Coupe du Monde de Rugby [Topic Unique]

En Russie, lutte et rugby : même combat



Quelques joueurs ont montré leur habileté à la lutte - Photo: Rugby Union of Russia
Les entrainements de la Russie en vue de la Coupe du Monde de Rugby en Nouvelle-Zélande ont pris une nouvelle dimension récemment lorsque les joueurs ont rejoint un stage d’entrainement… des stars de la lutte à Sochi !

Les ours russes ont établi leur camp sur les rives de la mer noire, le temps d’un stage de préparation de trois semaines. Les infrastructures de haut niveau présentes dans la ville signifient que d’autres équipes nationales en profitent également. Parmi elles, la mythique équipe de lutteurs.

« Nous savions que nos lutteurs s’entrainaient non loin de notre camp de base. Lorsque le président du comité para-rugby, Varis Shamsuev, nous a dit qu’il y aurait une opportunité de partager une session d’entrainement avec eux, nous n’avons pas hésité une minute », a expliqué Zorik Masandilov, le manager de l’équipe nationale de Russie. « Je ne pense pas qu’il soit besoin de dresser le palmarès de nos champions. Dans quasiment toutes les compétitions auxquelles ils participent, l’hymne national russe est joué en leur honneur ! »

Les champions olympiques, Khadzhimurad Magomedov et Khadzhimurad Gatsalov se trouvaient parmi les lutteurs qui ont rencontré les joueurs de rugby. Ils ont été rejoints par les champions du monde Yuri Shakhmuradov et Dennis Tsargush, ainsi que par les entraineurs nationaux.

Des liens étroits

Les lutteurs n’ont pas perdu de temps pour attraper leurs adversaires de l’équipe de rugby, qui ont tout donné face à ces mastodontes. Les batailles étaient sans concession, mais Igor Galinovsky, Mikhail Babaev et Mikhail Sidorov ont pu montrer qu’ils maitrisaient quelques-uns des moyens utilisés en lutte.

Les techniques de la lutte peuvent être adaptables à un terrain de rugby. D’ailleurs, les exercices de lutte ont pris une part importante dans l’entrainement de Sochi, notamment parce que le Gallois Paul Pook, chargé de la remise en forme de l’équipe, est un grand admirateur de ce sport et qu’il a travaillé avec des athlètes, tel Andrea Minguzzi, médaillé d’or aux jeux olympiques de Pékin.

Le champion olympique Gatsalov pense en effet que ces deux sports on beaucoup en commun : « Nous utilisons toujours les mêmes éléments, les mêmes exercices, les mêmes techniques dans nos entrainements que ceux utilisés en rugby. Le combat est la capacité de contrôler le corps tout en restant concentré. Peut-être même que le rugby et la lutte sont les deux sports qui ont le plus en commun. Les deux font appel à la dextérité et à la vivacité. Celui qui est le mieux coordonné, le plus rapide et le plus fort gagne toujours à la fin. »

Le champion de lutte a également confié qu’il souhaiterait voir ce genre de session d’entrainement se répéter plus souvent dans un futur proche. « Nous savons que ces actions vont contribuer au développement du rugby en Russie. C’est un énorme plus à la fois pour le rugby comme pour la lutte », a-t-il déclaré.

Vers la lutte finale

Les deux équipes d’athlètes se sont quittées en formulant des vœux communs concernant leurs prochaines compétitions internationales respectives. « Je souhaite à l’équipe nationale russe de rugby santé, chance et succès à la Coupe du Monde », a dit Gatsalov.

Même si cette rencontre inhabituelle était la première du genre entre ces deux équipes, ce n’était pas la première fois que la fédération russe de rugby s’intéressait à la forte culture de la lutte répandue dans les régions du sud de la Russie. En avril, l’entraîneur des arrières, Henry Paul, mena une délégation de la fédération dans le berceau de la lutte, au Dagestan, où il dirigea un stage pour les lutteurs locaux.

Cette visite avait été organisée par Sagid Murtazaliev, médaillé d’or en lutte lors des JO de Sydney et membre de l’assemblée nationale du Dagestan, qui actuellement travaille à promouvoir le sport dans cette république. Sur ce point, la fédération russe de rugby a promis d’apporter son soutien.

L’équipe russe de rugby devrait rester à Sochi pour encore une semaine avant de s’envoler pour le Royaume-Uni afin d’y disputer quatre matches amicaux avant la Coupe du Monde de Rugby où ils joueront dans la Poule C aux côtés de l’Australie, de l’Irlande, de l’Italie et des USA.

La tournée de la Russie le mois prochain comprendra des matches contre deux équipes galloises et deux équipes évoluant dans le championnat anglais : les Saints de Northampton le 12 août, les Gwent Dragons de Newport le 16 août, les Ospreys le 21 août et Gloucester le 26 août.

L’entraîneur italien Nick Mallett a révélé sa liste des trente joueurs qui devront réaliser leur meilleure performance lors de la Coupe du Monde de Rugby en Nouvelle-Zélande.



Mallett, qui sera remplacé au poste de sélectionneur par Jacques Brunel après le tournoi, a annoncé la nouvelle à son équipe vendredi à l’occasion de leur stage à Villabassa, à la frontière autrichienne, mettant ainsi fin au rêve de six joueurs.

