La CRIIRAD lance un appel international
Les États confisquent les chiffres relatifs à la contamination nucléaire
La publication des données du réseau CTBTO (1) ainsi que des installations nucléaires nordaméricaines nous aurait renseigné précisément sur les niveaux de contamination de l’air et nous aurait permis d’évaluer de façon fiable les niveaux de risque bien avant que les masses d’air contaminé n’arrivent sur l’Europe. La CRIIRAD lance un appel international, invitant citoyens, associations, scientifiques, élus… de tous pays à se mobiliser à ses côtés afin d’exiger que les résultats relatifs à la contamination radioactive de l’air, obtenus grâce à l’argent public, soient mis à disposition du public ET SERVENT A SA PROTECTION.
1- Pas de données interprétables pour l’Amérique du nord !
Plus de 10 jours après le début des rejets radioactifs, les masses d’air contaminé ont traversé des pays aussi étendus que les Etats-Unis et le Canada, des pays qui disposent d’équipements performants, leur permettant d’évaluer précisément l’activité volumique (2) de chacun des radionucléides présents, en tout cas des plus problématiques d’un point de vue sanitaire. Or, en dépit des recherches conduites depuis plusieurs jours, la CRIIRAD n’a trouvé aucun chiffre sur la contamination de l’air. Ne sont accessibles que des résultats sur les débits de dose ou les taux d’émissions de rayonnements bêta et gamma, qui ne permettent pas d’évaluer le niveau de risque. Ils ne permettent d’ailleurs même pas d’établir une relation certaine entre l’élévation des valeurs et le passage des masses d’air contaminé.
La CRIIRAD va adresser, aux ambassades de ces deux pays, des demandes officielles pour que soient publiés dans les meilleurs délais les résultats que détiennent forcément les exploitants d’installations nucléaires, qu’elles soient civiles ou militaires.
Précisons à cet égard que les balises de l’IRSN implantées à Saint-Pierre et Miquelon, en Martinique et en Guadeloupe ne mesurent que le niveau de rayonnement (les débits de dose exprimés en μSv/h). Ces résultats ne permettent pas d’évaluer les risques.
2- Black-out international
A la recherche de stations de mesures intermédiaires entre le Japon et la France, le laboratoire de la CRIIRAD s’est tourné vers le réseau mis en place par l’Organisation du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires (OTICE) (1).
Il s’agit de stations de mesure réparties sur l’ensemble de la planète et qui enregistrent divers paramètres afin de contrôler qu’aucun essai nucléaire souterrain n’est effectué en violation des dispositions du traité (cf. Corée du Nord). Elles mesurent plusieurs paramètres : données sismiques, hydroacoustiques, infrasoniques et radionucléides. Une soixantaine de stations sont équipées de laboratoires d’analyses radiologiques (voir carte ci-dessous). Elles sont capables de mesurer de très faibles niveaux de contamination dans l’air car l’une de leurs missions est de mesurer la contamination consécutive aux essais nucléaires atmosphériques.
Ces laboratoires disposent de systèmes de détection de la radioactivité parfaitement adaptés à l’identification et à la quantification des produits radioactifs présents dans les masses d’air contaminé par les rejets radioactifs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.
Le samedi 19 mars, la CRIIRAD adressait donc une demande de communication de résultats à Mme THUNBORG, responsable de l’information publique à l’OTICE. Elle nous répondait le lendemain soir qu’elle transmettait notre demande à la division en charge de la sécurité des données (3). Le lundi, faute de réponse, la CRIIRAD réitérait sa demande en insistant sur l’urgence de la situation et en précisant que faute de réponse rapide elle dénoncerait publiquement la situation. Mme THUNBORG nous conseillait par retour de nous adresser aux autorités françaises et, soucieuse de nous aider, nous orientait vers des articles où des institutions autrichiennes, suédoises ou allemandes qui ont accès aux données avaient laissé filtrer quelques résultats. Nous obtenions ainsi quelques données mais trop parcellaires et impossible à corréler dans l’espace et dans le temps.
