le dérangeait (d'où de petites querelles pas bien méchantes). Les chiens, quant à eux semblaient anesthésiés, toujours sous le lit d'où ils n'avaient pas bougé ni même manifesté par des grognements ou des aboiements.
« Le lendemain, n'osant rien dire à son mari (ex-architecte de nationalité belge), elle a demandé à Janine de venir la voir de toute urgence « pour des raisons très graves ». C'est comme cela que l'affaire est venue à sa connaissance, puis de la mienne.
« C'est moi-même qui suis allé trouver Mme Ghisbain, sur recommandation téléphonique et écrite de Janine. Celle-ci m'a fort gentiment reçu, les chiens m'ont flairé, léché, et sont devenus des copains. L'époux d'Ilona n'étant toujours pas au courant de cette histoire compliquée et hors du commun, elle a prétendu que je venais jeter un coup d'œil sur les lieux car j'étais un ami de Janine, intéressé « par les vieilles pierres et aussi par la céramique ». Je ne sais si M. Ghisbain a cru à ce prétexte, du moins a-t-il fait semblant.
« Après au moins trois de mes passages chez elle, un jeune ufologue demeurant à Menton, est venu voir Mme Ghisbain, mais elle ne lui a pas raconté les trois quarts de l'histoire, reprenant ce qui avait été déjà divulgué. (Il s'agit de M. Marc Tolosano, enquêteur pour la revue Lumières Dans La Nuit, dont l'éditeur avait été informé par J. C. Dufour--NdJS).
« Pour plus de sécurité, quelques jours après ma première visite préliminaire chez Ilona, je suis revenu, après lui avoir téléphoné, mais en compagnie de mon père, alors âgé de 76 ans. Comme il était plus âgé qu'elle, cela convenait parfaitement. Il faut que je précise ceci : Ilona est issue d'une famille de la noblesse hongroise, à la fois victime du nazisme dans un premier temps, puis des Soviétiques dans un second. Bref, elle n'avait pu poursuivre complètement ses études universitaires et s'est retrouvée en France après maintes péripéties. Elle s'est alors tournée vers l'art et plus précisément pour la peinture et la céramique (études à Bruxelles où elle a fait la connaissance de celui qui est devenu son mari par la suite.
« Mon père, ancien militaire mais aussi officier de police judiciaire et, ce qui ne gâte rien, ancien violoniste et luthier, a engagé la conversation sur ce dernier sujet. Ilona savait également jouer du violon, classique comme de musique tzigane. Ils ont très vite sympathisé. Mon père était enchanté de son après-midi et trouvait cette dame non seulement sympathique mais aussi très cultivée. Il m'avait alors dit sa certitude qu'il lui était arrivé quelque chose hors du commun, qu'elle ne mentait pas, n'avait pas eu d'hallucination ni fait un rêve, tous ses propos dénotant un esprit clair, rationnel et non porté sur l'affabulation.
« Plusieurs années plus tard, elle racontait toujours cette histoire (à Janine et à moi), sans qu'elle varie d'un iota, revenant cependant parfois sur un détail déjà donné quelques années auparavant, mais qu'elle venait d'oublier.
« Pour ce qui est du prétendu retour au bout de six mois allégué par le chef des entités, disons qu'elle attend encore. En fait, c'est après l'expérience qu'elle a éprouvé une très grande peur ; elle en tremblait de tous ses membres le lendemain matin, une fois son mari levé et parti. Ce qui explique mieux son appel au secours lancé à Janine. Tout laisse penser que Mme Ghisbain a eu ce que l'on appelle un "choc post-traumatique" en langage médical (accident personnel, perte d'un être cher, etc.). Heureusement, Janine sait écouter les gens, les comprendre et les apaiser. Elle a demandé l'autorisation de son amie Ilona avant de me téléphoner pour me révéler cet incident.
« Peu avant la date fatidique des six mois écoulés, soit octobre 1983, Ilona a commencé à noter des phénomènes étranges dans cette grande maison glaciale : coups très puissants dans les murs (il n'y avait aucun voisin !), bruits de pas sur les planchers du premier étage. Et, en apothéose à ces démonstrations insolites, des meubles pourtant très lourds qui ont commencé à se déplacer parfois sous ses yeux ou ceux de son époux. Les chiens étaient totalement fous, enragés, tournant en rond comme des toupies dans la pièce pour saisir l'air entre leurs dents juste au-dessus de leur queue ! Ils aboyaient, bondissaient contre des choses invisibles. Bien entendu, M. Ghisbain, exaspéré, les expulsait de la maison le temps que les phénomènes se dissipent. Un après-midi, le couple était en train de déjeuner tranquillement lorsque la lourde armoire déjà citée, avec tout son contenu et ses pots de confitures, a basculé et s'est écrasée à terre. M. Ghisbain a eu une explication vite trouvée : la cause venait d'un tremblement de terre. Etrangement, seule cette armoire s'était déplacée avant de basculer. Aucun autre meuble n'avait bougé et personne n'avait noté de secousse sismique ce jour-là (ni les autres jours d'ailleurs).
Autres précisions
« Qu'est devenue Ilona depuis sa rencontre rapprochée du 3e type ? Comme nous tous, elle a pris de l'âge et, maintenant dans les 80 ans, elle s'est installée avec l'aide de la municipalité locale dans un petit appartement douillet, bien chauffé. Là, elle peut recevoir des soins car elle est percluse de rhumatismes. Son mari est décédé, à 75 ans, des suites d'une maladie cardiaque. Elle n'avait plus de raisons de séjourner dans une grande bâtisse difficile à chauffer, à entretenir, du moins dans de bonnes conditions de sécurité (route enneigée dès le mois de décembre, difficultés énormes d'approvisionnement, etc.).