Le pilier Alberto de Marchi, les deuxièmes lignes Joshua Furno et Valerio Bernabò, le numéro 8 Manoa Vosawai, le demi d’ouverture Kris Burton et le jeune centre Andrea Pratichetti ne seront donc pas du voyage. Malgré tout, deux joueurs feront leurs débuts en sélection nationale. Il s’agit du talonneur Tommaso D’Apice – l’un des quatre joueurs formés directement par la fédération italienne de rugby – et le vétéran deuxième ligne Cornelius van Zyl.

A l’inverse, Mallett a fait appel à des joueurs plus expérimentés tel que Mauro Bergamasco, qui a joué pour les Azzuri lors des VI Nations 2010. Le flanker est revenu d’une longue absence pour blessure pour jouer pour l’Italie, groupe A, lors de la Churchill Cup en Angleterre le mois dernier.

L'objectif : les phases éliminatoires

Le doyen Bergamasco jouera, avec le pilier Andrea Lo Ciero, sa quatrième Coupe du Monde de Rugby. Un record, comparé à plus de la moitié de l’équipe qui apparaitra sur la grande scène internationale pour la première fois.

« Ca n’a pas été une décision facile à prendre », admet Nick Mallett. « Au nom de l’ensemble du staff, je tiens à remercier les six joueurs qui ne seront pas du voyage en Nouvelle-Zélande pour tous leurs efforts. De Marchi, Furno et Pratichetti sont de jeunes joueurs pleins de talent. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’ils feront leur début en sélection nationale très bientôt. Mais la Coupe du Monde de Rugby nous oblige à avoir des joueurs expérimentés. Et il en va de ma responsabilité de prendre des décisions et d’aligner la meilleure équipe possible. Cette équipe s’est formée tout au long des quatre dernières années. Et nous sommes persuadés que c’est la meilleure qui soit pour aller dans l’hémisphère sud en septembre… Notre objectif est d’accéder aux phases éliminatoires en Nouvelle-Zélande. »

Le numéro 8 Sergio Parisse aura la charge de mener cette équipe jusqu’aux quarts de finale pour la première fois, après être sortie de la Poule A contre l’Australie, l’Irlande, les USA et les petits nouveaux, la Russie.

L’équipe se donnera rendez-vous le 31 juillet pour s’entraîner en vu des deux matches de préparation contre le Japon à Cesena le 13 août et contre l’Ecosse à Edimbourg la semaine suivante avant de poursuivre le trajet en Nouvelle-Zélande.

Le Canada est parvenu à maintenir un record dont le pays entier peut être fier : participer à toutes les Coupes du Monde de Rugby. La dernière qualification pour la Nouvelle-Zélande a été assurée après un match aller, puis un match retour face aux USA en 2009.



La victoire global 47-30 a permis à l’équipe de Kieran Crowley d’être le premier pays qualifié pour la CM 2011 à travers tout le processus de qualification pour rejoindre la Nouvelle-Zélande, la France, les Tonga et le Japon dans la Poule A.

A la traine après la défaite 12-6 en match aller à Charleston, le Canada a comblé son déficit de six points et ajouté une victoire 41-18 à domicile à Edmonton, même si l’entraineur Crowley et Aaron Carpenter admettent qu’ils n’ont pas joué comme ils voulaient.

« Nous avions des plans de jeu, mais je ne sais pas ce qu’on a fabriqué », explique Crowley à Total Rugby. « Nous avons joué tels qu’en nous-mêmes et à la fin les Etats-Unis ont mérité leur victoire 12 à 6. Ils ont vraiment mis la pression au match retour à cause de ça. »

« C’était dur de se retrouver aux Etats-Unis dans une ville comme Charleston », ajoute Carpenter. « Ils sont vraiment derrière leurs joueurs ; ils mettaient beaucoup d’ambiance. Je pense qu’ils avaient même des avions qui volaient au-dessus d’eux pour porter leurs encouragements ! Il y avait vraiment une ambiance formidable. Malheureusement, ça ne nous a pas porté chance, mais ça a agi sur nous comme un révélateur pour le match retour à Edmonton : jouer serré et concentré. »

Une belle récompense

Une joie de courte durée pour les USA puisqu’une semaine plus tard, les rivaux d’Amérique du Nord les retrouvent à nouveau ; cette fois à domicile à l’Ellerslie Park.

« Il y avait un peu de nervosité ; c’est normal lorsqu’on démarre avec six points de retard », explique Crowley. « Mais ce jour-là, nous avons joué un bon rugby. Ils ont eu un joueur expulsé, ce qui nous a rendu service. Les garçons y sont allés à fond, ont marqué de beaux essais et ont remporté la victoire qui nous a qualifié. »

James Pritchard, Adam Kleeburger, Justin Mensah-Coker, Ed Fairhurst, DTH van der Merwe et Matt Evans ont tous marqué des essais. Cette victoire a permis à la première équipe de la zone Amérique de se qualifier dans la Poule du pays hôte de la Coupe du Monde de Rugby 2011.

Si jouer les All Blacks à domicile tient du défi, cette optique n’inquiète en rien l’équipe canadienne. Ce match pourtant revêtira un caractère très spécial pour Crowley qui a gagné la dernière de ses 19 sélections internationales… avec les Blacks lors de la demi-finale de la Coupe du Monde de Rugby de 1991.