Deux heures plus tard, un courriel de M. SCOTTI (4), nous indiquait que « Les données collectées par le réseau des stations du STP ne peuvent être communiquées qu'aux correspondants (centres de données nationaux) désignés par les Etats Signataires du TICE. Pour la France, l'organisme destinataire de ces données est le Commissariat à l'Energie Atomique ». Le responsable du laboratoire de la CRIIRAD s’adressait le jour même au CEA : « Je vous serais reconnaissant de m’indiquer comment la CRIIRAD peut avoir accès, dans les meilleurs délais, aux données collectées par les stations de surveillance du réseau de l'OTICE, en particulier en ce qui concerne les radionucléides (notamment Cs137 et I131, Sr 90, gaz rares, tritium, transuraniens). Il s’agit pour nous d’affiner les prévisions concernant l’impact des rejets du site de Fukushima et de répondre aux inquiétudes du public français. »
La réponse nous parvenait le lendemain en milieu de journée : aucune donnée ne nous sera communiquée. Le réseau international de mesure obéit à des règles de confidentialité définies strictement par les Etats membres du traité d’Interdiction Complète des Essais. « Les données sont donc uniquement transmises à des points de contact nationaux nommés par les Etats qui en font une analyse dans l'objectif du Traité, à savoir détecter tout essai nucléaire qui aurait été mené en contradiction avec l'engagement des États ayant ratifié le TICE. ». Pour la France, il s’agit du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA), organisme en charge du développement des activités nucléaires militaires et civiles.
La réponse indiquait en outre que « Suite à l'accident de Fukushima, à la demande des États signataires du TICE, les données sur l’activité des radionucléides sont transmises à l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) et à l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Les équipes de ces deux organisations en charge des aspects sûreté et radioprotection peuvent ainsi les utiliser en complément de l'ensemble des données fournies par les États, pour établir les évaluations nécessaires à la protection des personnes susceptibles d'être concernées par les retombées de l'accident. ». Or, ni l’AIEA, ni l’OMS n’ont rendu publics ces résultats.
Il faut dire que l’AIEA a en charge la promotion des activités nucléaires civiles (voir statuts) (5) et que l’OMS qui est normalement en charge de la santé publique a signé avec l’AIEA, dès 1959, un accord qui dispose que les deux agences « agiront en coopération étroite et se consulteront régulièrement ».
3- BILAN
Depuis plus de 10 jours, la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI rejette des produits radioactifs dans l’atmosphère : ces rejets ne sont ni maîtrisés ni quantifiés. Dans le même temps des stations de mesures réparties sur l’ensemble de notre planète enregistrent les niveaux de radioactivité de l’air et suivent pas à pas l’évolution de la radioactivité dans l’espace et dans le temps… mais veillent jalousement à ce que ces données restent secrètes.
Cette situation est choquante en temps normal, totalement inacceptable en situation d’urgence radiologique. Et d’autant plus inacceptable que ce réseau de mesure est financé par l’argent public !
Les Etats cotisent en effet à hauteur de 55 700 000 € pour faire fonctionner les stations de mesure. Les citoyens américains respirent depuis le 17 mars dernier les particules radioactives rejetées par les réacteurs nucléaires et les piscines de stockage de combustible irradié de la centrale de FUKUSHIMA DAIICHI. Premiers contributeurs au budget du réseau, ils apprécieront de n’avoir strictement aucune donnée en contrepartie de leurs 12 millions d’euros. Un sacré marché de dupes. A noter qu’avec un versement de 3 600 000 €, les Français ne sont pas mieux lotis.
La CRIIRAD reçoit des centaines d’appels de personnes inquiètes de la contamination de l’air qu’elles respirent, inquiètes pour elles-mêmes et surtout pour leurs enfants. Elle aimerait informer correctement, et si possible rassurer, mais sur des bases solides, tous ses correspondants, qu’ils habitent le Finistère, la Martinique ou la Corée du Sud. Elle invite chaque citoyen, chaque association, chaque scientifique, chaque élus… à se mobiliser pour obtenir la levée du secret sur les niveaux de contamination de l’air. Une pétition sera prochainement mise en ligne pour collecter des signatures sur la France mais chacun peut d’ores et déjà relayer la mobilisation à l’étranger et intervenir auprès des autorités de son pays pour dénoncer la situation.
SOURCE NATURE ALERTE
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VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
Schattenjäger- Webmaster
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- Message n°121
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
ethane- Membre VIP bronze
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- Message n°122
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
De la pluie jaune sur Tokyo...
l’Agence météorologique du Japon a confirmé que la pluie était du pollen après avoir reçu des centaines d’appels de citoyens inquiets.
bizare, il y avait eu un incident très similaire après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.
atchoum
Va leurs expliquer à eux:
Et encore, y'a pire: Dans certains villages, les corps sont jetés pêle-mêle dans une grande fosse, nus, sans cercueil.
Une hérésie pour les Japonais.
l’Agence météorologique du Japon a confirmé que la pluie était du pollen après avoir reçu des centaines d’appels de citoyens inquiets.
bizare, il y avait eu un incident très similaire après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.
atchoum
Va leurs expliquer à eux:
Et encore, y'a pire: Dans certains villages, les corps sont jetés pêle-mêle dans une grande fosse, nus, sans cercueil.
