http://www.liberation.fr/terre/0101308005-greenpeace-pris-dans-les-filets-du-trafic-de-baleine
libération le 27 dec 2008
Greenpeace pris dans les filets du trafic de baleine
Au Japon, des militants ont révélé un marché noir. Ils sont en prison.
«Dans un monde qui marche sur la tête, vous pouvez être arrêté pour révéler un crime.» C’est avec ce slogan choc que Greenpeace («une organisation terroriste», selon des responsables japonais) s’est offert le 10 décembre, dans le Herald Tribune et d’autres quotidiens prestigieux, une pleine page sur laquelle apparaissaient, tête renversée, les visages poupins et souriants de Junichi Sato et de Toru Suzuki, deux militants de l’ONG arrêtés le 20 juin à Tokyo pour avoir révélé un trafic de viande de baleine. Présentés au parquet deux jours plus tard, ils croupissent depuis bientôt cent quatre-vingt-dix jours derrière des barreaux. Leur procès doit se tenir au début de l’année. Ils risquent jusqu’à dix ans de prison.
«Intimidation». Toute cette affaire débute le 15 mai, lorsque Greenpeace, qui a mené l’enquête, révèle l’existence d’un marché noir de viande de baleines capturées dans le Pacifique Sud par le Nisshin Maru, le plus gros baleinier industriel nippon, dévolu officiellement à la seule pêche scientifique. L’ONG a réussi à intercepter un colis débarqué du navire. Quand ils l’ouvrent, les militants découvrent, stupéfaits, 23,5 kilos de viande de baleine.
Le colis est remis aux autorités japonaises : il prouve l’existence d’une filière parallèle et corrompue d’écoulement de cette viande. Le procureur de Tokyo diligente aussitôt une enquête. Celle-ci est de courte durée : elle est close le jour même où une quarantaine de policiers débarquent dans les locaux de l’association écologiste à Tokyo pour une perquisition. Ils s’emparent des ordinateurs, des téléphones portables et de documents. L’enquête n’a pas eu le temps d’être bâclée : elle n’a même pas eu lieu. L’organisation écologiste est en revanche accusée de «vol». Le directeur de Greenpeace Japon, Jun Hoshikawa, se plaint alors d’une «entreprise d’intimidation».
Depuis des mois, Amnesty International dénonce l’emprisonnement des deux militants comme «politiquement motivé». De même, une commission des Nations unies - où le Japon aspire à davantage de responsabilités - a sévèrement critiqué, il y a peu, «les lois abusives de la police japonaise pour harceler les activistes critiquant la politique du gouvernement». L’affaire prend depuis quelques jours une tournure que le pouvoir nippon et son Agence des pêches (qui a rang de ministère) n’avaient pas prévue. La campagne a en effet redoublé de vigueur sur Internet. Une pétition en ligne, signée par 250 000 personnes dans des dizaines de pays, réclamant la libération des deux militants, a déjà été adressée au Premier ministre japonais, Taro Aso, pour l’heure resté de marbre.
«Corruption». A l’Agence des pêches, on se contente d’affirmer que «l’affaire est entre les mains de la Justice». L’association écologiste, qui estime que «les niveaux de corruption sont très élevés dans l’industrie baleinière [japonaise]», précise dans ses communiqués que «la chasse à la baleine à des fins soi-disant scientifiques est en réalité subventionnée et coûte près de 500 millions de yens [3,9 millions d’euros, ndlr] par an aux contribuables japonais».
voila, sauf que libé, s'est un peu planté ! les activistes en question, ne sont plus en prison préventive, mais ont été libéré sur caution (déja scandale quand meme, risque toujours 10 ans de prison a leur procès ...)
pour soit disant vol et dénonciation calomnieuse ...
sur le site de greenpeace, on a je pense déja de meilleurs infos :
http://blog.greenpeace.fr/oceans/arretez-moi-aussi-la-chasse-baleiniere-en-justice-pas-ses-opposants#more-902
greenpeace le 10 dec 2008
Paris, le 9 décembre 2008 – Vers 15h, devant l’ambassade du Japon à Paris, une quinzaine d’activistes de Greenpeace ont demandé la fin des persécutions politiques contre 2 militants japonais de l’association. Ils ont déployé une banderole en japonais et en français avec le message « Chasse à la baleine en justice ! ». Les activistes, dont certains étaient menottés se sont déclarés « co-accusés » de leurs collègues japonais.