« Je ne vais pas prêter plus d’attention que ça à ce match en particulier car nous nous focalisons sur l’ensemble », affirme Crowley. « Mais lorsque les hymnes nationaux seront joués et avec tout le tralala, je suis sûr que ça va être très émouvant. Vous savez quoi, ce jour-là, je chanterai l’hymne canadien ! »

La Coupe du Monde de Rugby 1991 fut également la seule et unique qui vit le Canada atteindre les phases finales. Pourront-ils réitérer l’exploit, voire le dépasser cette fois ?

« Chaque équipe vient avec une chance de gagner. C’est le rêve de tout gamin qui grandit », conclu Carpenter.

Gros programme de préparation ce weekend :

15H30 - Pays de Galles / Angleterre
17H00 - Afrique du Sud / Australie
20H15 - France / Irlande
20H15 - Italie / Japon
00H00 - USA / Canada

A eu lieu à 4H du matin Fidji/Tonga, mais impossible de trouver le resultat.

Bon rugby à tous, pour ma part, j'attend avec impatience le match du Japon, pour enfin connaitre la véritable valeur de cette équipe. Même si je suis surpris de ne pas voir Thompsson et Ono en seconde ligne pour le coup d'envoie...

J-27 : France / Japon

L'Italie souffre face au Japon

La victoire de l'Italie sur le Japon (31-24) n'a pas coulé de source. Les Italiens se sont heurté à une résistance nippone qu'ils n'avaient peut-être pas anticipée.


L'Italie a dû tout employer pour dominer le Japon.

Face au Japon, l'Italie passait tout de même un drôle de test. Nation membre du Top 6 européen, l'Italie se retrouvait face à une nation émergente mais diablement prometteuse. Profitant de l'occasion, Nick Mallett avait donc construit une équipe mixte, composée de vieux briscards devant et de jeunes pousses derrière. Un cocktail détonnant qui n'a pas attendu plus de trois minutes pour inscrire un premier essai. Mais le Japon n'avait pas fait le déplacement pour rien et s'est accroché sans rien lâcher. Au point de virer en tête à la pause (17-14) grâce à un sans faute au pied de son ouvreur James Alridge.

De retour sur le terrain, la squadra azzurra passait la vitesse supérieure et reprenait le score en main grâce à un essai de Ghiraldini (45e). A l'heure de jeu, Lo Cicero scellait le sort de la rencontre en faveur des Italiens, malgré une lutte toujours constante des nippons.

Mallett : «Nous avons laissé trop d'opportunités à leurs joueurs les plus forts. Mais cette équipe du Japon n'est pas beaucoup moins bonne que nous. C'est une bonne équipe avec de très bons et expérimentés trois-quarts».

Prochain test-match des deux équipes :

20/08/2011 - Ecosse / Italie
21/08/2011 - Japon / Etats-Unis

Quelques matchs intéressant ce week-end :

15:30 Pays de Galles Argentine
18:00 Ecosse Italie
18:00 Irlande France

Demain, intéressant Japon contre USA à 11H00

USA : Ngwenya, le retour de la valeur sûre



Takudzwa Ngwenya s'est fait un nom lors de la CM2007 en France

L’équipe des USA pour la Coupe du Monde de Rugby 2011 comprend un bon nombre de joueurs d’expérience évoluant en Europe et dans l’hémisphère sud.

Parmi ces Aigles qui volent à l’étranger, il faut noter le capitaine Todd Clever qui a joué dans le Super Rugby pour les Lions sud-africains avant d’arriver à son actuel club japonais Suntory, le très rapide Takudzwa Ngwenya qui joue à Biarritz, ainsi que Chris Wyles et Hayden Smith des Saracens.

Beaucoup se souviennent encore de l’incroyable essai de Ngwenya contre l’Afrique du Sud en 2007 lorsqu’il déjoua le piège que lui tendait l’ailier Bryan Habana.
Les USA débuteront leurs matches de la Poule C le 11 septembre contre l’Irlande, une équipe que le coach des Aigles Eddie O’Sullivan entraina à l’occasion des Coupes du Monde de 2003 et 2007.

Dans les précédents tournois, les Aigles n’ont pu dépasser le stade des Poules, n’ayant manqué qu’une seule Coupe du Monde en 1995. Mais O’Sullivan reste confiant par rapport à la force de son équipe. « Comme nous les craignions, nous avons du prendre des décisions difficiles pour arriver à la sélection finale, mais c’est juste un reflet du talent actuellement disponible aux Etats-Unis », a expliqué le coach.
Mike Petri – qui a conduit les Aigles dans la défaite 20-14 contre le Japon à Tokyo dimanche dernier – est vice-capitaine de cette équipe comprenant 16 avants et 14 arrières.

L’équipe se donnera rendez-vous à Santa Barbara avant de s’envoler pour la Nouvelle-Zélande le 1er septembre.

L’équipe des USA pour la CM 2011 :

Les avants : Inaki Basauri, Chris Biller, Todd Clever (capitaine), Pat Danahy, Eric Fry, JJ Gagiano, Nic Johnson, Scott LaValla, Mike MacDonald, Brian McClenahan, Mate Moeakiola, Shawn Pittman, Hayden Smith, Louis Stanfill, Phil Thiel, John van der Giessen.

Les arrières : Paul Emerick, Tai Enosa, Colin Hawley, Nese Malifa, Taku Ngwenya, James Paterson, Mike Petri, Blaine Scully, Junior Sifa, Andrew Suniula, Roland Suniula, Kevin Swiryn, Tim Usasz, Chris Wyles.

