Pourquoi les dogmes ont la peau dure en sciences comme ailleurs ?
Une attitude scientifique véritable ne peut exister sans maturité émotionnelle.
C'est ce que nous explique Chantal Pisani-Legros, psychologue.
Comment se fait-il que les sciences réputées exactes se trompent?
Chantal Pisani-Legros: On reconnaît comme « prouvé scientifiquement », ce qui est produit par une expérience conduite 100 fois dans les mêmes conditions et qui 100 fois donne le même résultat. Reproductibilité impossible à obtenir dans les sciences humaines. C'est pour cela qu'elles ne peuvent avoir le qualificatif de « sciences exactes ».
Qualificatif trompeur, terme souvent usurpé car le passé comme le présent nous montrent souvent que ce qui a été affirmé par la science en place à une époque, n'est pas forcément validé à une autre période.
On a tué ou persécuté les partisans de l'héliocentrisme comme Giordano Bruno, Galilée, ils avaient pourtant raison. Ce genre d'abus de pouvoir, voire même d'abus de savoir, arrive quand la science perd sa liberté et se lie aux pouvoirs religieux, politiques, financiers ou autres, qui utilisent les découvertes scientifiques pour servir leurs intérêts…
Pourquoi la science refuse-t-elle souvent d'accepter ses erreurs?
CPL : Mis à part les considérations de profit et de pouvoir, se manifeste souvent une tendance chez l'humain à figer ce qui a été mis en place. Une part de nous refuse l'erreur, empêche le changement de paradigme, par peur de perdre ses repères ou de perdre sa crédibilité. Les repères sont nos protections, ils maintiennent autour de sous un cadre qui peut rappeler l'utérus, les bras des parents quand ils ont été aimants. Ils se substituent au « rien » à ce vide qui nous effraie et nous passons notre vie à combler les espaces libres pour ne pas ressentir la détresse et la peur du néant.
Derrière ce besoin excessif de repères se cache la peur de la mort. Mais cette dépendance au cadre nous prive de liberté.
Dépendant des autres, nous pouvons refuser d'admettre les faits qui risquent de nous faire déborder du cadre et de nous faire approcher du vide.
La science préfère ignorer des pistes qui remettraient en question le système établi par exemple elle se contente de parler de guérison spontanée quand un malade incurable guérit. Que cache le terme guérison spontanée ? Est-ce le terme scientifique pour miracle ?
Ces comportements profitent à certains membres de la communauté qui abusent de cette propension au clivage et à la peur, pour installer des habitudes qui vont leur permettre de vendre plus, de mettre sous contrôle, de rendre dépendant. C'est à dire d'accroître leur profit, leur autorité et donc leur pouvoir.
Comment caractériser une véritable attitude scientifique?
CPL : Un vrai scientifique ne peut rejeter un fait et l'ignorer sous le seul prétexte que cela dérange les théories en place et qu'il n'arrive pas à l'expliquer. Si l'on considère le corps social comme un individu, apparaît une tendance schizoïde. Une partie du corps fonctionne avec sa logique sans déborder du cadre, une autre partie faite de chercheurs tout aussi compétents qui crient dans le désert pour alerter la population sur les anomalies qui devraient inciter à moduler les thèses validées. Il ne s'agit pas de dire que la science en place est dans l'erreur mais de l'inciter à plus d'ouverture, à oser, pour aborder sans a priori ce qui vient montrer que tout n'a pas vraiment été compris. Une telle attitude suppose d'acquérir une maturité émotionnelle.
On ne ne peut être véritablement scientifique sans être un pionnier mais on peut être PDG et avoir cinq ans d'àge émotionnel ! La maturité psychique nécessite d'être autonome, ni dans la soumission, ni dans la réaction, de ne pas dépendre du regard, de la reconnaissance ou des critiques de référants…
Si nous ne voulons plus que la science soit détournée de la vérité ou orientée vers d'autres profits que celui du bien être de l'humanité, il nous faut accomplir une véritable alchimie entre deux espaces de nous-mêmes. Un lié au cerveau gauche qui structure, limite, cadre, résiste parfois au cerveau droit qui lui s'ouvre, rêve, conçoit et s'aventure en terres inconnues…
Source : Nexus n°67 (via Exo-Contacts)
Une attitude scientifique véritable ne peut exister sans maturité émotionnelle.