Au même moment, alors que l’on célèbre le 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, les directeurs exécutifs des bureaux de Greenpeace Japon, Allemagne, Pays-Bas, Brésil, Suisse, USA, Nordique, se sont présentés comme co-accusés, au bureau du 1er ministre japonais. Toute la journée, des actions similaires se déroulent sur les 5 continents devant les ambassades japonaises des pays dans lesquels Greenpeace est présent.
Greenpeace demande la fin immédiate de la persécution politique dont sont victimes au Japon Junichi Sato et Toru Suzuki. En effet, en mai 2008, une enquête menée par Greenpeace avait permis de mettre en évidence un vaste marché noir de viande de baleine volée impliquant l’ensemble des acteurs du programme de la chasse à la baleine. Les autorités japonaises ont réagit à ce scandale par des poursuites : elles ont arrêté Junichi Sato et Toru Suzuki et perquisitionné le bureau de Greenpeace. Les deux activistes -qui attendent leur procès pour début 2009- sont en liberté sous caution, ce qui les empêche de poursuivre leur campagne contre la chasse à la baleine. Ils risquent jusqu’à 10 années d’emprisonnement.
Si le premier ministre japonais ne répond pas à leur demande, les « co-accusés » réclament d’être eux aussi arrêtés pour avoir osé protéger les baleines. « Si Junichi Sato et Toru Suzuki sont jugés pour avoir dénoncé un détournement de viande et pour s’être opposés au programme de chasse soit disant scientifique du gouvernement japonais dans l’océan austral, le gouvernement japonais doit savoir qu’il devrait tous nous arrêter », a déclaré François Chartier chargé de la campagne océan de Greenpeace France, devant l’ambassade du Japon à Paris. « Ce ne sont pas les activistes de Greenpeace qui doivent être jugés mais ce programme gouvernemental de chasse dans les sanctuaires de l’océan antarctique ».
L’ex-capitaine australien de baleinier, Paddy Hart, est aussi à Tokyo pour soutenir les deux activistes. Il travaillait sur un navire baleinier australien jusqu’en 1978, date à laquelle l’Australie a cessé ses activités, suite aux protestations de Greenpeace.
« Je suis à Tokyo pour assurer aux baleiniers qu’il y a une vie après la chasse à la baleine. Le programme japonais de chasse à la baleine est un programme subventionné. Si celui-ci prend fin, il est de la responsabilité du gouvernement japonais de redonner un autre emploi durable aux équipages. Rien qu’en Australie, 300 millions de dollars australiens proviennent des programmes touristiques de « whale watching » – soit des centaines de fois ce que rapportait l’industrie baleinière », explique Paddy Hart. « Les temps ont changé, le monde a bougé – et la chasse à la baleine n’a plus sa place dans ce monde ».
meme s'ils n'ont jamais fait 190 jours de prisons comme l'affirme libé dans son articles (belles erreurs quand meme) ils sont donc toujours poursuivis ...
et cela démontre bien a quel point l'activité balainière est corruptrice au japon sous couvert de programme scientifique ! surtout que les faits se sont : un colis intercepté par greenpeace, ou soit disant des responsables du programme ou du moins du navire de peche, envoient de la viande soit disant a ses ouvriers pour les remercier ...
alors que bon il doivent surement pouvoir se servir directement dans le bateau puisque les betes y sont directement ouvertes ...
ça ne peut pas coller ... ce colis ne peut etre un don pour les pecheurs faut pas prendre les gens pour des cons !
et que font ses activistes dans un procès ou il est évident qu'ils dénoncent une réalité de dérive grave, corruptrice, et sous couvert de science ou l'on participe activement a continuer l'éradication de la baleine !
libération le 27 dec 2008
Greenpeace pris dans les filets du trafic de baleine
Au Japon, des militants ont révélé un marché noir. Ils sont en prison.
