Mutilation animale en Corse.

Mutilation animale en Corse.
Lieu: Zirubia - Date de l'observation: début des années 1980 - Nombre de témoins: 2

La petite la commune de Zirubia (Zérubia) avec sa trentaine d'habitants à l'année seulement est située à quelque 800 mètres d'altitude dans le cœur du Parc naturel régional de la Corse. Ses quelques maisons de granit et ses bergeries anciennes sont abritées par des châtaigniers centenaires. Dans cette région, le mode d’élevage traditionnel des cochons sauvages est de type extensif et les animaux sont élevés en zone de montagne sur des parcours sur lesquels ils prélèvent une partie de leurs ressources alimentaires.

Ce qui arriva à ces deux éleveurs de l'Alta-Rocca semblera difficile à croire. Pourtant cette histoire, comme toutes les autres, est authentique. C'est sûrement la plus étrange de toutes. Tout commence un matin, alors que nos deux éleveurs se rendent dans le vaste enclos (plus de 500 m2) où sont enfermés leurs cochons. Ils remarquent alors que plusieurs porcelets sont décapités. Mais ce qui stupéfie les deux hommes, c'est la manière dont ils ont été décapités, proprement, comme si l'on avait tranché la tête au rasoir. Et cela va se reproduire plusieurs jours, jusqu'au moment où ils décident de placer un appât, un porcelet attaché, pour régler son compte à l'individu barbare qui s'acharne sur leur élevage. La nuit, armés de leur fusil, ils attendent l'intrus à moins de 10 mètres de l'enclos. Ces deux éleveurs, précisons-le, sont des anciens combattants, ils se sont illustrés par leur courage durant la Seconde Guerre mondiale. Ils veilleront toute la nuit. Dès les premières lueurs du jour, ils s'approchent de l'enclos pour constater à nouveau la décapitation du porcelet. Il n'y a eu ni bruit, ni cri, rien qui n'aurait pu les alerter. Furieux, ils décident de recommencer la même opération la nuit même. Ils pensent avoir affaire à un chat sauvage. Mais l'explication ne tient pas. Car comment expliquer une entaille aussi nette et surtout sans qu'il y ait eu de cris et de remue-ménage ? Cette fois-ci, ils tracent autour de l'appât (toujours un porcelet attaché), un cercle de deux mètres de diamètre avec de la farine pour pouvoir relever les traces de pas. Toujours armés, ils passent la nuit près de l'enclos et le lendemain matin, à nouveau, ils trouvent le porcelet décapité, toujours de la même manière, avec une précision terrifiante. Évidemment, il n'y eut cette nuit encore, ni cris, ni bruits qui révèlent une présence animale ou humaine. Ni empreintes de pas sur la farine.

Ébranlés par ce mystère, les deux éleveurs décidèrent de quitter les lieux et déménagèrent l'enclos. Le phénomène dura plusieurs jours à partir des premières constatations jusqu'au déménagement. Le lieu fut déserté pendant plusieurs années. Dans le village, on déconseillera longtemps à quiconque de s'y rendre et l'on interdira aux enfants d'y aller pour jouer. Ce n'est que bien plus tard que ce lieu fut à nouveau investi par un autre éleveur. Mais aucune manifestation insolite n'a plus été enregistrée.
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Source: témoignage recueilli par l'auteur auprès du fils de l'un des deux éleveurs en 2010.

Commentaire de l'auteur
Ce type de manifestations est appelé mutilation animale dans la littérature ufologique. C'est bien la caractéristique de ce témoignage de nombreux cas ont été signalés de par le monde, et à différentes époques, et les plus spectaculaires ont eu lieu en Amérique du Sud. Pour de nombreux ufologues, les mutilations animales sont liées au phénomène OVNI. Ce genre de témoignage est révélé pour la première fois en Corse.

Source : « OVNIs Enquête et témoignages inédits en Corse » de Christophe Canioni. Éditions Anima Corsa, 2012.