Coupe du Monde de Rugby [Topic Unique]

Trois Tongiens en maison de retraite



Kisi Pulu a un bon feeling avec les résidents de la Ranburn Rest Home.

WAIPU, le 20 septembre – Lorsque les trois membres de la sélection tongienne arrivent au Ranburn Rest Home Hospital and Village, une maison de retraite de Waipu, c’est l’évènement du mois, peut-être même de l’année.

Les 57 résidents du lieu, certains en maison de repos, d’autres en soins à temps-plein, attendaient l’arrivée des joueurs avec impatience. Ils ont même passé des heures à confectionner des drapeaux des Tonga avec du papier crépon, à réaliser des affiches et à répéter le salut tongien malo e leilei.

Mara Win, originaire des Samoa, a enseigné à ses compagnons certains aspects de la culture de l’île du Pacifique. « Les enfants de mon frère vivent aux Tonga », explique la vieille femme. « Je ne parle pas beaucoup le Tongien, mais un peu. »

Les joueurs, Kisi Pulu, Viliame Iongi et Sione Timani, sont accueillis par un haka enthousiaste de la part des enfants de l’école primaire de Waipu avant d’aller à la rencontre des résidents, donc certains souffrent de maladies liées à l’âge telles que Parkinson ou Alzheimer.

Pour le pilier Pulu, la visite ravive quelques souvenirs : « c’est un véritable honneur », explique-t-il. « Aux Tonga, la famille est très, très importante, donc c’est très spécial de rencontrer ces gens aujourd’hui. »

Mettre de la joie

Pulu fait preuve d’affinités naturelles avec certains des membres les plus âgés du groupe, peut-être du fait de sa propre relation avec sa grand-mère : « Elle a 97 ans. Elle est toujours en vie et est la doyenne du village », ajoute-t-il. « J’apprécie vraiment ce genre de visites et je me sens privilégié d’être là. »

Jean Hill, grande amatrice de rugby, suit le tournoi à la télévision et elle se montre enchantée de pouvoir rencontrer les joueurs tongiens. « C’était magnifique. Ils se joignent à nous si facilement », explique la femme de 89 ans. « Je leur souhaite bonne chance pour le match de mercredi. »

L’administrateur de Ranburn, Sandy Williams, estime pour sa part que la visite a été reçue avec joie par l’ensemble des habitants de la maison de retraite. « Certains des résidents sont des grands fans de rugby. Ils attendaient ça avec impatience, et ils ont beaucoup ri en se préparant pour l’évènement. C’est super de voir ces joueurs mettre de la joie ici. »

Les Tonga rencontrent le Japon mercredi soir, au North Events Centre de Whangarei, pour le compte de la Poule A.

Match de demain -



9:30 - Tonga - Japon

Critique - Les Tongiens n'ont plus le droit à l'erreur si ils veullent esperer jours les 8eme de finale virtuel contre la France. Mais pour cela, ils devront venir à bout des Japonais, qui eux-même, souhaite accrocher la 3eme place.

Un match qui sera sans nul doute spectaculaire.

Intérêt - 4 étoiles
Pronostique - 35 à 31 pour les Tongas

La presse néo-zélandaise incendie la France, à deux jours de la grosse confrontation - http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/22/1173399-french-farce-ou-mauvaise-foi.html

Après la Nouvelle-Zélande, nous connaissons un nouveau qualifié pour les quart de finale du mondial. L'Argentine ! En effet, l'Argentine vient de battre l’équipe d'Ecosse ! Magnifique fin de match, au courage ! 13 à 12.


Quart de finaliste connus :

1 - Argentine
2 - Nouvelle zelande


Programme des 8eme de finale 'virtuel' :


- Vendredi - 9h30 - Samoa vs Afrique du Sud
Le gagnant est en quart de finale, le perdant connaîtra son avenir après le résultat de Galles contre Fidji

- Samedi - 7h00 - France vs Tonga
La France est qualifié si elle gagne le match, ou si elle perd sans que les Tongas prennent le bonus offensif. Sinon, les Tongas sont qualifié.

