Un ascenseur spatial capable de faire la navette pour des robots ou des humains de la Terre à l'espace est un rêve qui existe depuis des décennies. Mais une société dirigée par un ancien chercheur de la NASA dit qu'il peut construire un ascenseur spatial sur la Lune en utilisant la technologie d'aujourd'hui.
Le groupe LiftPort cherche à réunir 8000 dollars (environ 6 300 euros) sur le site Kickstarter pour pouvoir atteindre la première étape de son projet d’ascenseur spatial. Le groupe annonce qu’il est d’ores et déjà en mesure de réaliser cette prouesse alors que les entreprises concurrentes n’espèrent pas y arriver avant 2030 au mieux.
Un ascenseur spatial est un monte-charge classique, à ceci près qu'il s'élève le long d'un câble de plusieurs milliers de kilomètres jusqu'à une plate-forme placée en orbite géostationnaire. Pour tendre ce câble, un contrepoids est placé en orbite et profite de la force centrifuge terrestre pour que le filin reste tendu. Le Point rappelle que cette idée naît en 1895 dans l'esprit du pionnier russe des vols spatiaux, Konstantin Tsiokovsky. Lors d'une visite à la tour Eiffel, il imagine une tour géante reliée à des châteaux célestes par un chemin de fer.
Mais, à l'époque, le projet était irréalisable et personne ne s’en occupe jusqu'en 1979, quand l'écrivain de science-fiction Arthur C. Clarke en reparle dans son livre Les fontaines du Paradis. Depuis, plusieurs scientifiques travaillent sur la question. Le groupe LiftPort annonce lui être capable de construire un tel ascenseur d’ici huit ans, selon le site Space.
Cette première étape consiste en la création d'une plate-forme flottante constituée d’un ballon attaché au sol, de sorte que le robot peut grimper jusqu’à 1,2 mile (2 km) d’altitude dans le ciel. "Il y a environ six mois, nous avons eu une avancée fondamentale que nous pensons être en mesure de transformer la civilisation humaine" a déclaré Michael Laine, président du groupe LiftPort. Cette découverte permettra à la société de construire un ascenseur spatial sur la lune avec la technologie existante au jour d’aujourd’hui. Il a ajouté que le concept pourrait devenir une réalité d'ici huit ans.
Un ascenseur spatial sur la Lune ferait face à moins de complications qu’un ascenseur spatial sur la Terre car la Lune a moins de gravité et pratiquement pas d'atmosphère, facteurs qui sont les principaux obstacles à la mise en place d’une telle infrastructure depuis la Terre.
D’autres entreprises, notamment américaines et japonaises, ont eux aussi travaillé sur un projet semblable. La solidité du câble reste toutefois un problème qu’il faut encore travailler. De même, la propulsion du chargement ainsi que son freinage lors de son arrivée doivent être pris en compte. Lasers, nanotubes ; plusieurs solutions sont étudiées par les entreprises concurrentes. Selon l'ISEC, chaque kilo mis en orbite reviendrait ainsi à quelques dizaines de dollars seulement contre plusieurs dizaines de milliers pour un lancement avec une fusée. Si ces complexes pourraient révolutionner le transport spatial, il semble qu’il reste du chemin à parcourir.
De telles plateformes ne serviront pas que de bases de lancement. Elles pourraient également être des relais de communications, une sorte d’antenne géante pour améliorer les services Internet sans fil, les systèmes de surveillance planétaire ou encore coordonner des actions de grande envergure.
Mais si le projet du groupe LiftPort doit avoir une quelconque utilité, cela implique l’existence d’une base lunaire. En effet, il n’y pour ainsi dire aucun intérêt à construire un ascenseur spatial sur la Lune si le trafic ne doit se faire qu’entre la Terre et son satellite : un lancement dans l’espace via cette infrastructure signifierait envoyer le chargement par fusée sur la Lune puis renvoyer le tout par ascenseur… Ce projet devrait à terme permettre d’envoyer des hommes ou du matériel vers d’autres planètes que la Terre et faciliter le convoi spatial. Si l’ascenseur spatial sur la Lune est d’ores et déjà constructible, il reste cependant de nombreuses choses à faire au préalable. Comme commencer à en construire un sur Terre.
Quoiqu’il en soit, le groupe LiftPort continue son appel aux dons et se réjouit de l’engouement que suscite son projet. "Nous avons de nombreux soutiens et cela nous encourage. Nous souhaitons atteindre le palier de 100 000 dollars [presque 80 000 euros] pour réaliser des tests pendant un an, puis réunir 3 millions de dollars [environ 2,3 millions d'euros] pour le mettre sur pied" explique Laine.
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