« C'est une dame élevée dans la religion catholique, mais elle a été peu pratiquante tout au long de son existence. Disons que, comme beaucoup d'Européens de cette génération, du moins dans un certain milieu bourgeois, elle aperçu une éducation religieuse. Tout comme moi et bien d'autres, et nous n'avons pas été transformés pour autant en théologiens distingués !
« L'entité qui paraissait être le chef lui a précisé que lui et les siens connaissaient tout de l'espèce humaine en particulier, et de la Terre en général, depuis que la planète a été formée. Il a aussi prétendu qu'en aucun cas des entités "venant d'autres mondes" étaient intervenues dans le processus naturel d'évolution. Il a également affirmé, mais sans donner de détails, que "l'évolution existait mais n'était pas du tout celle que nous expliquions en ce moment à nos enfants, et que le processus était tout de même différent et parfois très abrupt" (n'oublions pas que les propos d'Ilona, reprenant ceux du chef des entités à l'allure indienne, datent de mai 1983 !).
« Fait important : Ilona entendait les paroles du chef directement dans son esprit, l'entité se contentant (si l'on peut dire) de lui sourire tout en la regardant droit dans les yeux. Ilona m'a déclaré :"Vous savez, s'il avait été de notre monde lorsque j'étais encore jeune, j'en serais tombée éperdument amoureuse, tant ses grands yeux d'un gris-bleu reflétaient un océan d'amour et de compassion" Elle percevait les propos du chef en hongrois, langue qu'elle parle bien entendu à la perfection mais qu'elle n'emploie plus depuis des années. D'ailleurs, elle n'a vraiment aucun accent en parlant français ; seules certaines attitudes et réactions trahissent son origine étrangère. En 1983, elle ne pratiquait sa langue maternelle qu'en été, quand elle recevait des cousins venus de Hongrie, lesquels ne parlaient pas un mot de français.
« Le chef lui a spécifié également que sans sa petite sphère qu'il tenait dans la main, elle n'aurait pu supporter la puissance de ce contact ; c'est un problème qui semblait le chagriner car il déplorait la grande frayeur engendrée par leurs apparitions auprès d'humains de notre planète. Bien entendu, elle lui a demandé comment, eux, avec le pouvoir qui semblait être le leur, ils n'arrivaient pas à endiguer cette forte crainte de manière permanente. Il lui a répondu que l'effet de la sphère, qu'il faisait flotter au-dessus de la paume droite, disparaissait lorsqu'ils repartaient vers leur monde d'origine, et qu'il n'y avait aucun moyen de faire différemment. En fait le terme employé télépathiquement par le chef a été celui-ci : sphère d'apaisement.
« Il a ensuite fait la comparaison suivante : "Lorsque des humains s'approchent d'animaux sauvages, pour les soigner ou les nourrir, même avec des pensées positives, ces bêtes s'enfuient en proie à une peur panique. Souvent, il faut les anesthésier, soit en les capturant, soit tirant sur eux des projectiles appropriés pour les endormir". Il en va de même avec eux, lorsqu'ils se manifestent, les humains, même les plus solides, ressentent au plus profond de leur être cette peur viscérale. Il s'agit de la peur due aux radiations psychiques de ces êtres. Ils ne peuvent rien faire pour l'empêcher. D'où cet appareil dénommé sphère d'apaisement, certes beaucoup moins barbare qu'une fléchette anesthésique. Le chef a aussi expliqué que la forme humaine était très couramment répandue dans de très nombreux mondes, même si certains détails créaient des différences. À l'en croire, il existe une infinité de mondes semblables, ou presque, à la Terre, à des niveaux de progression évidemment très diversifiés. Tous les mondes structurés comme la Terre, selon lui, portent une espèce semblable, à peu de choses près, à l'espèce humaine. Cela va du primate aux humains supra évolués, dotés de capacités phénoménales. De nombreux mondes pareils à la Terre ont échoué dans leur progression et, ou bien ils se sont autodétruits suite à des guerres avec des armes de plus en plus élaborées, ou bien ont connu une fin prématurée suite à des pandémies ou a des collisions avec d'autres corps célestes.
« Toujours selon le chef : "Chaque planète semblable à la Terre constitue à elle seule une expérience unique. Faire échouer l'expérience est une perte tragique, car elle ne recommencera jamais de la même manière, ni sur les mêmes bases. Chaque espèce humaine est une chose unique en son genre".
« Le chef a poursuivi en affirmant que chaque espèce humaine, en chaque monde, possède au départ les mêmes chances d'arriver au but : transcender l'esprit et la matière, avancer spirituellement et par venir à la lumière ! Il a aussi ajouté à Ilona que lui-même et ses compagnons n'étaient nullement parvenus au sommet du spirituel, et qu'il leur restait un très long chemin à accomplir, en un mot qu'ils étaient loin d'être parfaits. Ilona, en effet, supposait que des créatures capables de venir d'autres mondes quels qu'ils soient, ne pouvaient que posséder une spiritualité pratiquement achevée. Le chef a aussi assuré Ilona qu'ils adaptaient leurs contacts avec certains humains de la Terre en fonction des croyances de ces derniers, et qu'ils choisissaient tout de même des sujets susceptibles de comprendre la portée du message. Il a surtout bien dit ceci : "Le message est en vous, c'est comme une petite graine qui est plantée, et demain elle germera".
(Source : http://nousnesommespasseuls.xooit.com/t1619-Rencontre-du-troisi%C3%A8me-type-%C3%A0-SOSPEL.htm )
:arrow: Cas relaté également par Jean Goupil et Didier Leroux au Repas Ufologique Parisien du 1er février 2011 :
https://www.dailymotion.com/video/xgwegc_les-ovnis-une-intelligence-artificielle_techundefined
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