- Samedi - 9H30 - Angleterre vs Ecosse
L'Ecosse en quart de finale si elle gagne avec le bonus offensif, sans que l'Angleterre prennent de Bonus. Sinon, l'Angleterre est qualifié.

- Dimanche 02 - 7H00 - Galles vs Fidji
Le vainqueur sera logiquement en quart de finale, mais tout dépant du match Afrique du sud vs samoa du vendredi.

- Dimanche 02 - 9h30 - Irlande vs Italie
Si l'Italie gagne contre l'Irlande, alors l'Australie et l'Italie qualifié. Si l'Irlande perd en prenant deux point de bonus, l'Italie et l'Irlande sont qualifié. Si l'irlande gagne, L'Australie et l'Irlande de qualifié.

Si nous battons les tongas, nous aurons logiquement les anglais en quart de finale. Par contre, si l’écosse bat les anglais samedi, nous affronterons l'Argentine. :-)

Enfin, tout dépant des points de bonus pris par les équipes... Mais je dirais 80% de chance d'affronter les anglais et 20% les argentins. Sans compter le pourcentage de chance de rentrer à la maison avant les quart de finale.

Les équipes encore en course pour le titre mondial (avec classement mondial) :

1 - Nouvelle zelande
2 - Australie
3 - Afrique du sud
4 - Angleterre
5 - France
8 - Ecosse
10 - Samoa
14 - Fidji
15 - Tonga
9 - Argentine
6 - Irlande
12 - Italie
7 - Pays de Galles

(mais la semaine prochaine, il va avoir de la casse)

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Equipe eliminé jouant le classement (Avec classement mondial) :

11 - Canada
13 - Japon
21 - Russie
18 - Roumanie
17 - USA
22 - Namibie
16 - Géorgie

Hommage officiel aux Argentins pour leur victoire contre l'Ecosse :

L'Italie tient son huitième



En battant les Etats-Unis avec le bonus (27-10), l'Italie a gagné le droit de disputer un véritable huitième de finale face à l'Irlande, dimanche.

Dimanche, ce sera donc un véritable match couperet qui se jouera entre l'Italie et l'Irlande. Un match dont le vainqueur disputera les quarts de finale alors que le perdant n'aura que ses yeux pour pleurer. Les Transalpins ont gagné ce droit grâce à leur victoire sur les Etats-Unis (27-10). Mais que ce fut dur.

Le sort de la rencontre n'a jamais fait débat, mais la manière n'a sûrement pas enchanté Nick Mallett. Pour le sélectionneur italien, l'idée était de prendre le bonus offensif le plus rapidement possible afin de faire tourner et de laisser ses cadres se reposer en vue du fameux match de dimanche.

Sauf que les Américains ne l'ont pas entendu de cette oreille. Opposant une défense rigoureuse aux charges italiennes, ils ont retardé l'échéance le plus longtemps possible. Mais les limites du rugby américain ont fini par apparaître au grand jour. Déficit de puissance, autonomie plus réduite et indiscipline. Et surtout, la mêlée. La mêlée américaine aura sûrement été une de celles qui auront le plus souffert dans ce Mondial. Et c'est par là qu'est venue la libération pour les Italiens qui ont pris le bonus grâce à un essai de pénalité à la 66e.

Sûrement un peu trop tard au goût de Nick Mallett, qui n'a pas pu faire souffler ses joueurs.

Dos à dos



Comme en 2007, le Canada et le Japon se quittent sur un score de parité (23-23). Une déception pour les Japonais qui ont longtemps mené au score.

Décidément, ces deux-là n'arrivent pas à se départager. Après un premier match nul en 2007 (12-12), les Canucks et les Nippons se quittent de nouveau, quatre ans plus tard, sur un score de parité (23-23). Si les Canadiens peuvent s'estimer heureux de ces points qui les propulsent à la troisième place, les Japonais doivent nourrir de nombreux regrets tant cette tant attendue deuxième victoire en Coupe du monde leur semblait promise.

