Le scénario est étonnant et aiguise notre curiosité. Une nouvelle figurine, issue de la grotte de Brassempouy, va faire, aujourd'hui, une apparition énigmatique. Présentée pour la première fois au public [le dimanche 7 août 2011], cette nouvelle pièce a été découverte dans des circonstances peu académiques. En effet, comme on aurait pu le penser, cette trouvaille n'est pas le fruit du travail d'un archéologue qui aurait gratté consciencieusement, pendant des semaines, la terre de Chalosse à l'aide de son pinceau. La vérité est ailleurs. Et pour dire vrai, les responsables du musée et la communauté scientifique ignoraient même son existence jusqu'en 2007. Un voile de mystère entoure donc cette nouvelle Vénus.
La solution est beaucoup plus simple qu'on ne le croit. Une nouvelle fois, l'histoire prouve qu'elle emprunte parfois des chemins détournés. Octobre 1977, la saison est idéale pour la cueillette de champignons. Sur les indications d'un ami, un jeune Landais de 32 ans s'engouffre dans un bois de Brassempouy. La suite de ce périple en forêt est soumise à de nombreuses interprétations. La légende raconte que c'est en plein milieu des fougères que notre chercheur aurait fait cette pêche miraculeuse. Chacun en tirera les conclusions qu'il veut. « Je m'en tiens à cette version officielle », sourit de son côté Randall White.
Professeur d'anthropologie à l'université de New York, l'homme connaît mieux les sous-sols de notre région que bien des Aquitains. Particulièrement les sites périgordins ou landais qu'il fouille régulièrement depuis vingt-cinq ans. « Ce monsieur a conservé la statuette chez lui, au fond d'un tiroir, dans une enveloppe kraft pendant trente ans », précise-t-il. Enfermée dans son écrin de papier, la figurine sculptée est oubliée jusqu'en 2007.
C'est à l'occasion d'un forum sur l'archéologie, organisé à Bordeaux, que la Vénus revoit la lumière du jour. Le Landais, maintenant âgé de 62 ans, raconte son aventure à un commissaire-priseur. « C'est lui qui nous a mis en relation. J'ai tout de suite été intéressé par cette découverte, d'autant plus que je venais de travailler sur les neuf autres statuettes trouvées à Brassempouy. Je lui ai donc proposé de l'étudier », raconte le scientifique dans un parfait français.
Pour lui, aucun doute, l'objet s'apparente à l'ensemble des figurines gravettiennes découvertes à la fin du XIXe siècle. Elle serait même en os d'auroch ou de bison. Plus de 250 heures de travail auront été, néanmoins, nécessaires à cette authentification. « Mes étudiants et moi avons réalisé de nombreuses analyses technologiques. C'est toute cette recherche que je présenterai, cet après-midi, lors de la conférence », assure-t-il.
Cette nouvelle statuette n'appartient pas encore au musée de la Dame à la capuche. Une négociation sur la valeur financière de l'objet est en cours. Et pour l'instant, c'est véritablement là qu'est l'os.
source : http://www.sudouest.fr/2011/08/07/la-venus-echappee-469009-3333.php
Elle est haute de huit centimètres, soit un peu plus du double que l'illustre Dame du même village. Comme elle, cette nouvelle figurine atteint l'âge respectable de 25 000 ans. Un chiffre qui donne le vertige. Et les rêveurs d'imaginer ces lointains ancêtres vivant sur ces mêmes terres de la Chalosse en train de donner vie à un simple bout d'os. Contrairement à la Vénus de Brassempouy, qui est en ivoire, cette nouvelle figurine provient sans doute d'une articulation d'un herbivore. Probablement un os d'auroch ou de bison. L'objet appartenant toujours à son découvreur, les amateurs de préhistoire se sont contentés d'une photographie en guise de première présentation.
Les circonstances de sa découverte n'ont pas facilité le processus d'authentification. Extirpée de son milieu naturel depuis plus de trente ans, l'anthropologue américain Randall White a tout d'abord, cherché à prouver que cette statuette provenait bien du site préhistorique de Brassempouy. Aidé de ses étudiants, il a analysé pendant près de trois ans, toutes les facettes de cette nouvelle pièce au microscope électronique, à la recherche de certaines traces d'outils ou des zones de brillances ou de patines ayant un point commun avec les neuf autres statuettes trouvées sur les lieux.
Le verdict est sans appel : les techniques de sculptures correspondent à ce qui se faisait sur ce site à cette époque-là. « On n'avait pas trouvé de statuettes depuis cinquante ans », se réjouit Lionel Ducamp, le directeur du musée de la Dame. « L'objet n'a pas la valeur esthétique de la Dame à la Capuche. Il s'agit sans doute d'une ébauche mais ça reste une découverte majeure ».
Plus abstraite que le célèbre visage en ivoire, cette dixième statuette représente, une nouvelle fois, l'idée de fécondité et de maternité. La déesse mère était une vraie source d'inspiration pour les artistes de l'époque.
source : http://www.sudouest.fr/2011/08/07/les-secrets-de-la-venus-469049-726.php
Non, je n'ai pas la photo de cette statuette
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