Le Japon veut atteindre les sommets



Les Japonais réussiront-ils à gagner le coeur des supporters ?

La dernière fois que John Kirwan a participé à une Coupe du Monde de Rugby en Nouvelle-Zélande, il fut l’une des vedettes du tournoi, aidant son équipe des All-Blacks à remporter le trophée Webb Ellis en 1987. 24 ans ont passé depuis le dernier succès des Blacks en Coupe du Monde. Mais désormais John Kirwan a un autre objectif en tête : aider le Japon à jouer son meilleur tournoi.

Kirwan, qui entraîne le Japon pour la deuxième Coupe du Monde consécutive, a demandé aux Fleurs de cerisier d’obtenir au moins deux victoires lors de leurs matches de la Poule A ; une ambition qui les qualifierait d’emblée pour la Coupe du Monde de Rugby 2015.

Malgré cet objectif, Kirwan espère que les Japonais seront suffisamment compétitifs lors de leurs deux premiers matches contre la France le 10 septembre au North Harbour Stadium, puis contre la Nouvelle-Zélande quatre jours plus tard à Hamilton.

« Beaucoup plus compétitifs »

« Je suis vraiment très satisfait avec cette équipe », a expliqué Kirwan. « Nous avons passé les quatre dernières années à constituer cette équipe et tout le monde comprend aujourd’hui que nous sommes là pour jouer. Nous avons trouvé le bon équilibre entre jeunesse et expérience. Nous sommes beaucoup plus compétitifs qu’il y a quatre ans. C’est très important que nous allions en Nouvelle-Zélande avec une équipe bien assise. C’est une équipe solide mais qui a besoin de se préparer encore car ça va être relativement intense là-bas. C’est important que nous réussissions ce que nous avons entamé il y a quatre ans. Ca signifie d’être encore plus compétitif dans les deux premiers matches et remporter les deux suivants. »

Takeshi Kikutani sera le capitaine de cette équipe composée de 16 avants et 14 arrières. Sione Vatuvei est le seul joueur à intégrer le groupe final malgré son absence lors des V Nations HSBC en Asie, puis de la Coupe des Nations du Pacifique cette année.

Vatuvei, qui va suivre les pas de son grand frère Luatangi Samurai Vatuvei, un membre de l’équipe du Japon qui a participé à la Coupe du Monde de rugby 2007, a gagné sa place au sein des trente aux dépens de Tadasuke Nishihara, considéré comme « un bon joueur pour le futur » par Kirwan.

Les deux ailiers d’expérience Hitoshi Ono et Hirotoki Onozawa sont, à 33 ans, les plus âgés du squad tandis que Michael Leitch est le plus jeune à 22 ans.

L’équipe du Japon pour la CM 2011 :

Les avants : Hisateru Hirashima, Naoki Kawamata, Yusuke Aoki, Shota Horie, Hiroki Yuhara, Kensuke Hatakeyama, Nozomu Fujita, Hitoshi Ono, Toshizumi Kitagawa, Luke Thompson, Justin Ives, Takashi Kikutani (capitaine), Michael Leitch, Sione Vatuvei, Ryukoliniasi Holani, Itaru Taniguchi.

Les arrières : Fumiaki Tanaka, Tomoki Yoshida, Atsushi Hiwasa, James Arlidge, Murray Williams (Toyota Industries Shuttles), Yuta Imamura, Ryan Nicholas, Koji Taira, Alisi Tupuailai, Hirotoki Onozawa, Kosuke Endo, Takehisa Usuzuki, Shaun Webb, Taihei Ueda.

Chaleureux accueil pour le Japon



Des enfants enthousiastes ont accueilli à Auckland ce jeudi les joueurs japonais qui disputeront la Coupe du Monde de rugby 2011.

AUCKLAND, 1er septembre - Les joueurs japonais ont été accueillis chaleureusement au cours d’une cérémonie officielle qui a eu lieu ce jeudi à l’Aoeta Square en présence de leurs nombreux fans.

Le coach des Fleurs de cerisier, John Kirwan, un ancien All Black, a confié être heureux de pouvoir présenter son équipe dans une compétition organisée dans son pays d'origine. Il a ajouté qu’il espérait montrer au monde les progrès réalisés par ses protégés depuis la dernière édition du tournoi. Leur récent succès dans la Coupe des nations du Pacifique laisse présager des lendemains qui chantent pour les joueurs venus du pays du soleil levant.

En 2007, le Japon s’était incliné face à l’Australie, les Fidji et le pays de Galles avant d’arracher un match nul inespéré contre le Canada. Il s'agissait de leurs premiers points dans un Mondial depuis leur victoire face au Zimbabwe en 1991, qui constitue par ailleurs leur unique succès dans la compétition.

« Pour tous nos fans, c’est un immense honneur d’être ici. Nous considérons la Nouvelle-Zélande comme la nation du rugby, et nous espérons montrer aux Néo-Zélandais comment nous jouons au rugby au Japon », a déclaré Kirwan. Le premier match des partenaires de Takashi Kikutani aura lieu le 10 septembre prochain face à la France au North Harbour Stadium d’Auckland. Une entrée en matière qui ne laissera pas de place aux approximations.