Après un début de match sous Tranxène, les Japonais ont parfaitement réagi au premier essai canadien (van der Merwe, 5e). Grâce à un jeu posé, avec beaucoup d'occupation du camp adverse et un Arlidge parfait à la baguette, les Cherry Blossoms prennent la tête en inscrivant deux essais (Horie, 9e et Endo, 40e). Le plus étonnant dans cette rencontre étant de voir le Canada ne pas arriver à imposer sa puissance et s'en remettre à du jeu au large.

Bonne opération pour les Canucks

Finalement, bien leur en a pris. En mettant du mouvement et en variant, les Canadiens ont réussi à prendre en défaut la défense nippone pour inscrire deux essais (McKenzie, 44e et Monro, 75e). Celui de Monro crucifiant des Japonais qui ne retirent rien de ce match nul alors qu'ils voyaient se dessiner un deuxième succès en Coupe du monde après celui de 1991. Les Canadiens eux, se placent à la troisième position et regarderont avec intérêt le match du Tonga face à la France. Si les Tongiens ne prennent aucun point, les Canadiens seront qualifiés pour le prochain Mondial.

Le classement mondial vient d'être mis à jour hier matin, après 70% des matchs de poules effectué :

1 NEW ZEALAND 90.62
2 SOUTH AFRICA 86.71
3 AUSTRALIA 84.84
4 ENGLAND 83.99
5 FRANCE 83.72
6 IRELAND 82.50
7 WALES 80.73
8 ARGENTINA 79.66
9 SCOTLAND 76.76
10 SAMOA 75.81
11 ITALY 73.88
12 CANADA 73.74
13 TONGA 72.63
14 GEORGIA 70.00
15 JAPAN 69.62
16 FIJI 68.78
17 USA 66.38
18 ROMANIA 65.69
19 NAMIBIA 61.24
20 PORTUGAL60.67
21 RUSSIA 60.54
22 URUGUAY 60.00
23 CHILI 59.52
24 SPAIN 59.43
25 BELGIUM 56.50
26 MOROCCO 56.13

Les guerriers vétérans samoans à l'appel

(Rugby News Service) Mercredi 28 septembre 2011



Le Samoan Eliota Fuimaono Sapolu jouera au centre contre l'Afrique du Sud

AUCKLAND, le 28 septembre - Une équipe samoane meurtrie et blessée va aligner son plus vieux contingent dans cette CdM 2011 en vue d'un match à quitte ou double contre les champions du monde en titre sud-africains vendredi.

L'entraîneur Titimaea Tafau, qui a fait peu de changements pour ses trois matches précédents, n'a apporté que deux modifications au XV de départ ce mercredi en prévision du match de Poule D au North Harbour Stadium. David Lemi, qui n'a pas disputé de match de CdM depuis 2007, remplace Sailosi Tagicakibau à l'aile droite, tandis que Eliota Fuimaono Sapolu prendra place au centre pour Seilala Mapusua.

Alors que de nombreux entraîneurs n'ont pas lésiné côté changements entre leurs matches de poule, les Samoa n'ont fait respectivement que deux, puis trois et maintenant deux modifications à leur XV de départ. Avec une moyenne de 30 ans et 51 jours, les Samoa alignent leur XV de départ le plus âgé dans un match de CdM.
Il s'agit également du XV de départ le plus âgé toutes nations confondues dans un match de CdM depuis le XV de la Rose ayant disputé la finale de la CdM 2007 (moyenne de 30 ans et 299 jours).

Pour Sapolu, il est essentiel que ses coéquipiers se reposent pour que les Samoa aient toutes leurs chances : « Il y a beaucoup de gars qui ont le corps un peu endolori en ce moment. Nombre d'entre eux vont jouer leur quatrième match, et d'autres vont entamer les 80 minutes pour la quatrième fois. »

« Beaucoup sont fatigués en ce moment. Je ne crois pas que ce soit les nerfs. Il faut juste retrouver l’énergie nécessaire. »

Renverser les champions du monde

L'Afrique du Sud, qui mène dans la Poule D, a déjà empoché son billet pour les quarts de finale.

