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La Grèce aujourd'hui
Mirmi- VIP
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Re: La Grèce aujourd'hui
Comme l'a dit Jovanovic lors de sa dernière revue de presse, ' "les enfants d'Athéna vont bientôt libérer Europa de l’emprise de Zeus !"
Pour l'année prochaine, en France, nous avons une chance d'avoir une Jeanne D'arc pour nous libérer de ces maudits anglo-saxons !
Pour l'année prochaine, en France, nous avons une chance d'avoir une Jeanne D'arc pour nous libérer de ces maudits anglo-saxons !
Macha- Administrateur
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- Message n°3
Re: La Grèce aujourd'hui
Triste monde, où les populations n'ont plus le droit d'exprimer en manifestant leur mécontentement !
Qu'en sera-t-il en France, si jamais la population décide de manifester son désaccord sur les décisions émises par le FMI.
On peut se demander à juste titre si le maintien du FMI est capital ! mon avis personnel là-dessus est négatif. Accorder des prêts à long terme pour d'un côté éponger une dette publique, obliger à la mise en place de plans d'austérité, n'est pas compatible avec une relance économique qui permettrait justement de générer un PIB conséquent et créait ainsi des emplois, afin d'absorber une partie de la dette, aussi minime soit-elle. C'est de cela que les grecs ont besoin.
Il n'est pas normal non plus de faire payer à des citoyens qui ont du mal à joindre les deux bouts. une dette publique, alors que ce même état, via l'aide des fonds européens et du FMI, a sauvé ses banques de la banque-route ... Les grecs vont devoir rembourser à la fois la dette publique et les fonds versés en partie par les banques européennes.
Pour concrétiser un peu mes dires, deux articles :
Un article du PSL (parti socialiste de lutte, en Belgique). C'est le même discours que certains économistes tiennent en la matière, et un article du site Géocodia.
Qu'en sera-t-il en France, si jamais la population décide de manifester son désaccord sur les décisions émises par le FMI.
On peut se demander à juste titre si le maintien du FMI est capital ! mon avis personnel là-dessus est négatif. Accorder des prêts à long terme pour d'un côté éponger une dette publique, obliger à la mise en place de plans d'austérité, n'est pas compatible avec une relance économique qui permettrait justement de générer un PIB conséquent et créait ainsi des emplois, afin d'absorber une partie de la dette, aussi minime soit-elle. C'est de cela que les grecs ont besoin.
Il n'est pas normal non plus de faire payer à des citoyens qui ont du mal à joindre les deux bouts. une dette publique, alors que ce même état, via l'aide des fonds européens et du FMI, a sauvé ses banques de la banque-route ... Les grecs vont devoir rembourser à la fois la dette publique et les fonds versés en partie par les banques européennes.
Pour concrétiser un peu mes dires, deux articles :
Un article du PSL (parti socialiste de lutte, en Belgique). C'est le même discours que certains économistes tiennent en la matière, et un article du site Géocodia.
vendredi 17 juin 2011
La politique d’austérité, ça ne marche pas
L’illusion selon laquelle la Grèce, le Portugal, l’Irlande et d’autres pays embarqués dans les griffes des marchés financiers pourraient trouver une issue en assainissant commence à partir en fumée. De plus en plus de représentants de l’establishment plaident prudemment pour un rééchelonnement des dettes afin d’éviter le pire. Car les résultats des plans d’austérité sont décevants : au lieu d’approcher d’une solution, les problèmes se sont aggravés.
Par Eric Byl
Les politiciens et patrons belges ainsi que leurs “cellules de réflexion” sont d’accord : il faut de toute urgence un vrai gouvernement afin de prendre des mesures structurelles. Ce n’est pas que Leterme présente un mauvais rapport ; les assainissements réalisés par l’AIP sur le dos des travailleurs ou ceux consécutifs au fonctionnement avec des douzièmes provisoires ne sont pas négligeables.
Mais, en comparaison de l’Irlande, du Portugal, de la Grèce ou du Royaume Uni - où c’est à la hache qu’on coupe dans les services publics, les salaires et les allocations sociales - jusqu’à maintenant, nous nous en sortons à bon compte. Trop d’ailleurs, aux dires du patronat et de ses laquais. Notre pays échappe pour l’instant à la pression des agences de notation de crédit, au contraire de l’Etat grec qui est maintenant forcé de payer des intérêts de 15,1% pour ses emprunts sur dix ans. En mai 2010, quand le FMI et les Etats-membres de l’Union Européenne avaient permis un emprunt de 110 milliards d’euros, il ne s’agissait encore ‘‘que’’ de 8%. En Grèce, le déficit budgétaire est de 10,5% et la dette de l’Etat a grimpé jusqu’à 142,8% du PIB. Ce n’est pas étonnant. Le plan d’austérité draconien que l’UE et le FMI ont imposé à la population grecque a, l’an dernier, fait chuter l’économie de 4,5% après une contraction antérieure de 2,3%. Cette année encore, on s’attend à un rétrécissement de 3,5%.
En Irlande aussi, les mesures d’austérité draconiennes conduisent à une croissance économique négative. Le déficit budgétaire est maintenant de 32,4%, après une croissance négative trois ans de suite. Le plan d’austérité que le FMI et l’UE imposent au Portugal en échange d’un emprunt de 78 milliards d’euros va dès cette année jeter l’économie portugaise dans une récession de deux ans. L’an dernier, le Royaume Uni pouvait encore, comme il ne fait pas partie de la zone euro, présenter des chiffres de croissance économique soutenus par une politique de taux d’intérêts extrêmement bas sur leur monnaie, mais le déficit budgétaire a augmenté jusqu’à 10,4%.
