(Source : Cité Sciences)
Pour la première fois, deux équipes scientifiques ont réussi à séquencer une partie de l’ADN d’un homme de Neandertal. Leurs conclusions sont concordantes : notre proche cousin s’est séparé génétiquement de nous il y a environ 500 000 ans. Et n’a vraisemblablement plus eu d’échange génétique avec notre espèce depuis cette époque.
Le génome enfin accessible
Durant des centaines de milliers d’années, l’homme de Neandertal (Homo neanderthalensis) a vécu tranquillement en Europe et en Asie occidentale avant de recevoir la visite, il y a environ 40 000 ans, de l’homme moderne (Homo sapiens) qui arrivait d’Afrique.
À quoi ressemblait-il ? Les deux espèces se sont-elles croisées ? Et pourquoi a-t-il subitement disparu il y a 28 000 ans ? Depuis sa découverte en 1856 dans la vallée de Neander (près de Düsseldorf en Allemagne), l’homme de Neandertal n’a cessé de nous interroger.
Les travaux que viennent de publier simultanément Nature et Science* n’entendent pas apporter de réponses immédiates à ces questionnements, mais ils marquent néanmoins un pas décisif dans la compréhension de notre proche cousin. Deux groupes de recherche indépendants, dirigés respectivement par Svante Pääbo (Institut Max Planck à Leipzig, Allemagne) et Edward Rubin (Joint Genome Insitute, Walnut Creek, Californie) viennent en effet de réaliser pour la première fois un séquençage partiel de l’ADN provenant d’un Néandertalien de 38 000 ans retrouvé en 1980 dans la grotte de Vindija près de Zagreb (Croatie).
« Jusqu’à présent, les études génétiques sur Neandertal avaient été menées à partir d’ADN mitochondrial, note Jean-Jacques Hublin, paléoanthropologue à l’institut Max Planck de Leipzig (Allemagne) . Ce matériel est relativement abondant dans les ossements mais n’apporte des informations que sur la filiation des individus. Ici, nous avons pour la première fois accès à l’ADN nucléaire, c’est-à-dire à l’ADN contenu dans le noyau de la cellule et renfermant les informations sur les caractères. C’est tout simplement formidable ! »
Pour la première fois, deux équipes scientifiques ont réussi à séquencer une partie de l’ADN d’un homme de Neandertal. Leurs conclusions sont concordantes : notre proche cousin s’est séparé génétiquement de nous il y a environ 500 000 ans. Et n’a vraisemblablement plus eu d’échange génétique avec notre espèce depuis cette époque.
Le génome enfin accessible
Durant des centaines de milliers d’années, l’homme de Neandertal (Homo neanderthalensis) a vécu tranquillement en Europe et en Asie occidentale avant de recevoir la visite, il y a environ 40 000 ans, de l’homme moderne (Homo sapiens) qui arrivait d’Afrique.
À quoi ressemblait-il ? Les deux espèces se sont-elles croisées ? Et pourquoi a-t-il subitement disparu il y a 28 000 ans ? Depuis sa découverte en 1856 dans la vallée de Neander (près de Düsseldorf en Allemagne), l’homme de Neandertal n’a cessé de nous interroger.
Les travaux que viennent de publier simultanément Nature et Science* n’entendent pas apporter de réponses immédiates à ces questionnements, mais ils marquent néanmoins un pas décisif dans la compréhension de notre proche cousin. Deux groupes de recherche indépendants, dirigés respectivement par Svante Pääbo (Institut Max Planck à Leipzig, Allemagne) et Edward Rubin (Joint Genome Insitute, Walnut Creek, Californie) viennent en effet de réaliser pour la première fois un séquençage partiel de l’ADN provenant d’un Néandertalien de 38 000 ans retrouvé en 1980 dans la grotte de Vindija près de Zagreb (Croatie).
« Jusqu’à présent, les études génétiques sur Neandertal avaient été menées à partir d’ADN mitochondrial, note Jean-Jacques Hublin, paléoanthropologue à l’institut Max Planck de Leipzig (Allemagne) . Ce matériel est relativement abondant dans les ossements mais n’apporte des informations que sur la filiation des individus. Ici, nous avons pour la première fois accès à l’ADN nucléaire, c’est-à-dire à l’ADN contenu dans le noyau de la cellule et renfermant les informations sur les caractères. C’est tout simplement formidable ! »
Le fameux syndrôme du "chaînon manquant". Il ne vient pas à l’esprit de la majorité des gens de déplacer leur point de vue afin de regarder l’humanité sous un autre angle. Les poissons GloFish et la lignée de chats et de chiens qui sortent tout droit du laboratoire d’Allerca se demandront-ils un jour où est le chaînon manquant chez leurs ancêtres génétiques ? La maxime hermétique "Tout ce qui est en haut est comme tout ce qui est en bas" est-elle applicable à l’humanité dans ce cas ?
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