Le pays de Galles et les Samoa suivent derrière avec 10 points chacun et la seule chance que les Samoans ont de progresser est de renverser les champions du monde en titre.

Les Samoa, ayant perdu la totalité de leurs six matches contre les Springboks, se retrouvent face à un obstacle monumental mais les outsiders de cette rencontre utiliseront ce facteur pour se motiver.

« C’est notre dernière chance et ça ne sera pas facile, mais ça va être un sacré match », affirme le capitaine Mahonri. « Ça ne va pas être trop difficile de motiver les joueurs, surtout contre les champions du monde. »

Les Samoa ont perdu 17-10 face au pays de Galles dans un match qui, selon Sapolu, affecte encore ses joueurs mentalement et qui a contribué au manque de relief dans leur match suivant, remporté malgré tout contre les Fidji 27-7. « On n’arrive pas encore à laisser ce match derrière nous », précise-t-il.

Il avoue que les discussions vont bon train dans son pays au sujet de l'équipe des Samoa qui serait la meilleure équipe de CdM des Samoa de tous les temps et précise : « C’est justement ce qu’on va voir, et rien de mieux pour ça que de jouer les champions du monde. »

RNS aa/mj/sg/dm/bd

Erreur du journaliste, car l'Afrique du Sud n'a que 14 pts dans la poule. Si l'Afrique du Sud perd contre les Samoas, elle sera (sauf exploit des fidji) éliminé.

Les Samoa plus prêts que jamais



Le capitaine des Samoa Mahonri Schwalger est motivé comme jamais pour le match face aux Springboks

AUCKLAND, le 29 septembre – Les Samoans ont tout à fait conscience de l’ampleur de la tâche qui les attend, ce vendredi au North Harbour Stadium d’Auckland, face à l’Afrique du Sud.

Les Springboks ont besoin d’au moins un point dans leur dernier match de cette Poule D pour s’assurer une place en quarts de finale, tandis que les Samoans doivent sérieusement mettre à mal les champions du monde en titre et l’emporter avec le point de bonus offensif s’ils veulent continuer leur route.

« C’est notre dernière chance et ça ne sera pas facile, mais ça va être un sacré match », prédit le capitaine et talonneur des Samoa Mahonri Schwalger. « Ça ne va pas être trop difficile de motiver les joueurs, surtout contre les champions du monde. C’est pour des matches comme ça qu’on joue au rugby. On ne prend pas ce genre d’opportunité à la légère. »

Bien que les Samoa aient perdu leurs six précédentes rencontres avec les Springboks, le sélectionneur Titimaea Tafua maintient que ses hommes sont capables d’accomplir la mission impossible que beaucoup leur prédisent.

« Nous sommes persuadés que nous avons une chance de gagner », assure-t-il. « Nous avons confiance en nous. » Et le trois-quarts centre Eliota Fuimaono Sapolu d’ajouter : « Beaucoup de gens disent que nous sommes la meilleure équipe des Samoa de tous les temps. C’est justement ce qu’on va voir, et rien de mieux pour ça que de jouer les champions du monde. »

Deux changements

Tafua n’a procédé qu’à deux changements par rapport à l’équipe qui a battu les Fidji 27-7 dimanche dernier. David Lemi, dont la dernière apparition en Coupe du Monde remonte à 2007, remplace Sailosi Tagicakibau sur l’aile droite, et Sapolu prend la place de Seilala Mapusua au centre de l’attaque.

De son côté, le sélectionneur de l’Afrique du Sud Peter de Villiers a effectué sept changements dans le XV de départ qui a infligé une correction à la Namibie jeudi dernier, sur le score de 87-0. Il se réjouit du luxe de pouvoir compter sur un groupe presque au complet.

« C’est la première fois depuis notre premier match que nous avons la chance de composer une équipe à partir de 29 joueurs valides », confirme-t-il.