Nous insistons : ce ne sont pas les travailleurs et leurs familles qui ont massivement investi dans les crédits toxiques, mais bien les banques et beaucoup d’entreprises privées. Cela vaut pour la Belgique, l’Allemagne, la Grèce, l’Irlande,… Quand les banques ont dû être sauvées, elles n’ont jamais été forcées d’accepter le type de mesures aujourd’hui dictées aux pays plongés dans une spirale de dette à cause du sauvetage de leur secteur bancaire. Les paquets d’aide à ces pays n’ont rien à voir avec la solidarité. Ils ne servent qu’à mettre à couvert les banques allemandes, françaises et autres qui ont fortement investi dans les crédits des pays PIGS (Portugal, Irlande, Grèce, Espagne). En même temps, les marchés ‘‘plus sains’’ au nord pompent le capital des marchés contractés des pays sous curatelle. C’est la raison principale qui explique l’actuelle croissance allemande.
Les assainissements arrivent néanmoins à leurs limites. Qu’importe ce que peuvent dire les grands patrons européens : la publication dans Der Spiegel de la menace de la Grèce (évidemment niée par le gouvernement grec) de se retirer de la zone euro et de réintroduire le Drachme a suffi pour extorquer le rééchelonnement de la dette tant vilipendée. Ils n’aiment pas l’avouer, mais la volonté du FMI et de l’UE de considérer un ajournement du paiement de la dette grecque, ça revient à quoi d’autre qu’à un rééchelonnement? La rapacité ne connaissant toutefois pas de limites, la Grèce est en échange sensée mettre ses entreprises publiques en vente.
Crise en Irlande : l’austérité va trop loin
La crise des finances publiques des PIGS a mis l’Irlande à genoux. Si le déficit public pose un gros problème le nouveau plan d’austérité crée plus de problème qu’autre chose.
En résumé, le nouveau plan d’aide à l’Irlande prévoit une aide de autour de 85 milliards € de la part du FMI et de l’Union Européenne. En échange, L’Irlande annonce un plan de 15 milliards € d’austérité, dont 10 milliards € de coupe dans les dépenses et 5 milliards de hausses d’impôts ou assimilé (surtout TVA et impôt sur le revenu). On rajoute des coupes d’ampleur dans le salaire minimum (de 8,65 €/h à 7,65 €/h), les retraites et les prestations sociales. Le déficit public doit passer sous 3 % d’ici à 2014 avec comme hypothèse une croissance autour de 2 ¾ % par an entre 2011 et 2014.
Ce plan paraît déraisonnable. En effet, les 15 milliards d’austérité représentent un effort de près de 10 % du PIB (annualisé). Or, l’Irlande a déjà subit depuis le début de la crise une perte de richesse de 8 milliards € en valeur (y compris l’inflation), soit un recul de 18 % (cf. graphique, 13 % de perte pour le PIB en volume). A une dépression économique, on rajoute un choc budgétaire majeur, de nature à accentuer un peu plus la perte de PIB.
En fait, ce que subit l’Irlande actuellement est une dépression/déflation. L’inflation (cf. graphique ci-contre) a plongé et la déflation est bien installée, comme le montre l’évolution de l’inflation sous-jacente. Dans le même temps, le taux de chômage en Irlande a explosé. Cette situation va être accentuée par la baisse de 12 % du salaire minimum, par les coupes dans les prestations sociales (retraite et autre) et la réduction des effectifs de la fonction publique.
On a donc à la fois une perte de PIB, une explosion du chômage, des baisses de prix et une austérité budgétaire massive. Le parallèle entre l’Irlande d’aujourd’hui et les USA de la Grande Dépression est frappant. On reproduit globalement les mêmes erreurs de politique économiques, a ceci près que l’Irlande a décidé de maintenir son système bancaire en vie au prix d’une nationalisation et d’une recapitalisation à fonds perdus.
Mais le plan, aussi dur qu’il soit, est encore trop optimiste ! Il repose sur une croissance moyenne proche de 3 %. Or, si l’on se réfère aux estimations de l’OCDE, la croissance potentielle en Irlande est négative ! -1,1 % en 2010 et -0,6 % en 2011. Comment la faire remonter sur 3 % si vite ?
Enfin, la politique de déflation en Irlande va aggraver le problème d’endettement pour l’économie. En effet, alors que le niveau de dette reste constant ou diminue peu, celui de la richesse produite pour rembourser la dette (revenu disponible des ménages, valeur ajoutée pour les entreprises, recettes fiscales pour l’État) se contracte. Ainsi, le ratio d’endettement réel est amené à progresser.
On a probablement dépassé la limite de ce qu’on peut demander à un État en termes d’assainissement budgétaire car le plan est peu réaliste sur ses hypothèses de croissance et implique une entrée dans une déflation dure.
Dans ces conditions, le refus d’une restructuration de la dette bancaire mais aussi publique en Irlande ne pourra pas durer. Un défaut total ou partiel sur la dette publique irlandaise est une solution tout aussi logique.
Equipe GECODIA
Jeudi 25 Novembre 2010
Les articles sur l'économie sont toujours très rébarbatifs, c'est vrai mais certains d'entre eux sont suffisamment vulgarisés pour qu'on s'y retrouve un peu, et ma foi ça me replonge un peu dans mes cours
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