Une hérésie pour les Japonais.
casseron- Ufologue de Terrain
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- Message n°123
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
Tepco avait annoncé que la radio-activité était 10 millions de fois supérieure à la normale. On est totalement rassurés puisqu'ils se sont plantés et qu'elle n'est que 100 mille fois supérieure à la normale. Ouf, on va pouvoir étendre son hamac près de la centrale et boire un petit pastis avec l'eau claire qui sort des piscines.
Y a-t-il plus menteurs que ceux qui s'occupent officiellement du nucléaire ? Le diable peut-être ?
Y a-t-il plus menteurs que ceux qui s'occupent officiellement du nucléaire ? Le diable peut-être ?
Robot U&P- Robot d'animation
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- Message n°124
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
Forte radioactivité au réacteur 2
Au Japon, les opérations de pompage ont dû être retardées à la centrale nucléaire Fukushima 1 après qu'une très forte radioactivité ait été mesurée dans de l'eau provenant du réacteur 2.
L'eau retrouvée au sous-sol de la salle de la turbine affichait 1000 millisieverts par heure selon la société Tepco, qui possède la centrale.
Ce résultat laisse croire à l'opérateur que le combustible dans le cœur du réacteur a probablement été endommagé lors d'un début de fusion quelques instants après la tragédie du 11 mars dernier.
«L'eau contaminée va être très difficile à traiter, car on ne peut pas la mettre dans des camions-citernes et tant qu'elle est là, le travail ne peut pas reprendre», a précisé un expert français en énergie nucléaire.
Jeudi dernier, trois employés ont été irradiés lorsqu'ils ont marché dans une flaque d'eau fortement radioactive chaussés de simples bottines de caoutchouc. Cet évènement est survenu dans la salle de la turbine du réacteur 3, qui affichait 180 millisieverts par heure. Ce niveau est depuis grimpé à 750 millisieverts.
Environ 500 personnes se relaient nuit et jour pour refroidir les réacteurs de la centrale Fukushima 1, faisant tout leur possible pour éviter une crise nucléaire majeure.
Les travailleurs qui seraient brièvement exposés à une dose cumulée de plus de 1000 millisieverts s'exposent à des problèmes de santé immédiats, notamment des nausées et une forte diminution du nombre de globules blancs.
Si le taux de radioactivité devait passer à 5000 millisieverts, 50% des travailleurs irradiés perdraient la vie dans les semaines suivantes.
Les Japonais défilent contre le nucléaire
Pendant que cette crise se poursuit, des centaines de Japonais ont manifesté à Tokyo et Nagoya pour réclamer la fin des centrales nucléaires au pays.
Environ 300 personnes se sont rassemblées dans chacune des deux villes japonaises.
«Nous ne voulons pas d'un autre Fukushima», ont scandé les manifestants.
SOURCE AFP
Flycrusher- Membre VIP bronze
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- Message n°125
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
300 personne seulement!!!! Les japonais sont vraiment les champions de l'obéissance civique. 300 dans des villes comptant plusieurs millions d'habitants directement concernés, c'est insignifiant!
-Z-- VIP
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- Message n°126
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
Du plutonium décelé dans le sol de la centrale de Fukushima
TOKYO (Reuters) - Le plutonium décelé dans le sol de la centrale atomique de Fukushima-Daiichi, dans le nord du Japon, a renforcé mardi les inquiétudes concernant les longs efforts que va devoir poursuivre le pays pour venir à bout du pire accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl en 1986.
Au parlement, le Premier ministre japonais Naoto Kan a été vivement critiqué mardi pour sa gestion de la crise nucléaire, provoquée par un séisme et un tsunami dévastateurs qui ont fait le 11 mars plus de 28.000 morts et disparus.
Déjà fortement impopulaire, Naoto Kan a assuré à des parlementaires en colère que le gouvernement rendait publiques toutes les informations en sa possession. Il a en outre défendu sa décision de survoler le site de la centrale au lendemain du séisme afin d'évaluer personnellement la situation, fait qui, selon la presse, a retardé le lancement d'opérations cruciales pour tenter de refroidir les réacteurs.
Un député de l'opposition, Yosuke Isozaki, a notamment reproché à Kan de ne pas avoir ordonné l'évacuation des populations dans la zone comprise entre 20 et 30 km autour de la centrale. "Peut-il y avoir quelque chose de plus irresponsable que cela?", lui a-t-il lancé.
Kan lui a répondu que le gouvernement menait des consultations sur l'hypothèse d'une évacuation totale dans un rayon de 30 km, ce qui entraînerait le départ de 130.000 habitants, en plus des 70.000 qui ont déjà quitté la zone de 20 km. Jusque-là, ces 130.000 personnes se sont seulement vu conseiller de partir, sans qu'il y ait eu obligation.
Naoto Kan a déclaré devant les députés que la situation à la centrale accidentée nécessitait d'être vigilant et il a assuré que les autorités y faisaient face "avec un sens d'urgence maximal".