Le spécialiste de la touche, Victor Matfield, revient d’une blessure aux ischios-jambiers, et de Villiers croit que son deuxième ligne, âgé de 34 ans, sera une clé dans la bataille pour museler la puissante première ligne samoane : « Ils ont annihilé la mêlée fidjienne. C’est une vraie préoccupation pour nous. Mais on a Victor qui sera de retour en touche, c’est un bon point pour les contrer. Il comprend très bien les combinaisons et donne beaucoup de force à ses coéquipiers autour. »

Le flanker Heinrich Brüssow craint lui aussi ses adversaires : « C’est une équipe très brutale, donc ça ne sera pas facile. Mais on travaille dur, et on espère les mettre en difficulté en mêlée et sur les alignements. »

Très dangereux

« Quand vous jouez contre une des îles du Pacifique, la conquête est très importante. Si vous leur laissez trop de ballons, ils peuvent devenir très dangereux, donc c’est une chose sur laquelle on se concentre. »

Avec une moyenne d’âge de 30 ans et 51 jours, les Samoa présenteront l’équipe la plus âgée de leur histoire en Coupe du Monde. Et si Sapolu reconnaît que ses coéquipiers sont fatigués, il assure que cela n’a rien à voir avec l’âge : « Il y a beaucoup de gars qui ont le corps un peu endolori en ce moment », détaille-t-il. « Il y a beaucoup de gars qui vont jouer leur quatrième match, qui vont entamer les 80 minutes pour la quatrième fois. Beaucoup sont fatigués en ce moment. »

Les Springboks ont peut-être été qualifiés de papys de ce tournoi, mais ce vendredi, la moyenne d’âge de l’équipe des Samoa sera plus élevée. De plus, l’entraîneur adjoint de l’Afrique du Sud, Gary Gold, estime que l’âge, qui n’a la plupart du temps aucune importance, peut aussi se révéler être un avantage.

« On ne peut pas y faire grand-chose, que ce soit pour notre équipe ou la leur », commence-t-il. « Et puis une des choses que montre l’âge, c’est que c’est une équipe qui possède une sacrée expérience. En 2003, l’Angleterre était l’équipe la plus âgée de la Coupe du Monde, de loin, et regardez leur résultat (l’Angleterre avait terminé championne du monde). C’est un équilibre à trouver, nous estimons l’avoir et les entraîneurs samoans sont du même avis, je crois. Ils ont un bon équilibre

8eme de finale - Samoa VS Afrique du Sud



Du football ? Pratiquement ! Arbitre vendu !

L'Afrique du Sud, champion du monde en titre, s'en sort vraiment très bien. Victoire 13 à 5 contre une équipe Samoa superbe, héroïque et combattante. Leurs victoire, ils la doivent avant tout à l'arbitre. Des choix incompréhensible, un carton rouge totalement abérant, et des en-avant non sifflé. Avec un tel niveau d'arbitrage, même les commentateurs du match (Anglais comme Français) été outré... Franchement, j'ai eu l'impression de voir du football et non du rugby. Les Samoa ont pratiqué un magnifique jeu, et aurait dû avoir la victoire. Ils ont été pénalisé sur des fautes imaginaire à chaque action dangereuse de leurs part. C'est une honte pour le Rugby de privilégier le champion du monde face à un petit pays participant au mondial, mais qui à finalement prouvé qu'il avait un niveau pour être un prétendant pour le dernier carré de la compétition.

En espérant que L'Afrique du Sud soit étriper en quart de finale. C'est tout le malheur que je leur souhaite !

Un grand bravo au SAMOA, qui sort de la coupe du monde la tête haute ! Ils ont joué leur jeu jusqu'au bout, sans tomber dans le piège des magouilles arbitral. !

Mobilisez-vous !

Opposé aux Tonga samedi à Wellington (7 heures), le Quinze de France est tout proche de rejoindre les quarts de finale. Marc Lièvremont reconnaît néanmoins que le risque d'élimination est bien présent.