«Dans un monde qui marche sur la tête, vous pouvez être arrêté pour révéler un crime.» C’est avec ce slogan choc que Greenpeace («une organisation terroriste», selon des responsables japonais) s’est offert le 10 décembre, dans le Herald Tribune et d’autres quotidiens prestigieux, une pleine page sur laquelle apparaissaient, tête renversée, les visages poupins et souriants de Junichi Sato et de Toru Suzuki, deux militants de l’ONG arrêtés le 20 juin à Tokyo pour avoir révélé un trafic de viande de baleine. Présentés au parquet deux jours plus tard, ils croupissent depuis bientôt cent quatre-vingt-dix jours derrière des barreaux. Leur procès doit se tenir au début de l’année. Ils risquent jusqu’à dix ans de prison.
«Intimidation». Toute cette affaire débute le 15 mai, lorsque Greenpeace, qui a mené l’enquête, révèle l’existence d’un marché noir de viande de baleines capturées dans le Pacifique Sud par le Nisshin Maru, le plus gros baleinier industriel nippon, dévolu officiellement à la seule pêche scientifique. L’ONG a réussi à intercepter un colis débarqué du navire. Quand ils l’ouvrent, les militants découvrent, stupéfaits, 23,5 kilos de viande de baleine.
Le colis est remis aux autorités japonaises : il prouve l’existence d’une filière parallèle et corrompue d’écoulement de cette viande. Le procureur de Tokyo diligente aussitôt une enquête. Celle-ci est de courte durée : elle est close le jour même où une quarantaine de policiers débarquent dans les locaux de l’association écologiste à Tokyo pour une perquisition. Ils s’emparent des ordinateurs, des téléphones portables et de documents. L’enquête n’a pas eu le temps d’être bâclée : elle n’a même pas eu lieu. L’organisation écologiste est en revanche accusée de «vol». Le directeur de Greenpeace Japon, Jun Hoshikawa, se plaint alors d’une «entreprise d’intimidation».
Depuis des mois, Amnesty International dénonce l’emprisonnement des deux militants comme «politiquement motivé». De même, une commission des Nations unies - où le Japon aspire à davantage de responsabilités - a sévèrement critiqué, il y a peu, «les lois abusives de la police japonaise pour harceler les activistes critiquant la politique du gouvernement». L’affaire prend depuis quelques jours une tournure que le pouvoir nippon et son Agence des pêches (qui a rang de ministère) n’avaient pas prévue. La campagne a en effet redoublé de vigueur sur Internet. Une pétition en ligne, signée par 250 000 personnes dans des dizaines de pays, réclamant la libération des deux militants, a déjà été adressée au Premier ministre japonais, Taro Aso, pour l’heure resté de marbre.
«Corruption». A l’Agence des pêches, on se contente d’affirmer que «l’affaire est entre les mains de la Justice». L’association écologiste, qui estime que «les niveaux de corruption sont très élevés dans l’industrie baleinière [japonaise]», précise dans ses communiqués que «la chasse à la baleine à des fins soi-disant scientifiques est en réalité subventionnée et coûte près de 500 millions de yens [3,9 millions d’euros, ndlr] par an aux contribuables japonais».
voila, sauf que libé, s'est un peu planté ! les activistes en question, ne sont plus en prison préventive, mais ont été libéré sur caution (déja scandale quand meme, risque toujours 10 ans de prison a leur procès ...)
pour soit disant vol et dénonciation calomnieuse ...
sur le site de greenpeace, on a je pense déja de meilleurs infos :
http://blog.greenpeace.fr/oceans/arretez-moi-aussi-la-chasse-baleiniere-en-justice-pas-ses-opposants#more-902
greenpeace le 10 dec 2008
Paris, le 9 décembre 2008 – Vers 15h, devant l’ambassade du Japon à Paris, une quinzaine d’activistes de Greenpeace ont demandé la fin des persécutions politiques contre 2 militants japonais de l’association. Ils ont déployé une banderole en japonais et en français avec le message « Chasse à la baleine en justice ! ». Les activistes, dont certains étaient menottés se sont déclarés « co-accusés » de leurs collègues japonais.