« Nous sommes vraiment heureux de pouvoir faire la démonstration de notre jeu », a ajouté Kirwan avant de conclure : « Je suis vraiment fier et honoré d’être de retour dans mon pays avec cette équipe japonaise. Nous voulons simplement entrer sur le terrain et jouer avec courage et détermination. »

Le président de l’International Rugby Board (IRB), Bernard Lapasset, y est allé de son mot d’encouragement à l’adresse des joueurs japonais. « Aujourd’hui constitue le point de départ d’une aventure dont vous rêvez depuis que vous avez commencé à jouer au rugby », leur a-t-il dit. « Vous allez également découvrir tout ce qui fait la richesse de la Nouvelle-Zélande, que ce soit au niveau de ses traditions ou de son hospitalité incomparable », a ajouté l’ancien président de la fédération française de rugby (FFR) avant de leur souhaiter une Coupe du Monde de rugby 2011 heureuse et pleine de réussite. Avant l'ouverture des hostilités, le temps est pour l'heure aux échanges d'amabilités en Nouvelle-Zélande. Mais ça ne va pas durer.

Pichot, d'icône à simple supporter



Agustín Pichot, principal héros de la campagne argentine de 2007 est en Nouvelle-Zélande comme simple supporter

DUNEDIN, 4 septembre – La sélection argentine a passé ce dimanche une journée bien différente des précédentes. La cérémonie de bienvenue organisée par les autorités locales est venue rompre le quotidien d’un groupe qui s’entraîne dur afin d’honorer la 3e place décrochée par les Pumas lors de la Coupe du Monde 2007.

La mairie de Dunedin a ainsi été le théâtre de rituels qui auront autant amusé que surpris les joueurs de Santiago Phelan. Ces derniers ont été accueillis par un haka, quelques discours, la remise traditionnelle des caps et le non-moins traditionnel salut « hongi » qui consiste en un contact nez contre nez comme le veut la tradition maori. En fin de cérémonie, le joueur argentin Agustin Gosio a fait sensation en montant sur la scène, guitare à la main, pour interpréter la chanson de Diego Torres, « Color esperanza », sous les applaudissements de ses coéquipiers.

Une présence remarquée

Outre le maire de Dunedin, David Cull, le président de l’IRB, Bernard Lapasset et l’ambassadeur d’Argentine en Nouvelle-Zélande, Fernando Escalona, la présence de l’ancienne star et capitaine des Pumas, Agustín Pichot, a attiré l’attention.

Une fois terminée la cérémonie, « le petit Napoléon » du rugby argentin a reconnu qu’il allait vivre cette Coupe du Monde avec beaucoup d’émotions. « C’est une sensation particulière, je ne peux pas le nier. Je vais vivre ce Mondial avec beaucoup d’intensité mais aussi plus de relâchement », a-t-il ainsi confié.

Réputé pour être un homme droit, Pichot n’a pas éludé la question qui lui a été posée pour savoir si l’Argentine s’était appuyée sur son joli parcours de 2007 pour préparer l’avenir : « Je ne sais pas si une Coupe du Monde doit servir à ça ou pas. Les choses ont changé. C’est une équipe différente, avec des joueurs différents. Chaque Coupe du Monde est différente et celle-ci n’échappe pas à la règle. Aujourd’hui, je suis passé de l’autre côté, je suis en blouson et en jeans .

A l’époque où il était joueur, Pichot était très attaché à la dimension quasi mystique qui entourait selon lui l’équipe d’Argentine. Selon l’ancien demi de mêlée, les joueurs devraient se transcender par le simple fait de porter le maillot à rayures bleu ciel et blanc. « Je pense que l’héritage est dans le maillot, ensuite chaque joueur a la responsabilité de le porter fièrement. Les Pumas ont un attachement particulier à leurs couleurs et je suis persuadé que la majorité des gars qui sont ici seront plein d’orgueil au moment de jouer pour l’Argentine ».

Un bien lourd héritage

Interrogé sur les futurs adversaires des Pumas dans ce Mondial, Pichot a reconnu qu’il ne savait pas trop quoi penser de l’équipe d’Angleterre. « Sincèrement, les quatre dernières années je me suis tenu assez éloigné de la partie technique du jeu. Je ne suis pas en mesure de faire de comparaisons par rapport à ce que nous avons fait il y a quatre ans. Je ne suis plus sur le terrain », a confié humblement l’ancien maître à jouer des Argentins.

Pour finir, le charismatique leader de l’équipe argentine de 2007, a apporté tout son soutien de simple supporter à l’équipe qui s’apprête à disputer sa 7e Coupe du Monde consécutive, tout en rappelant que « les équipes n’ont besoin de personne d’autre que d’elle-même ». C’est qu’il n’est pas facile de succéder à une icône...

Les Américains prennent un bain



Les joueurs américains ont descendu la rivière Whanganui à bord de canoë maori ce dimanche

WHANGANUI, 4 septembre - En marge de la traditionnelle cérémonie d’accueil maori qu’ils ont reçue ce dimanche dans une communauté de l’île du Nord, les joueurs américains ont descendu en canoë maori la rivière Whanganui. Un moment fort en émotions.