Les autorités japonaises semblent se résigner à un combat de longue haleine pour contenir l'accident. En attendant, Tepco, l'exploitant de la centrale, a sollicité une aide française. Le ministre français de l'Industrie, Eric Besson, a confirmé que l'opérateur privé nippon avait demandé durant le week-end l'aide d'EDF, d'Areva et du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). (voir ).
Tepco a annoncé avoir trouvé du plutonium 238, 239 et 240 en cinq endroits dans le sol de la centrale, dans des échantillons prélevés la semaine dernière. Le vice-président de Tepco, Sakae Muto, a cependant assuré que ce plutonium, dont la concentration était similaire à ce que l'on peut trouver dans l'environnement naturel, ne présentait pas de danger pour la santé humaine.
RADIOACTIVITÉ DANGEREUSE À IITATE
Tepco a dit n'avoir pu déterminer l'origine de ce plutonium, bien qu'il semble que deux des cinq &chantillons résultent de l'accident à la centrale et non de dépôts provenant de l'atmosphère. Selon des experts, une partie au moins de ce plutonium proviendrait de barres de combustible usé ou de dégâts subis par le réacteur n°3, le seul à utiliser du plutonium dans son combustible.
L'Agence japonaise de sûreté nucléaire s'est déclarée préoccupée par ces échantillons dont l'activité variait de 0,18 à 0,54 becquerels par kilo.
"Bien que ce niveau ne soit pas dangereux pour la santé humaine, je ne suis pas optimiste. Cela veut dire que le mécanisme de confinement est rompu, de sorte que je pense que la situation est inquiétante", a résumé Hideko Nishiyama, de l'Agence de sûreté nucléaire.
En outre, lundi, de l'eau fortement radioactive a été décelée dans des tunnels en béton passant sous un réacteur. Cela constitue un dilemme pour Tepco, qui veut arroser d'eau les réacteurs pour les refroidir,
mais ne veut pas pour autant propager de la radioactivité, a déclaré mardi le secrétaire général du gouvernement japonais, Yukio Edano.
"Sur la question du pompage de l'eau, nous devons éviter que la température (des cartouches de combustible) augmente et que l'eau bouillonne. Aussi, le refroidissement est une priorité. D'un autre côté,
concernant l'eau (radioactive) qui stagne, il faut intervenir pour l'évacuer le plus vite possible", a-t-il expliqué.
L'organisation écologiste Greenpeace a déclaré que ses experts avaient confirmé une radioactivité dangereuse allant jusqu'à des doses de 10 microSievert par heure dans le village d'Iitate, à 40 km au nord-ouest de la centrale accidentée.
Aussi l'organisation a-t-elle réclamé une extension de la zone d'évacuation, pour l'heure limitée à un rayon de 20 km autour de la centrale. "Il est évident qu'il n'est pas bon pour les habitants de rester à Iitate, notamment pour les enfants et les femmes enceintes", a
dit Greenpeace, en demandant aux autorités de "cesser de privilégier la politique aux dépens de la science".
L'Agence japonaise de sûreté nucléaire a rétorqué que les mesures de Greenpeace ne pouvaient être considérées comme fiables. Elle a également pu annoncer lundi une bonne nouvelle: le niveau de radioactivité dans la mer au large de la centrale, qui était 1.850 fois supérieur à la normale dimanche, a fortement baissé.
Dans le centre de Tokyo, des mesures effectuées mardi faisaient état d'une dose de 0,20 à 0,22 microSievert par heure, soit dans la fourchette moyenne de radioactivité ambiante naturelle, admise au plan international, qui est de 0,17 à 0,39 microSievert.
Au parlement, le Premier ministre japonais Naoto Kan a été vivement critiqué mardi pour sa gestion de la crise nucléaire, provoquée par un séisme et un tsunami dévastateurs qui ont fait le 11 mars plus de 28.000 morts et disparus.
Déjà fortement impopulaire, Naoto Kan a assuré à des parlementaires en colère que le gouvernement rendait publiques toutes les informations en sa possession. Il a en outre défendu sa décision de survoler le site de la centrale au lendemain du séisme afin d'évaluer personnellement la situation, fait qui, selon la presse, a retardé le lancement d'opérations cruciales pour tenter de refroidir les réacteurs.
Un député de l'opposition, Yosuke Isozaki, a notamment reproché à Kan de ne pas avoir ordonné l'évacuation des populations dans la zone comprise entre 20 et 30 km autour de la centrale. "Peut-il y avoir quelque chose de plus irresponsable que cela?", lui a-t-il lancé.
Kan lui a répondu que le gouvernement menait des consultations sur l'hypothèse d'une évacuation totale dans un rayon de 30 km, ce qui entraînerait le départ de 130.000 habitants, en plus des 70.000 qui ont déjà quitté la zone de 20 km. Jusque-là, ces 130.000 personnes se sont seulement vu conseiller de partir, sans qu'il y ait eu obligation.