Au même moment, alors que l’on célèbre le 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, les directeurs exécutifs des bureaux de Greenpeace Japon, Allemagne, Pays-Bas, Brésil, Suisse, USA, Nordique, se sont présentés comme co-accusés, au bureau du 1er ministre japonais. Toute la journée, des actions similaires se déroulent sur les 5 continents devant les ambassades japonaises des pays dans lesquels Greenpeace est présent.
Greenpeace demande la fin immédiate de la persécution politique dont sont victimes au Japon Junichi Sato et Toru Suzuki. En effet, en mai 2008, une enquête menée par Greenpeace avait permis de mettre en évidence un vaste marché noir de viande de baleine volée impliquant l’ensemble des acteurs du programme de la chasse à la baleine. Les autorités japonaises ont réagit à ce scandale par des poursuites : elles ont arrêté Junichi Sato et Toru Suzuki et perquisitionné le bureau de Greenpeace. Les deux activistes -qui attendent leur procès pour début 2009- sont en liberté sous caution, ce qui les empêche de poursuivre leur campagne contre la chasse à la baleine. Ils risquent jusqu’à 10 années d’emprisonnement.
Si le premier ministre japonais ne répond pas à leur demande, les « co-accusés » réclament d’être eux aussi arrêtés pour avoir osé protéger les baleines. « Si Junichi Sato et Toru Suzuki sont jugés pour avoir dénoncé un détournement de viande et pour s’être opposés au programme de chasse soit disant scientifique du gouvernement japonais dans l’océan austral, le gouvernement japonais doit savoir qu’il devrait tous nous arrêter », a déclaré François Chartier chargé de la campagne océan de Greenpeace France, devant l’ambassade du Japon à Paris. « Ce ne sont pas les activistes de Greenpeace qui doivent être jugés mais ce programme gouvernemental de chasse dans les sanctuaires de l’océan antarctique ».
L’ex-capitaine australien de baleinier, Paddy Hart, est aussi à Tokyo pour soutenir les deux activistes. Il travaillait sur un navire baleinier australien jusqu’en 1978, date à laquelle l’Australie a cessé ses activités, suite aux protestations de Greenpeace.
« Je suis à Tokyo pour assurer aux baleiniers qu’il y a une vie après la chasse à la baleine. Le programme japonais de chasse à la baleine est un programme subventionné. Si celui-ci prend fin, il est de la responsabilité du gouvernement japonais de redonner un autre emploi durable aux équipages. Rien qu’en Australie, 300 millions de dollars australiens proviennent des programmes touristiques de « whale watching » – soit des centaines de fois ce que rapportait l’industrie baleinière », explique Paddy Hart. « Les temps ont changé, le monde a bougé – et la chasse à la baleine n’a plus sa place dans ce monde ».
meme s'ils n'ont jamais fait 190 jours de prisons comme l'affirme libé dans son articles (belles erreurs quand meme) ils sont donc toujours poursuivis ...
et cela démontre bien a quel point l'activité balainière est corruptrice au japon sous couvert de programme scientifique ! surtout que les faits se sont : un colis intercepté par greenpeace, ou soit disant des responsables du programme ou du moins du navire de peche, envoient de la viande soit disant a ses ouvriers pour les remercier ...
alors que bon il doivent surement pouvoir se servir directement dans le bateau puisque les betes y sont directement ouvertes ...
ça ne peut pas coller ... ce colis ne peut etre un don pour les pecheurs faut pas prendre les gens pour des cons !
et que font ses activistes dans un procès ou il est évident qu'ils dénoncent une réalité de dérive grave, corruptrice, et sous couvert de science ou l'on participe activement a continuer l'éradication de la baleine !
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