Aurélien Rougerie et les Bleus sans filet face aux Tonga.(EQ)

Dans huit jours, le Quinze de France plongera vers l'Eden Park pour affronter l'Angleterre en quart de finale. Un scénario tout écrit par la Rugby World Cup et son sens du suspense proche de zéro. Une logique irréfutable depuis le tirage des poules de ce Mondial. Mais voilà, le Quinze de France n'a plus vraiment de logique. Il s'exécute dans une panoplie de contre-sens, de confusion, de déception. France-Tonga ? Ce match à Wellington, qui devait être une simple formalité, regorge aujourd'hui d'interrogations. «Il existe un risque qu'on le perde, qu'on fasse nos valises dimanche matin pour retourner en France, reconnaît Marc Lièvremont. C'est la compétition, c'est le sport et ça me fait mal au ventre quand j'y pense. C'est possible, c'est comme ça.» Le Quinze de France est comme ça, sans assurance, capable de s'effondrer sur la pelouse de Flaminio (défaite contre l'Italie, 22-21). Pourquoi ne capitulerait-il pas dans la nuit de Wellington ?

«IL EXISTE UN RISQUE QU'ON LE PERDE, QU'ON FASSE NOS VALISES DIMANCHE MATIN POUR RETOURNER EN FRANCE. ÇA ME FAIT MAL AU VENTRE QUAND J'Y PENSE.» MARC LIÈVREMONT

A quoi la formation de Marc Lièvremont doit-elle échapper pour ne pas figurer dans "La désastreuse histoire du rugby français" ? Une défaite en concédant le bonus offensif au Tonga, 13e au rang IRB. «Ponctuellement, on sait que les Tongiens peuvent réaliser de très bonnes choses, insiste le sélectionneur. Ils ont le potentiel pour ça, ils ne l'ont pas fait avec constance. Ils ont eu un match assez peu abouti face au Canada, une mauvaise première période face aux All Blacks avant de faire jeu égal sur la deuxième période. Ce sont des signes encourageants. Ils ont tout à gagner sur ce match. Ils seront agressifs devant un public qui va beaucoup les aider. Ils seront décomplexés. Ça fait suffisamment d'arguments pour les prendre avec beaucoup de considération.» Après s'être fait chatouiller par les Japonais et les Canadiens, les Bleus peuvent effectivement se méfier des courses folles des Aigles de la mer.

«Je trouve que nous progressons»

Ce huitième de finale ne susciterait pas autant d'inquiétudes sans cette semaine de psychodrame. Entre les sorties médiatiques de Marc Lièvremont à rendre Frédéric Antonetti fou de jalousie et les supputations d'une fracture, le groupe tricolore inquiète. A tort ? «Au bout d'un moment, cela me fait sourire, franchement, avoue l'entraîneur des Bleus. Je crois que cela a été le leitmotiv de beaucoup de journalistes d'aller chercher des explications à une soi-disant fracture. Les joueurs m'ont fait part de vos questions et des réponses qu'ils ont données. D'une certaine manière, cela m'arrange. C'est une raison interne de se mobiliser. A mon sens, je n'ai pas l'impression que cela perturbe le groupe.» Marc Lièvremont ne reniera jamais ses convictions. «Je trouve que nous progressons depuis le début de la compétition. Et j'espère qu'on va le confirmer ce week-end.»

Vincent PERE-LAHAILLE, à Wellington (Twitter, Photos)

La composition des équipes :

Le XV de France : Médard - Clerc, Rougerie, Mermoz, Palisson - Parra, Yachvili - Bonnaire, Lakafia, Dusautoir (cap) - Nallet, Papé - Ducalcon, Servat, Poux

Remplaçants : Barcella, Szarzewski, Pierre, Harinordoquy, Trinh-Duc, Estebanez, Heymans

Le XV des Tonga : Lilo - Iongi, Piutau, Ma'ilei, Hufanga - (o) Morath, (m) Moa - Maka (cap), Ma'afu, Kalamafoni - Hehea, Lokotui - Pulu, Lutui, Tonga'uilha.
Remplaçants : Taukafa, Taumalolo, Aulika, Tuineau, Vahafolau, Filisau, Fatafehi

Merci le Canada !