Naoto Kan a déclaré devant les députés que la situation à la centrale accidentée nécessitait d'être vigilant et il a assuré que les autorités y faisaient face "avec un sens d'urgence maximal".
Les autorités japonaises semblent se résigner à un combat de longue haleine pour contenir l'accident. En attendant, Tepco, l'exploitant de la centrale, a sollicité une aide française. Le ministre français de l'Industrie, Eric Besson, a confirmé que l'opérateur privé nippon avait demandé durant le week-end l'aide d'EDF, d'Areva et du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). (voir ).
Tepco a annoncé avoir trouvé du plutonium 238, 239 et 240 en cinq endroits dans le sol de la centrale, dans des échantillons prélevés la semaine dernière. Le vice-président de Tepco, Sakae Muto, a cependant assuré que ce plutonium, dont la concentration était similaire à ce que l'on peut trouver dans l'environnement naturel, ne présentait pas de danger pour la santé humaine.
RADIOACTIVITÉ DANGEREUSE À IITATE
Tepco a dit n'avoir pu déterminer l'origine de ce plutonium, bien qu'il semble que deux des cinq &chantillons résultent de l'accident à la centrale et non de dépôts provenant de l'atmosphère. Selon des experts, une partie au moins de ce plutonium proviendrait de barres de combustible usé ou de dégâts subis par le réacteur n°3, le seul à utiliser du plutonium dans son combustible.
L'Agence japonaise de sûreté nucléaire s'est déclarée préoccupée par ces échantillons dont l'activité variait de 0,18 à 0,54 becquerels par kilo.
"Bien que ce niveau ne soit pas dangereux pour la santé humaine, je ne suis pas optimiste. Cela veut dire que le mécanisme de confinement est rompu, de sorte que je pense que la situation est inquiétante", a résumé Hideko Nishiyama, de l'Agence de sûreté nucléaire.
En outre, lundi, de l'eau fortement radioactive a été décelée dans des tunnels en béton passant sous un réacteur. Cela constitue un dilemme pour Tepco, qui veut arroser d'eau les réacteurs pour les refroidir,
mais ne veut pas pour autant propager de la radioactivité, a déclaré mardi le secrétaire général du gouvernement japonais, Yukio Edano.
"Sur la question du pompage de l'eau, nous devons éviter que la température (des cartouches de combustible) augmente et que l'eau bouillonne. Aussi, le refroidissement est une priorité. D'un autre côté,
concernant l'eau (radioactive) qui stagne, il faut intervenir pour l'évacuer le plus vite possible", a-t-il expliqué.
L'organisation écologiste Greenpeace a déclaré que ses experts avaient confirmé une radioactivité dangereuse allant jusqu'à des doses de 10 microSievert par heure dans le village d'Iitate, à 40 km au nord-ouest de la centrale accidentée.
Aussi l'organisation a-t-elle réclamé une extension de la zone d'évacuation, pour l'heure limitée à un rayon de 20 km autour de la centrale. "Il est évident qu'il n'est pas bon pour les habitants de rester à Iitate, notamment pour les enfants et les femmes enceintes", a
dit Greenpeace, en demandant aux autorités de "cesser de privilégier la politique aux dépens de la science".
L'Agence japonaise de sûreté nucléaire a rétorqué que les mesures de Greenpeace ne pouvaient être considérées comme fiables. Elle a également pu annoncer lundi une bonne nouvelle: le niveau de radioactivité dans la mer au large de la centrale, qui était 1.850 fois supérieur à la normale dimanche, a fortement baissé.
Dans le centre de Tokyo, des mesures effectuées mardi faisaient état d'une dose de 0,20 à 0,22 microSievert par heure, soit dans la fourchette moyenne de radioactivité ambiante naturelle, admise au plan international, qui est de 0,17 à 0,39 microSievert.
ethane- Membre VIP bronze
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- Message n°127
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
-De l’iode-131 radioactif a été décelé dans l’air sur la Floride et en Caroline du nord et du sud.
-Particules radioactives trouvées dans l’eau de pluie dans le Massachussets, la Californie, la Pennsylvanie et l’état de Washington.
-De l’iode-131 radioactif aurait été détecté sur Hong Kong, de même qu’en Chine.
-Une grue se serait effondrée sur les barres de combustible MOX.
Et pour couronner le tout: Sarkozy attendu au Japon jeudi prochain....
-Particules radioactives trouvées dans l’eau de pluie dans le Massachussets, la Californie, la Pennsylvanie et l’état de Washington.
-De l’iode-131 radioactif aurait été détecté sur Hong Kong, de même qu’en Chine.
