17 septembre 2011, Journée Portes Ouvertes le Samedi 17 Septembre 2011 de 10h30 à 12h30 , et de 14h à 17h30.
Accès chantier : Entrée Rue Valade, parvis du restaurant universitaire
Les fouilles précédentes ont démontré qu'un nouveau pôle urbain s'est constitué dans la cité romaine au Ve siècle : il se développe le long de la Garonne, entre le quartier de la Daurade et celui de Saint-Pierre-des-Cuisines. Toulouse est alors capitale du royaume wisigoth (418/508). Déjà, la fouille de l'église Saint-Pierre-des-Cuisines en 1992 avait montré la présence d'un bâtiment monumental daté du Ve siècle qui se poursuit sur l'emprise de la fouille actuelle. Les vestiges mis au jour, ont été fortement endommagés par les occupations successives ; ils
témoignent cependant d'un urbanisme exceptionnel et inattendu hors de l'enceinte romaine du Ier siècle.
L'enjeu de la fouille concerne aussi l'origine et le développement du bourg médiéval à partir des monuments plus anciens. La limite du bourg semble se matérialiser par un premier fossé d'axe nord-sud, rapidement comblé au XIIIe siècle pour permettre la création de lotissements. Il est possible de retrouver les traces de la vie quotidienne par l'étude des fosses-dépotoirs creusées dans le sol et qui servent de poubelles. Ces nouveaux îlots d'habitat vont provoquer le déplacement de l'enceinte médiévale du bourg sur le tracé où le rempart est encore visible aujourd'hui, le long du boulevard Armand-Duportal.
source : http://www.univ-tlse1.fr/1315554881347/0/fiche___actualite/&RH=FR_08-02
En préalable à la future École d'économie de Toulouse, l'État a prescrit une opération de fouille préventive en face de Saint-Pierre des Cuisines. L'ère des Wisigoths à Toulouse ressurgit.
Ca creuse, ça époussette, ça pioche, ça truelle, ça crochète délicatement dans chaque coin, fosses et trouées de l'ancien parking situé en face de la magnifique Saint-Pierre-des-Cuisines. À pied d'œuvre depuis début juillet, les archéologues ont déjà mis au jour une grande partie de ce site témoin de l'occupation wisigothique à Toulouse.
Prescrite par la Direction régionale des affaires culturelles, l'opération est un passage obligé pour Toulouse I-Capitole. Propriétaire du site, l'université ambitionne en effet un projet architectural futuriste pour Toulouse School of Economy (TSE). Notamment pour l'Institut d'Études Avancées en Sciences Sociales (IAST) récemment reconnu « laboratoire d'excellence » par l'État.
« L'archéologie est ici préventive » précise en souriant Jean Catalo, responsable scientifique à l'Inrap (*) tout en rappelant que « ce sont très souvent les projets qui suscitent les fouilles ».
Le site de St-Pierre-des-Cuisines présente une architecture identique à ceux découverts sous l'ancien hôpital Larrey ou sous le Conservatoire de danse : l'occasion de mieux comprendre « comment on est passé d'une urbanisation antique à une motivation plus médiévale entre le Ve et le Moyen Âge ». Pour autant, l'archéologue, trente ans d'expérience derrière lui, ne s'attend pas à des découvertes exceptionnelles. Car si Toulouse reste la capitale des Wisigoths en France, elle se caractérise beaucoup plus par la richesse du mobilier retrouvé que par des constructions que le gouvernement wisigoth laissait faire. Et si une mise au jour exceptionnelle se présentait dans les quatre mois qui viennent ? « On s'adaptera » tempère le scientifique avec, in fine, l'arbitrage de l'État. Dans le cas contraire, une fois mis au jour et daté, l'ensemble du site sera détruit pour faire place nette au projet du futur.
source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/14/1166952-seize-siecles-d-histoire-contemplent-le-futur.html
Les archéologues ont mis au jour au coeur de Toulouse les vestiges d'un bâtiment monumental du 5e siècle rappelant que la Ville rose fut autrefois capitale des Wisigoths et combien ce peuple barbare conserve de mystères.
Au cours des premières semaines de chantier, les archéologues ont fait apparaître une partie des fondations d'un bâtiment qui devait faire 40 mètres sur 50 (le quart d'un terrain de football) et dont la destination constitue pour eux une énigme.
Jean Catalo, responsable des fouilles, écarte une fonction d'habitation et met en garde contre les conjectures qu'inspireraient nos sociétés actuelles et qui pourraient voir là un palais, un hôpital, une léproserie ou une prison.
Seules certitudes : les puissantes fondations, avec leur alternance de rangs de galets et de briques, portent la même marque de fabrique que deux autres bâtiments déjà mis au jour dans Toulouse - dont un vaste palais à quelque centaines de mètres de là - et qui ont été datés de cette période où Toulouse était la capitale du royaume des Wisigoths (428-508).
Ce bâtiment a été édifié hors de l'enceinte romaine du 1er siècle, près d'un passage sur la Garonne et de l'entrée de la ville. Il est contemporain de la toute proche Saint-Pierre des Cuisines, l'une des plus vieilles églises du Sud-Ouest.
Le bâtiment wisigothique a-t-il été édifié en même temps, voire en fonction de Saint-Pierre des Cuisines, s'interroge Jean Catalo.
Les Wisigoths étaient certes christianisés. Mais toutes les hypothèses sont rendues hasardeuses par le peu de connaissances sur les Wisigoths et par les bouleversements urbains.
Le secteur a vu au fil des siècles se succéder le bourg médiéval, un couvent de chartreux, un arsenal et l'université. Dans les années 70, les sols ont été excavés d'un bon mètre; les sols, les éventuels éléments de décor ou de pavement de l'édifice wisigothique ont disparu.
Avant d'être refoulés par les Francs vers l'Espagne où ils ont affirmé un style encore visible dans leurs églises par exemple, les Wisigoths ont la particularité de s'être davantage fondus dans la masse locale que de lui avoir imposé leur identité. Ils n'ont pas laissé en France de trace autre que du mobilier comme des fibules. Les points de comparaison architecturale manquent donc.
Cependant dans ce secteur de Toulouse, "ils sont extrêmement présents... Ils créent un poste de pouvoir. Ils ont quand même un impact sur la ville, manifestement il s'est passé quelque chose que l'on attribue aux Wisigoths", nuance Jean Catalo.
Sauf découverte exceptionnelle au cours de fouilles censées durer au moins cinq mois, le site devrait être détruit, comme l'a été celui du palais wisigothique. "C'est la dernière fois qu'on verra ces vestiges, qu'on aura l'occasion de les étudier, de transmettre les informations... Tout le travail qu'on aura fait pendant cinq mois sera le dernier témoin de tout ça", dit Jean Catalo.
Les fouilles, confiées à l'Institut de recherches archéologiques préventives, ont été ordonnées par l'Etat, préalablement à la construction, par l'université, de la future Ecole d'économie de Toulouse.
L'Inrap et l'université organisent samedi une journée portes ouvertes pour le grand public.
source : http://www.leparisien.fr/toulouse-31000/a-toulouse-des-vestiges-monumentaux-interrogent-le-mystere-wisigoth-13-09-2011-1606170.php
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