Malgré leur défaite (prévisible) contre les amateurs des Iles Tongas, la France est en quart de finale. Mais il aurait mieux éviter d'y être, car l’addition risque d'être très lourde !

Tonga - 19
France - 14

Le ridicule ne tue pas

Pour son dernier match de Poule, le Quinze de France s'est incliné face au Tonga à Wellington (19-14). Malgré leur qualification pour les quarts de finale, les Bleus ont offert une prestation désastreuse.



Les bagages du Quinze de France sont toujours sur le territoire néo-zélandais. Mais pour combien de temps? Défaits par les Tonga à Wellington (19-14), les Bleus rejoignent malgré tout les quarts de finale... sous les sifflets du public alors que Thierry Dusautoir est invité au micro du speaker du stade. On se demande bien avec quels espoirs ses coéquipiers se présenteront en phase finale. Rien n'y fait. Pas même l'essai de Vincent Clerc à la dernière minute (80e). La formation de Marc Lièvremont est prisonnière d'un état permanent de panique générale. Dans la nuit tombante, le sentiment de consternation est saisissant. Les entraînements s'enchaînent mais les Bleus demeurent incapables de produire du jeu en match. Les discours de bonne volonté de Marc Lièvremont et Thierry Dusautoir -essayant de disperser les critiques des médias- monopolisent les conférences de presse. Un piètre écran de fumée. N'en déplaise au sélectionneur et à son capitaine, les Bleus traînent une image bien désolante d'équipe lambda. Deux victoires sans éclat face au Japon (47-21) et au Canada (46-19). Deux défaites contre les All Blacks (37-17) puis les Tongiens: le bilan des Tricolores est éloquent de médiocrité.

6-13 à la pause

Les Bleus ont concédé 12 pénalités contre 10 pour les Tongiens. A noter que les Tricolores ont manqué 15 plaquages.

Même en supériorité numérique (carton jaune d'Hufanga, 39e), les Bleus ont subi les impacts plein axe des Aigles des mer aux biscotos démesurés. Cette équipe de France n'arrivera donc jamais à se lâcher. Le traumatisme des revers passés (défaites cuisantes contre l'Afrique du Sud, l'Argentine, l'Australie, l'Italie) semble omniprésent. Sur chaque relance, dès que le scénario devient incertain, les mains tricolores sont prises de tremblements et la France balbutie son rugby. En concédant un essai à la 26e minute (Hufanga, 6-10), les esprits les plus inquiets se sont même mis à redouter une élimination. C'est dire le degré de confiance dégagée par cette équipe où seul Maxime Médard aura réussi à sortir la tête de l'eau. Prostré dans sa cage vitrée, Marc Lièvremont pianote nerveusement son bureau. Le sélectionneur ne semble même plus en colère. Sous ses yeux, Maxime Mermoz perce le coeur de la défense tongienne pour transmettre à Maxime Médard. Une passe éjectée deux mètres derrière. L'image d'une formation qui n'avance pas.
Coupable d'un plaquage dangereux, Fabrice Estebanez a écopé d'un carton jaune (64e) alors même qu'il venait de faire son entrée en jeu.

Dans l'obligation de s'imposer avec le bonus offensif, les Tongiens ont communié avec leurs supporters rouge sang pour rappeler aux Français ce que signifiait le goût du risque, l'esprit d'initiative, la volonté. Sans une mêlée brinquebalante, tout un lexique d'en-avant après avoir cassé le rideau français et la maladresse de Kurt Morath (5/9), les Polynésiens auraient balayé le Quinze de France. Le 12 mars dernier face à l'Italie (défaite 22-21), l'équipe de Marc Lièvremont pensait avoir atteint les limites du ridicule. Ce samedi soir (heure locale), les Bleus ont réussi à surpasser leur médiocrité de Flaminio. Réunis en cercle au coup de sifflet, les Tricolores affichent leur solidarité. Mais ce n'est plus une équipe de rugby. C'est un bric-à-brac indescriptible. Dans huit jours, l'Angleterre leur fera certainement face.

Et si on connaissait déjà l'histoire?