-Une grue se serait effondrée sur les barres de combustible MOX.
Et pour couronner le tout: Sarkozy attendu au Japon jeudi prochain....
casseron- Ufologue de Terrain
- Nombre de messages : 10128
- Message n°128
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
Ce n'est malheureusement le premier incident-accident au Japon :
http://www.echoslogiques.com/incidents%20nucleaires%20suite.php
http://www.echoslogiques.com/incidents%20nucleaires%20suite.php
Gaiya- VIP
- Nombre de messages : 1009
- Message n°129
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
Je ne pensais pas qu'il y'en avait eu autant!
Flycrusher- Membre VIP bronze
- Nombre de messages : 760
- Message n°130
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
Et encore c'est seulement ceux qu'ils n'ont pas réussi à dissimuler!
Gaiya- VIP
- Nombre de messages : 1009
- Message n°131
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
Oui surement, ça me dégoûte tellement, tous ces gens qui payent de leur santé et de leurs vies, la médiocrité de certains! On peut faire autrement et se passer petit à petit du nucléaire, mais pour tous les décideurs il n'en est pas question! Ils auraient trop à y perdre financièrement parlant (tout comme pour le pétrole)! Quoi qu'on en dise, quoi qu'il se passe, ce sont eux qui tiennent les rennes.
-Z-- VIP
- Nombre de messages : 2916
- Message n°132
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
Bienvenue dans le triste monde des finances...
Flycrusher- Membre VIP bronze
- Nombre de messages : 760
- Message n°133
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
Oui on peux s'en passer, il faut simplement faire un choix de société et ça c'est pas les financiers qui le décident, c'est nous.
Les financier se greffent simplement sur notre boulimie d'énergie et de biens de consommation.
Il faut simplement prendre la direction de la Société à 2000 Watts.
http://www.societe2000watts.com/
Bien sur ça signifie un retour à une vie proche de ce qu'elle était dans les années 60, on vit et on travaille dans un même lieu, on prend ses vacances chez les cousins à la campagne et pas aux Seychelles, on fait un grand voyage dans sa vie, on mange des produits locaux de saison etc... Moi j'ai vécu ça dans ma jeunesse et j'étais très heureux sans TV, HIFI, PC et compagnie.
Les financier se greffent simplement sur notre boulimie d'énergie et de biens de consommation.
Il faut simplement prendre la direction de la Société à 2000 Watts.
http://www.societe2000watts.com/
Bien sur ça signifie un retour à une vie proche de ce qu'elle était dans les années 60, on vit et on travaille dans un même lieu, on prend ses vacances chez les cousins à la campagne et pas aux Seychelles, on fait un grand voyage dans sa vie, on mange des produits locaux de saison etc... Moi j'ai vécu ça dans ma jeunesse et j'étais très heureux sans TV, HIFI, PC et compagnie.
Achim- VIP
- Nombre de messages : 5306
- Message n°134
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
@ Flycrusher
Moi aussi ; mais j'ai peur que cette sagesse salutaire ne soit pas accessible à nos contemporains ; à moins, bien sûr, qu'une catastrophe menaçante ne les fasse réfléchir........ Elle a peut-être déjà commencé !
Mirmi- VIP
- Nombre de messages : 1957
- Message n°135
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
Achim a écrit:
@ Flycrusher
Moi aussi ; mais j'ai peur que cette sagesse salutaire ne soit pas accessible à nos contemporains ; à moins, bien sûr, qu'une catastrophe menaçante ne les fasse réfléchir........ Elle a peut-être déjà commencé !
La plupart de nos contemporains ne savent, justement, plus réfléchir ! Tellement ils sont 'imbibés' de la sur-consommation qui nous entoure.
Tout est fait pour une fuite en avant dans l'excés :
- les téléphones portables sont nocifs et pourtant 99% (moi pas) des gens en ont et certains coûtent plus qu'un loyer !!!
- le tabac tue à petit feu mais ça fait rien !
- les médicaments sont maintenant dangereux mais ça fait rien !
- le pétrole devient rare et cher, mais certains prennent qu'en-même leur voiture pour aller chercher leur paquets de cigarettes au coin de la rue !!!
- et le besoin en électricité, n'en parlons pas !!!
Je ne pense pas que la plupart puissent, du jour au lendemain, se passer de tout ça. J'ai déjà pu remarquer que toutes ces choses agissent comme des drogues (pour le tabac ont le savait déjà) sur certains ?!
FLAM- Animateur
- Nombre de messages : 6612
- Message n°136
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
T'as oublié l'alcool, qui peut tuer à petit feu ou prématurément (morts sur la route)...Mirmi a écrit:Achim a écrit:
@ Flycrusher
Moi aussi ; mais j'ai peur que cette sagesse salutaire ne soit pas accessible à nos contemporains ; à moins, bien sûr, qu'une catastrophe menaçante ne les fasse réfléchir........ Elle a peut-être déjà commencé !