La foule était nombreuse aux abords de la rivière pour acclamer les joueurs des Eagles à grand renfort de drapeaux et de tee-shirt « I Iove NY ». Le succès populaire de la manifestation, qui s’est tenue à l’Union Boat Club, est d’autant plus remarquable que la population de Whanganui n’est que de 45 000 habitants. Un accueil auquel aura été sensible le pilier américain Mike McDonald, qui ne se départissait pas de son sourire bien que trempé après avoir descendu le Whanganui, troisième plus long cours d’eau de Nouvelle-Zélande. « Voir tous ces gens ici présents est tout simplement incroyable. On ne savait pas à quoi s’attendre et ça a été tout simplement merveilleux », confia-t-il, heureux comme un gosse.

Un sentiment partagé par son partenaire Hayden Smith, qui ne cachait pas sa satisfaction d’avoir retrouvé la terre ferme après s’être fait quelques frayeurs sur l’eau : « Au début, on a juste essayé de ne pas chavirer puis ensuite on a essayé d’être un minimum performant », confia-t-il après avoir déposé ses rames.

Pas de changement de sport en perspective

Malgré le succès de l'activité canoë dans les rangs de l’équipe américaine, aucun des 30 joueurs retenus dans la sélection n’avait l’intention de se reconvertir sur l’eau : « Il n’y a aucune chance pour ça, et je crois que ce serait une honte pour le canoë », a reconnu non sans humour un des joueurs.

Mike McDonald, qui deviendra le joueur américain le plus capé de l’histoire s’il prend part à la rencontre face à l’Irlande le 11 septembre prochain, se souviendra lui aussi toute sa vie de l’accueil de la population de Whanganui : « J’ai tout simplement savouré chaque moment que la communauté nous a offert ici. C’est quelque chose que je ne peux pas vraiment ressentir chez nous. »

Plus tôt dans l’après-midi, les Eagles avaient pris part à la traditionnelle cérémonie d’accueil à Putaki Marae. lls s’y sont offert un bain, de foule cette fois, en signant de nombreux autographes et en prenant la pose pour de jeunes photographes amateurs et heureux.

La bonne humeur de cette après-midi a été partagée par l’un des directeurs de cette Coupe du Monde 2011, Oregan Hoskins, qui exhorta les joueurs américains à prendre conscience de la chance qui est la leur : « Dans la position qui est la vôtre, vous avez la chance de voir le vrai côté de la Nouvelle-Zélande. C'est fantastique, tâchez de l’apprécier. Prenez du plaisir lors de votre séjour et donnez le meilleur de vous-mêmes comme les joueurs américains ont l’habitude de le faire. Cette expérience sera gravée dans vos cœurs jusqu’à la fin de vos jours ». Sans spéculer sur la réussite (ou non) des joueurs d’Eddie O’Sullivan dans cette Coupe du Monde, il semble acquis qu’ils se sont d’ores et déjà fait des souvenirs à raconter de retour au pays. En attendant mieux !

Tout sauf l'équipe B



AUCKLAND, 6 septembre - Le sélectionneur de l’équipe de France Marc Lièvremont a annoncé mardi à 8 h 00 (heure locale) le groupe qu'il a retenu pour l'entrée dans la compétition des Bleus, le 10 septembre face au Japon.

Depuis son arrivée en Nouvelle-Zélande, Marc Lièvremont ne cesse de répéter qu'il faut respecter le Japon. On aurait pu croire à un excès de modestie diplomatique. L'annonce de l'équipe qui débutera lors du premier match des Tricolores a confirmé que le sélectionneur français était sincère. Et qu'une équipe type est en train de se dessiner même s'il affirme que « les cartes ne sont pas distribuées pour la Coupe du Monde. »

Puissance et tonicité

La première ligne est sans surprise. On savait que Servat, qui a besoin de temps de jeu, allait débuter. Idem pour Barcella qui a un peu souffert par manque de rythme à Dublin, mais qui est manifestement bien remis de sa blessure. L'association avec Mas offre une combinaison de puissance et de tonicité qui peut être assez terrifiante si ces trois-là sont au top. Szarzewski, lui, est juste « au meilleur de sa forme, d'après Marc Lièvremont. C'est peut-être le joueur qui a le plus travaillé. » Lui et Servat de retour au plus haut niveau, c'est une assurance tous risques pour les Bleus.
En deuxième ligne, Nallet et Pierre débuteront, Papé sera sur le banc mais rentrera sans aucun doute. Ces trois-là semblent avoir une petite longueur d'avance sur Millo-Chluski. En troisième ligne, alliance de l'expérience (Dusautoir, le capitaine et Harinordoquy) et Raphael Lakafia qui découvrira sa première compétition majeure à tout juste 22 ans. Au détriment de Picamoles qui a certes montré de bonnes choses à Dublin, mais aussi, comme le rappelle Marc Lièvremont, a « encore trop de déchets dans son jeu. » De même que Ouedraogo, « en super forme » d'après le sélectionneur français, mais qui doit « montrer autre chose. » Ces deux-là auront probablement leur chance face au Canada et seraient bien avisés de ne pas la laisser passer.

Yachvili plus en forme que jamais

A la charnière, si Trinh Duc était attendu, ce n'était pas forcément le cas de Yachvili. Mais le Biarrot a fait tout ce qu'il fallait pour revenir au niveau qui était le sien entre 2004 et 2006 – demandez aux Anglais – et qu'il a peut-être même dépassé. Lièvremont (qui l'avait titularisé lors du Crunch pendant le tournoi, quand Parra avait débuté les quatre autres rencontres) loue sa maturité, sa maîtrise, affirmant qu'il est tout simplement « au top ». Si Parra transforme sa légitime déception en motivation supplémentaire, l'émulation entre les deux demis de mêlée ne pourra qu'être bénéfique au groupe.