C'est ce que nous explique Chantal Pisani-Legros, psychologue.
Comment se fait-il que les sciences réputées exactes se trompent?
Chantal Pisani-Legros: On reconnaît comme « prouvé scientifiquement », ce qui est produit par une expérience conduite 100 fois dans les mêmes conditions et qui 100 fois donne le même résultat. Reproductibilité impossible à obtenir dans les sciences humaines. C'est pour cela qu'elles ne peuvent avoir le qualificatif de « sciences exactes ».
Qualificatif trompeur, terme souvent usurpé car le passé comme le présent nous montrent souvent que ce qui a été affirmé par la science en place à une époque, n'est pas forcément validé à une autre période.
On a tué ou persécuté les partisans de l'héliocentrisme comme Giordano Bruno, Galilée, ils avaient pourtant raison. Ce genre d'abus de pouvoir, voire même d'abus de savoir, arrive quand la science perd sa liberté et se lie aux pouvoirs religieux, politiques, financiers ou autres, qui utilisent les découvertes scientifiques pour servir leurs intérêts…
Pourquoi la science refuse-t-elle souvent d'accepter ses erreurs?
CPL : Mis à part les considérations de profit et de pouvoir, se manifeste souvent une tendance chez l'humain à figer ce qui a été mis en place. Une part de nous refuse l'erreur, empêche le changement de paradigme, par peur de perdre ses repères ou de perdre sa crédibilité. Les repères sont nos protections, ils maintiennent autour de sous un cadre qui peut rappeler l'utérus, les bras des parents quand ils ont été aimants. Ils se substituent au « rien » à ce vide qui nous effraie et nous passons notre vie à combler les espaces libres pour ne pas ressentir la détresse et la peur du néant.
Derrière ce besoin excessif de repères se cache la peur de la mort. Mais cette dépendance au cadre nous prive de liberté.
Dépendant des autres, nous pouvons refuser d'admettre les faits qui risquent de nous faire déborder du cadre et de nous faire approcher du vide.
La science préfère ignorer des pistes qui remettraient en question le système établi par exemple elle se contente de parler de guérison spontanée quand un malade incurable guérit. Que cache le terme guérison spontanée ? Est-ce le terme scientifique pour miracle ?
Ces comportements profitent à certains membres de la communauté qui abusent de cette propension au clivage et à la peur, pour installer des habitudes qui vont leur permettre de vendre plus, de mettre sous contrôle, de rendre dépendant. C'est à dire d'accroître leur profit, leur autorité et donc leur pouvoir.
Comment caractériser une véritable attitude scientifique?
CPL : Un vrai scientifique ne peut rejeter un fait et l'ignorer sous le seul prétexte que cela dérange les théories en place et qu'il n'arrive pas à l'expliquer. Si l'on considère le corps social comme un individu, apparaît une tendance schizoïde. Une partie du corps fonctionne avec sa logique sans déborder du cadre, une autre partie faite de chercheurs tout aussi compétents qui crient dans le désert pour alerter la population sur les anomalies qui devraient inciter à moduler les thèses validées. Il ne s'agit pas de dire que la science en place est dans l'erreur mais de l'inciter à plus d'ouverture, à oser, pour aborder sans a priori ce qui vient montrer que tout n'a pas vraiment été compris. Une telle attitude suppose d'acquérir une maturité émotionnelle.
On ne ne peut être véritablement scientifique sans être un pionnier mais on peut être PDG et avoir cinq ans d'àge émotionnel ! La maturité psychique nécessite d'être autonome, ni dans la soumission, ni dans la réaction, de ne pas dépendre du regard, de la reconnaissance ou des critiques de référants…
Si nous ne voulons plus que la science soit détournée de la vérité ou orientée vers d'autres profits que celui du bien être de l'humanité, il nous faut accomplir une véritable alchimie entre deux espaces de nous-mêmes. Un lié au cerveau gauche qui structure, limite, cadre, résiste parfois au cerveau droit qui lui s'ouvre, rêve, conçoit et s'aventure en terres inconnues…
Source : Nexus n°67 (via Exo-Contacts)
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