La plupart de nos contemporains ne savent, justement, plus réfléchir ! Tellement ils sont 'imbibés' de la sur-consommation qui nous entoure.
Tout est fait pour une fuite en avant dans l'excés :
- les téléphones portables sont nocifs et pourtant 99% (moi pas) des gens en ont et certains coûtent plus qu'un loyer !!!
- le tabac tue à petit feu mais ça fait rien !
- les médicaments sont maintenant dangereux mais ça fait rien !
- le pétrole devient rare et cher, mais certains prennent qu'en-même leur voiture pour aller chercher leur paquets de cigarettes au coin de la rue !!!
- et le besoin en électricité, n'en parlons pas !!!
Je ne pense pas que la plupart puissent, du jour au lendemain, se passer de tout ça. J'ai déjà pu remarquer que toutes ces choses agissent comme des drogues (pour le tabac ont le savait déjà) sur certains ?!
Pour les besoins en électricité, c'est vrai que l'on pourrait chacun faire un effort quotidien : éteindre les appareils en veille (télé) qui ne servent pas.
Et puis, d'un autre côté, je regrette que cette consommation d'électricité puisse polluer ; l'électricité, c'est quand-même bien pratique... Et propre, en somme !
On peut très bien consommer autant tout en consommant proprement. Tout dépend de la manière de produire l'électricité, et ça, ce n'est pas de notre ressort à nous, consommateurs, d'y songer mais bien aux gouvernements et aux producteurs !
C'est la crise ? Bah ! Le peuple va serrer la ceinture ! On pollue trop ? Bah ! C'est au peuple de modérer sa consommation ! Non ! Non et non ! Il Suffit ! Il faut se donner les moyens de pouvoir consommer autant sans pour autant que cela pollue ! Point.
Flycrusher- Membre VIP bronze
- Nombre de messages : 760
- Message n°137
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
Mais on ne peux pas consommer autant sans polluer, d'une manière ou d'une autre il y a une limite à ce qu'on peut produire.
On ne peux pas couvrir le sol de capteurs solaires, on ne peux pas mettre des éoliennes partout, d'ailleurs ça ne marcherais pas et ça serait bien trop cher.
Il est tellement plus simple de faire des économies d'énergie, alors attendre une hypothétique source inépuisable d'énergie comme le sauveur, c'est pas rationnel.
On pense que d'ici 30 ans on saura produire de l'énergie par fusion nucléaire, une manière bien plus propre et plus sure d'utiliser le nucléaire que ce qu'on fait aujourd'hui avec la fission.
La fusion nucléaire est basée sur la fusion de deux noyaux de deutérium (hydrogène lourd) qu'on trouve naturellement dans l'eau de mer à très faible proportion, mais vu la quantité d'eau qu'on a disposition, il y en a pour l'éternité.
Le résultat de la fusion, c'est de l'hélium et de l'énergie, pas de matériaux radioactifs résiduels comme dans la fission et qui sont si dangereux. La seule radioactivité produite c'est une radioactivité au moment de la fusion et qui s'arrête ensuite. Il y a aussi un peu de radioactivité induite sur les matériaux du réacteur, mais c'est sans comparaison avec un réacteur à fission qui est un vrai générateur de saloperies mortelles.
Et ce type de réacteur ne serait pas sujet à des accidents incontrôlables parce que le "carburant" n'est pas radioactif, il n'est pas stocké dans le réacteur, mais amené au fur et à mesure et le produit de la fusion n'est pas radioactif et est évacué au fur et à mesure.
En fait ça marche un peu comme un moteur de voiture, on amène le carburant vers la chambre de combustion ou il est chauffé et compressé, il fusionne alors en produisant énormément de chaleur, on évacue l'hélium produit par l'échappement et on recommence le cycle.
A chaque cycle la quantité de deutérium utilisée est microscopique, on utilise alors des lasers ou des microondes pour le chauffer à des millions de degrés en le maintenant en place avec un fort champs magnétique, une fusion a lieu provoquant une micro explosion dont on récupère la chaleur, on évacue l'hélium produit pour ré-obtenir un vide le plus parfait possible, on balance une nouvelle micro-gouttelette de deutérium et ainsi de suite.
Tout le problème c'est que la chambre doit être dans un vide parfait, qu'il faut chauffer le deutérium pendant quelques microsecondes à des millions de degrés en le maintenant comprimé avec un champs magnétique extrêmement puissant, qu'il faut ensuite évacuer l'hélium et refaire le vide. C'est de la très haute technologie très difficile à mettre en oeuvre.