Le sélectionneur des Bleus a attrapé quelques maux de tête au moment d'écarter des joueurs (il avoue avoir parlé à certains dès la veille, ainsi bien sûr qu'avec le capitaine Thierry Dusautoir), mais certainement pas avec les arrières ! Déjà parce que les blessés (Palisson, Mermoz et Traille) lui ont en quelque sorte facilité la tâche.
Le trident d'attaque Heymans-Clerc-Médard a largement fait ses preuves sous les couleurs toulousaines et au centre, l'association Rougerie-Estebanez, pas forcément la plus complémentaire a priori – mais qui s'entend très bien qui communique beaucoup, ce que confirment les intéressés – a très bien fonctionné à Dublin, éclipsant totalement la paire D'Arcy-O'Driscoll. Mais Marty n'est pas loin et sa grinta catalane sera de toute façon très utile à un moment ou à un autre.

Marc Lièvremont, voulant couper court aux spéculations sur la suite de la Coupe du Monde, a martelé que cette équipe est « la meilleure pour battre le Japon. » Franchement, on n'en doute pas trop.

Rappel de l'équipe :

Titulaires

15 : Cédric Heymans
14 : Vincent Clerc
13 : Aurélien Rougerie
12 : Fabrice Estebanez
11 : Maxime Médard
10 : François Trinh Duc
9 : Dimitri Yachvili
8 : Raphaël Lakafia
7 : Imanol Harinordoquy
6 : Thierry Dusautoir (cap)
5 : Lionel Nallet
4 : Julien Pierre
3 : Nicolas Mas
2 : William Servat
1 : Fabien Barcella

Remplaçants

16 : Romain Milo-Chluski
17 : Jean Baptiste Poux
18 : Pascal Papé
19 : Julien Bonnaire
20 : Morgan Parra
21 : David Skrela
22 : David Marty

Japon : Kirwan nomme ses meilleurs hommes

Le capitaine japonais Takashi Kikutani estime que son équipe est détendue avant d'affronter la France



AUCKLAND, 8 septembre – Le sélectionneur du Japon John Kirwan est convaincu qu’il présente le meilleur XV possible pour le premier match compliqué des Fleurs de cerisier face à la France samedi.

Kirwan a procédé à de très nombreux changements par rapport à l’équipe qui a battu les Etats-Unis 20-14 le mois dernier. Il ne conserve en effet que quatre joueurs ayant débuté ce match qui faisait office de dernière audition avant l’annonce de la sélection finale pour la Coupe du Monde.

Il explique qu’il lui faut aligner ses joueurs les plus en forme si les Japonais veulent exister dans une poule A où ils retrouveront la Nouvelle-Zélande, les Tonga et la France.

« Pendant la Coupe des nations du Pacifique et le Tournoi des Cinq nations asiatiques, j’ai dit aux joueurs que je prendrais les gars que j’estimais être les meilleurs du moment », explique Kirwan, Néo-Zélandais, qui débute sa deuxième Coupe du Monde à la tête de la sélection nippone. Il y a quatre ans, en France, lui et ses joueurs avaient récolté trois défaites et un match nul.

« Nous avons deux absents sur blessure, Justin Ives et Yuta Imamura. Au-delà de ces deux-là, nous avons pris les 22 joueurs que nous estimons être les meilleurs du moment pour affronter la France. »
France 2, Japon 0

Le Japon et la France se sont affrontés à deux reprises par le passé, pour deux victoires françaises. La dernière fois, c’était lors de la Coupe du Monde 2003, avec un score final de 51-29 en faveur des tricolores.

L’ailier Hirotoki Onozawa, qui débutera la rencontre samedi au North Harbour Stadium, est le seul joueur japonais déjà present lors de cette défaite datant déjà de huit ans.

Selon le capitaine Takashi Kikutani, les tenants de la Coupe des nations du Pacifique sont détendus et prêts à se mesurer à la quatrième nation mondiale, dans ce qui sera le plus gros match pour la plupart des joueurs.

« Je ne suis pas stressé, je suis même vraiment détendu en ce moment », déclare Kikatuni. « Comme l’a dit JK (John Kirwan, ndlr) les opportunités de jouer face à des équipes comme la France sont rares. »

« C’est un honneur et un privilège de jouer face à la France, qui aligne son équipe type. Nous devons nous servir de notre atout majeur, la vitesse, et garder à l’esprit que c’est une Coupe du Monde au cours de laquelle nous voulons montrer au monde entier ce dont le rugby japonais est capable. »

Pour Kirwan, « ces moments appartiennent aux joueurs, pas à moi. Mon rôle, c’est de me concentrer sur l’équipe pour préparer le match de la France. »

« C’est le meilleur moment de leur vie. Etant Néo-zélandais, je suis fier d’être chez moi, mais mon plus grand objectif, c’est de préparer l’équipe à disputer ce qui sera je crois une formidable Coupe du Monde. »

Rugby: le Japon vu des Bleus, ça fait peur

par Mathieu Baratas

TAKAPUNA, Nouvelle-Zélande (Reuters) - "Sérieux", "vaillants", "coriaces", "efficaces", "rigoureux"...

Les Bleus se sont lancés toute la semaine dans un florilège d'éloges à l'égard des mystérieux Japonais qui seront leurs premiers adversaires du premier tour de la Coupe du monde à North Shore samedi.

Les Bleus ne sont plus à un paradoxe près entre, d'un côté, l'ambition d'être champions du monde et, de l'autre, la crainte d'une équipe sans référence internationale.

Le Japon n'a gagné qu'un match de Coupe du monde, en 1991, face au Zimbabwe, 52-8, en six participations et les Bleus sont incapables de citer le nom d'un seul de ses adversaires.

Leurs défaites en Italie (21-22) lors du dernier Tournoi des Six Nations et face à l'Argentine (12-17) en ouverture de la Coupe du monde 2007 leur ont servi de "leçon". Ils ne veulent plus sous-estimer un adversaire.

Les séances vidéo du début de semaine ont mis l'accent sur les points forts du XV japonais, qui a remporté la Coupe du Pacifique en juin dernier devant les Samoa, les Fidji, et les Tonga et a bien résisté aux avants italiens (24-31) le 13 août.

"On a été surpris par les montages qu'on a pu voir", dit le troisième ligne Imanol Harinordoquy. "On sait de quoi ils sont capables. On ne les prendra pas à la légère."

Les Français ont découvert une vraie équipe de rugby composée de Japonais mais aussi de Tongiens et de Néo-Zélandais qui jouent dans le championnat local depuis au moins trois ans et sont devenus à ce titre éligibles en équipe nationale.

ÉQUIPE INTELLIGENTE

"Ils sont bien organisés et techniquement bien appliqués sur les rucks et en conquête. C'est une équipe intelligente avec un huit pas mal, un centre pas mal et un ailier pas mal", juge Imanol Harinordoquy.

La description du jeu japonais par les Français inverserait presque le rapport de force entre les deux nations.

"Le jeu japonais est large-large, ouvert, porté sur la vitesse et pas frontal", note l'ouvreur François Trinh-Duc. "Il y a de la crainte et du respect pour cette équipe."

"Ce n'est pas un discours de façade", ajoute l'arrière Cédric Heymans. "C'est une équipe capable de marquer en première main avec un jeu propre et léché. Il faut vraiment se méfier et être vigilant."

Auteur de deux essais en 2003 lors de la victoire sur le Japon à la Coupe du monde en Australie (51-29), le centre Aurélien Rougerie est avare de souvenirs. Le pilier Jean-Baptiste Poux, présent aussi à cette rencontre, dramatise.

"Cela avait été difficile. Nous les avons eus à l'usure. Ils auraient pu revenir au score."

La vraie version de la rencontre est que la France a mené rapidement 20-0 avant de se relâcher (20-16 à la mi-temps) et de reprendre le large dès le début de la seconde période en inscrivant quatre essais supplémentaires.

Le staff a réussi son entreprise psychologique: les Bleus, plus que jamais mobilisés pour ce premier match, prennent très au sérieux le Japon.

"Avec tout le respect que j'ai pour eux, il faut les battre", rassure Harinordoquy. "Si on dit: "on va perdre contre les Japonais", il faut qu'on rentre à la maison de suite."

Edité par Jean-Paul Couret

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Mon avis - La nouvelle-Zelande ouvre le mondial de rugby dans son propre pays, dans la volonté de marquer les esprits. Un gros match attendant les Tonga, dont les objectifs sont d'atteindre les quarts de finale. Un match à ne pas rater, que ce soit pour les deux confrontations de Haka dont nous aurons droit, ou pour la qualité de jeu que nous propose les équipes du pacifique c'est dernières années. Notamment lors des plaquages.

Intérêt du match - 4 étoiles
Mon pronostique - 45 à 24 pour la Nouvelle Zelande

Match 2 - Ecosse VS Roumanie

Score Finale - 34 / 24

La Roumanie de retour au niveau mondial.



L'exploit n'est pas passé loin pour le "petit poucet" du mondial.

La Roumanie, 20eme et dernier qualifié pour le mondial suite au tournoi de barrage et considéré comme l’équipe la plus faible avec la Russie, est passé à quelques minutes d'un exploit retentissent contre le XV du chardon. Pratiquant un jeu agréable, extrêmement collectif et surtout courageux, les Roumains ont réussit à tenir tête pendant plus de 74minutes à une équipe d'Ecosse totalement effrayé. La grande Roumanie c'est année 80 est t'elle de retour ?c'est en effet ce que nous pouvons penser en constatent le jeu de mêlée trés travaillé et envoûtant. Un pack dominateur sans contestation.

C'est avec tristesse que nous avons assisté à la défaite sur le fil de la Roumanie, après avoir mené 24 à 21 à la 68eme minutes, et tenu le match nul jusqu'à la 75eme minute. Mais une chose est sûr, la Roumanie à retrouver un niveau de classe mondial, et mérite tout les honneurs du public.

En toute confiance après le match, la Roumanie pourra donc ce permettre d'essayer de titiller les gros de la poule, tel l'Argentine ou l'Angleterre, et pourquoi pas, essayer de surprendre l'outsider Géorgiens, grand inconnu de la poule mais pas moins coriace adversaire. L'objectif de la Roumanie été simplement d'essayer de faire bonne impression. Mission déjà accomplie.

Note du Match - 16/20

Prochain match - 5H30 - Fidji VS Namibie