On arrive à provoquer la fusion de cette manière actuellement, mais pour le moment il faut encore plus d'énergie pour produire la fusion qu'on en récupère ensuite.
Mais si on parvient à maitriser la fusion avec un bon rendement, on aura de l'énergie à profusion pour des millions d'années et avec des risques infiniment plus faibles que ceux d'une centrale nucléaire actuelle.
On ne peux pas couvrir le sol de capteurs solaires, on ne peux pas mettre des éoliennes partout, d'ailleurs ça ne marcherais pas et ça serait bien trop cher.
Il est tellement plus simple de faire des économies d'énergie, alors attendre une hypothétique source inépuisable d'énergie comme le sauveur, c'est pas rationnel.
On pense que d'ici 30 ans on saura produire de l'énergie par fusion nucléaire, une manière bien plus propre et plus sure d'utiliser le nucléaire que ce qu'on fait aujourd'hui avec la fission.
La fusion nucléaire est basée sur la fusion de deux noyaux de deutérium (hydrogène lourd) qu'on trouve naturellement dans l'eau de mer à très faible proportion, mais vu la quantité d'eau qu'on a disposition, il y en a pour l'éternité.
Le résultat de la fusion, c'est de l'hélium et de l'énergie, pas de matériaux radioactifs résiduels comme dans la fission et qui sont si dangereux. La seule radioactivité produite c'est une radioactivité au moment de la fusion et qui s'arrête ensuite. Il y a aussi un peu de radioactivité induite sur les matériaux du réacteur, mais c'est sans comparaison avec un réacteur à fission qui est un vrai générateur de saloperies mortelles.
Et ce type de réacteur ne serait pas sujet à des accidents incontrôlables parce que le "carburant" n'est pas radioactif, il n'est pas stocké dans le réacteur, mais amené au fur et à mesure et le produit de la fusion n'est pas radioactif et est évacué au fur et à mesure.
En fait ça marche un peu comme un moteur de voiture, on amène le carburant vers la chambre de combustion ou il est chauffé et compressé, il fusionne alors en produisant énormément de chaleur, on évacue l'hélium produit par l'échappement et on recommence le cycle.
A chaque cycle la quantité de deutérium utilisée est microscopique, on utilise alors des lasers ou des microondes pour le chauffer à des millions de degrés en le maintenant en place avec un fort champs magnétique, une fusion a lieu provoquant une micro explosion dont on récupère la chaleur, on évacue l'hélium produit pour ré-obtenir un vide le plus parfait possible, on balance une nouvelle micro-gouttelette de deutérium et ainsi de suite.
Tout le problème c'est que la chambre doit être dans un vide parfait, qu'il faut chauffer le deutérium pendant quelques microsecondes à des millions de degrés en le maintenant comprimé avec un champs magnétique extrêmement puissant, qu'il faut ensuite évacuer l'hélium et refaire le vide. C'est de la très haute technologie très difficile à mettre en oeuvre.
On arrive à provoquer la fusion de cette manière actuellement, mais pour le moment il faut encore plus d'énergie pour produire la fusion qu'on en récupère ensuite.
Mais si on parvient à maitriser la fusion avec un bon rendement, on aura de l'énergie à profusion pour des millions d'années et avec des risques infiniment plus faibles que ceux d'une centrale nucléaire actuelle.
-Z-- VIP
- Nombre de messages : 2916
- Message n°138
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
Flycrusher a écrit:La fusion nucléaire est basée sur la fusion de deux noyaux de deutérium (hydrogène lourd) qu'on trouve naturellement dans l'eau de mer à très faible proportion, mais vu la quantité d'eau qu'on a disposition, il y en a pour l'éternité.
On considérait aussi les réserves de pétroles comme réserves inépuisables...
Les réserves sont estimée officiellement aujourd'hui comme exploitable jusqu'en 2025 et officieusement jusqu'en 2016...
sined- Membre - Niveau 2
- Nombre de messages : 82
- Message n°139
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
Cela me rappelle le coup de l'économie d'eau que les français devaient penser a faire suite aux premières sécheresses dans les années 70 !
On peut voir aujourd'hui les efforts que les citoyens ont effectués en ce sens ; avec un engouement extraordinaire pour la construction de piscines privées !!!
On peut voir aujourd'hui les efforts que les citoyens ont effectués en ce sens ; avec un engouement extraordinaire pour la construction de piscines privées !!!
Mikerynos- VIP
- Nombre de messages : 9912
- Message n°140
Re: VIOLENT SEISME ET TSUNAMI AU JAPON
C'est pour faire monter le prix du baril...On considérait aussi les réserves de pétroles comme réserves inépuisables...
Les réserves sont estimée officiellement aujourd'hui comme exploitable jusqu'en 2025 et officieusement jusqu'en 2016...
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